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voyoucratie

  • La France des caïds...

    Les éditions Max Milo viennent de publier une enquête de Gérald Pandelon intitulée La France des caïds. Avocat pénaliste, Gérald Pandelon est également juriste et politologue.

     

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    " Pourquoi les Politiques acceptent l'emprise des mafias sur nos cités ? Comment les Caïds aident les entrepreneurs et les médecins ? Quels sont les liens entre la mafia et les administrations ? Dans ce récit palpitant, l'auteur met en évidence la toute-puissance des grands bandits sur les milieux économiques, sociaux et politiques en France.

    Ils sont partout! Dans les cités, où ils gèrent le trafic des drogues et achètent la paix sociale en offrant du travail aux jeunes ou en finançant certains habitants en détresse.
    Dans les centres-villes, où ils blanchissent leur argent en achetant des commerces sous des prête-noms ou en proposant des espèces à d'insoupçonnables représentants des professions libérales.
    Dans les plus grandes mairies de France comme au sommet des institutions voire de l'État, où ils ont leurs entrées, leurs respectueux obligés et leurs grands amis. Oui, les caïds sont partout.

    Pour la première fois, un avocat nous raconte de l'intérieur la face cachée du crime. Les liens qui unissent les zones sensibles. L'étendue et les ressorts de cet incroyable business. Les mécanismes psychologiques qui meuvent ces grands voyous... et les raisons d'une improbable impunité.

    A la fois témoignage d'un avocat, reportage de terrain et enquête sociologique, l'auteur dresse un état des lieux plus qu'alarmant sur la démission de l'Etat et la corruption d'une classe politique qui accepte l'emprise des mafias en échange d'une prétendue « paix sociale »."

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  • Racailles d'en haut...

    Nous reproduisons ci-dessous un billet d'humeur de Xavier Eman, cueilli sur son site A moy que chault ! et consacré aux mauvais coups portés à notre pays par la voyoucratie de la France d'en haut... Animateur du site d'information Paris Vox et collaborateur de la revue Éléments, Xavier Eman a récemment publié un recueil de ses chroniques mordantes intitulé Une fin du monde sans importance (Krisis, 2016).

     

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    Racailles d'en haut

    Pendant que les juges, métamorphosés en militants politiques hargneux,  criminalisent l’auto-défense et embastillent les réfractaires, les députés, eux, dilapident le patrimoine industriel et commercial du pays...  En effet, la semaine dernière,  le Palais Bourbon a ouvert la voie à la privatisation de deux des entreprises nationales les plus rentables : la Française des jeux  (181 millions d'euros  de bénéfices en 2017) et Aéroports de Paris (541 millions de bénéfices la même année). Un Palais Bourbon d'ailleurs aux trois quarts vide pour ces votes, seuls 46 députés ayant participé au scrutin concernant La Française des Jeux  (39 pour,  7 contre) et 60 (48 pour, 12  contre) pour celui touchant à ADP. Un absentéisme qui ne lasse pas de choquer, surtout sur un sujet aussi important et sensible, les entreprises dans lesquelles l'Etat est majoritaire étant, rappelons-le, le bien de tous les français. On pourra particulièrement regretter que ce désintérêt choquant touche toutes les tendances politiques, y compris les députés nationaux qui auraient  pourtant pu trouver là l'occasion d'un tribune pour se faire entendre et rappeler à leur électeurs qu'ils n'ont pas tous sombrés dans un coma végétatif avancé.

    Quoiqu'il en soit, la libéralisation à marche forcée voulue par Emmanuel Macron se poursuit, fidèle à la vieille technique consistant à vendre (aux copains ?) les entreprise les plus lucratives et à ne garder à la charge de l'Etat que les structures chroniquement déficitaires. Une opération qui n'est pas sans rappeler le précédent de la privatisation des autoroutes en 1986 qui a transformé le réseau autoroutier national en une rente somptuaire pour quelques actionnaires et un système de racket toujours plus coûteux pour l'ensemble des automobilistes français.

    Racailles en épitoges d'hermine ou racailles en costumes, il n'y a décidément pas que dans les cités que la France est agressée et dépouillée...

    Xavier Eman (A moy que chault ! , 12 octobre 2018)

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