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syndicat de la magistrature

  • Itinéraire de la gauche judiciaire...

     

    Les éditions du Cerf viennent de publier un essai d'Hervé Lehman intitulé Soyez partiaux ! - Itinéraire de la gauche judiciaire. Ancien juge d’instruction, avocat au barreau de Paris, Hervé Lehman, qui a été, en 2011, membre de la commission de réforme de la procédure pénale, est déjà l’auteur de plusieurs ouvrages dont L’air de la calomnie - Une histoire de la diffamation (Cerf, 2020).

     

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    " Ils sont contre la bourgeoisie. Contre les frontières. Contre la prison. Qui sont-ils ? Des juges. Que veulent-ils ? Faire eux-mêmes la loi. D'où viennent-ils ? Du Syndicat de la magistrature, fondé aux lendemains de Mai 68. Leur but ? Révolutionner la justice. " Soyez partiaux. Ayez un préjugé favorable pour l'ouvrier contre le patron, pour le voleur contre la police ", proclamaient-ils.

    Ils sont contre la bourgeoisie. Contre les frontières. Contre la prison. Qui sont-ils ? Des juges. Que veulent-ils ? Faire eux-mêmes la loi. D'où viennent-ils ? Du Syndicat de la magistrature, fondé aux lendemains de Mai 68. Leur but ? Révolutionner la justice. " Soyez partiaux. Ayez un préjugé favorable pour l'ouvrier contre le patron, pour le voleur contre la police ", proclamaient-ils.
    C'est leur itinéraire que décrypte ici Hervé Lehman. Des salles des prétoires aux cabinets ministériels, des projets de loi aux coups médiatiques, des actions contestataires aux conquêtes hiérarchiques, voici la face cachée d'un véritable mouvement politique. Sa doctrine, ses méthodes, ses acteurs. Ses " petits juges rouges " et son " mur des cons ". Sa volonté de prendre le pouvoir sur l'autorité judiciaire.
    Une page secrète et enfin révélée de notre histoire et de notre République."

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  • Justice : chronique d'une faillite annoncée...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue du criminologue Xavier Raufer, cueilli sur le site du Nouvel Economiste et consacré au naufrage de l'institution judiciaire.

     

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    Justice : chronique d'une faillite annoncée

    Les Français n’en peuvent plus. Ils sont 75 % à affirmer que “la justice fonctionne mal” et 57 % à trouver cette justice dysfonctionnelle trop docile avec le pouvoir.

     

    Carvin (Nord), fin janvier 2014 : “L’un des braqueurs arrêtés est soupçonné d’une quarantaine de cambriolages… déjà interpellé à l’automne dans la métropole lilloise, il avait été libéré avec ses complices, ce qui avait provoqué la colère de policiers lillois.” Et encore : “Le tueur de Saint-Ouen libéré par erreur”… Ou bien : “Bobigny, la vice-présidente du TGI agressée sur le parking du tribunal” (et dépouillée de son ordinateur). Partout dans la presse locale se décline ainsi la quotidienne litanie des naufrages judiciaires.

     

    En parallèle forcément, on ne peut que constater l’explosion des cambriolages et le pillage des campagnes par des clans de nomades criminalisés – toutes infractions que la justice de Mme Taubira ne poursuit plus guère – voir ci-dessus : 40 cambriolages et laissé libre.

     

    Ajoutons-y cette perle (Le Bien Public, 31 janvier 2014) : “Le tribunal a condamné les deux prévenus pour l’ensemble des faits, soit le vol aggravé et les deux tentatives de vol. (…) Haron O., qui a un passé judiciaire, à 4 ans, avec mandat de dépôt. Mais le jeune n’est pas ressorti encadré de deux policiers, il était déjà parti à l’annonce du jugement.” “Déjà parti” d’un palais de justice d’où, au moment d’être condamné, l’on sort à son gré comme d’un moulin, au nez de magistrats demeurés bras ballants.

     

    Et n’oublions pas les consignes données aux procureurs (septembre 2012) : “Vous vous assurerez que les modalités d’exécution des peines d’emprisonnement tiennent compte de l’état de surpeuplement des établissements pénitentiaires.” Pas de cellule pour le braqueur ou l’agresseur ? Il repart libre – et plié en deux de rire – en attente d’un ultérieur “rendez-vous pénitentiaire”, dans le cas où, au bout du compte, il daignerait se laisser embastiller.

     

    Et quelle prison ! Dans le Journal du Dimanche (5/08/2013) voici l’édifiant aveu d’une mère de dealer sur son fils incarcéré : “Il y avait retrouvé ses copains et il s’émerveillait car il y avait même un écran plat” – garderie ou maison des jeunes ? On n’a que l’embarras du choix.

     

    Ainsi, la prison est en effet devenue l’ultime recours, avec de 80 000 à 100 000 peines de prison ferme non exécutées. Traduire : des dizaines de milliers d’individus, souvent dangereux, libres comme l’air.

     

    Dès la fin 2012, alors que, dans les transports en commun d’Ile-de-France, les violences contre les agents ont augmenté de 52 % (pour le RER et le métro) et de 45 % (pour les bus) les syndicats dénoncent déjà : “de nombreuses affaires transmises à la justice parisienne sont restées en jachère”.

     

    Et dans la France de fin 2013, on compte encore 5 237 vols à main armée, 20 par jour ouvrable, plus le chiffre record de 303 attaques de distributeurs automatiques de billet (DAB), la plupart à l’explosif, soit 50% de plus qu’en 2012.

     

    De tout cela, les Français n’en peuvent plus. En témoigne leur impitoyable verdict, publié par Le Parisien du 16 février : ils sont 75 % à affirmer que “la justice fonctionne mal” et 57 % à trouver cette justice dysfonctionnelle trop docile avec le pouvoir.

     

    Mme Taubira, elle, est étrillée par Le Parisien : “peu disponible pour les séances de travail…la cuisine technique ne l’intéresse pas”. Et les Français ? Pas plus impressionnés par ses diversions “antiracistes” de la fin 2013 que par son show sur la récidive du début 2014, ils dressent d’elle un portrait plutôt féroce : “orgueilleuse… agressive… sectaire… incontrôlable…”.

     

    Au total, 59 % de mauvaises opinions : malgré les colloques et la com’, les Français ont compris qu’avec Mme Taubira aux affaires, les récidivistes sur lesquels elle bavarde à diverses tribunes sont dans les rue et pas en prison.

     

    Mais il serait injuste de faire reposer la responsabilité du désastre sur les seules épaules de la garde des Sceaux. Dans l’affaire, les grands coupables sont les idéologues anarchisants, précieuses ridicules et autres sociologues de salon qui forment sa cour. C’est leur commune doctrine – foi aveugle en un absolu déterminisme social et total rejet de toute responsabilité individuelle – qui concrètement, a provoqué le naufrage et l’aggrave sans cesse. Florilège.

     

    Vous voulez que la justice triomphe du crime ? Eux dénoncent la “criminalisation de conduites à risque”. Vous flétrissez devant des comportements de sauvages ou le deal de stupéfiants ? Eux s’attendrissent devant des “sociabilités décalées” et un sympathique “apprentissage socio-économique”. Les cités coupe-gorge sont pour eux des “quartiers populaires périphériques”. Et la rage impuissante des victimes n’est pour ces idéologues que l’odieuse “stigmatisation” de “malheureuses victimes de l’exclusion et du racisme”, toutes victimes d’une intolérable “ségrégation” – car pour des Diafoirus-sociologues bien sûr, la France de 2014 est pire encore que l’Alabama en 1950.

     

    Ce sont ces doctrinaires qui, dans une parfaite impunité, ont encore pu injurier sur leur “Mur des cons” – outre certains de leurs collègues – des élus, des enseignants et même, les victimes de ces criminels vers lesquels va toute leur pitié. Toujours eux qui inventent les actuelles et futures peines bidons.

     

    La demande de sécurité des Français – même de gauche ? Ils s’en moquent. L’exigence d’une justice plus ferme – exprimée depuis deux ans et plus, sondage après sondage, par nos compatriotes ? Qu’importe.

     

    Le fait que dans d’importants Etats de droit – Etats-Unis, Grande-Bretagne, etc. – la politique de zéro tolérance provoque l’effondrement des crimes graves comme des homicides ? Le fait qu’à New York par exemple, alors que le nombre des malfaiteurs incarcérés baisse lui aussi fortement, ces crimes graves sont au plus bas depuis que les statistiques existent sous leur forme actuelle ? Quantité négligeable.

     

    Eux seuls savent et ce que veut ou constate tout autre est sans valeur. Toute politique sérieuse de réduction du crime et de protection des populations fragiles devra ainsi comporter une préalable démarche : le renvoi à ses chères études de cette libertaire coterie.

     

    Xavier Raufer (Le Nouvel Economiste, 3 mars 2014)

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  • Réforme pénale : le triomphe du laxisme !...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous une chronique percutante d'Éric Zemmour sur RTL, datée du 3 septembre 2013 et consacrée à la réforme pénale de Christiane Taubira, qui voit le triomphe de l'idéologie laxiste du Syndicat de la magistrature ...

     


    Réforme pénale : Valls vs Taubira par rtl-fr

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  • « Pas de liberté pour les ennemis de la liberté ! » ...

    Nous reproduisons ci-dessous un excellent point de vue de Xavier Eman, cueilli sur Zentropa et consacré à la politique d'intimidation et de répression qu'a choisie le gouvernement pour tenter d'étouffer la protestation persistante des opposants au mariage homosexuel...

     

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    Le gouvernement joue la carte de la répression

    Excédé par l’ampleur, et surtout la persistance, de la contestation de la loi Taubira sur le mariage et l’adoption homosexuels (contestation qui, progressivement, dépasse ce cadre et se mue en refus général de la politique gouvernementale…), François Hollande et ses ministres ont clairement choisit la carte de a répression et de « l’exemple » visant à « casser » le mouvement.

    Ainsi, on a pu assister en France à une multiplication sans précédent des arrestations, des gardes à vues (et des prolongations de celles-ci), des comparutions immédiates et mêmes des incarcérations, et ce sous les motifs les plus fallacieux, voir les plus ubuesques. Le fumigène brandit par le militant ayant fait irruption sur le cours central lors de la finale de Roland Garros est ainsi devenu une « arme par destination » qui a valu au jeune homme plus de 72 heures de rétention et d’interrogatoires.

    Habituellement si passive et laxiste face aux hordes multiethniques des banlieues, la police prétendument nationale se montre subitement d’un rigorisme inflexible et d’une redoutable efficacité. Comme quoi « l’insécurité » ne subsiste que parce qu’elle sert de nombreux intérêts intérêts…

    Le caractère purement politique de l’actuelle répression est aisément démontré par l’invraisemblable disproportion entre le traitement subi par les jeunes activistes du « printemps français » et celui habituellement en usage dans l’univers juridico-policier français. Le cas plus emblématique est bien évidemment celui de Nicolas Bernard Buss condamné à deux mois de prison ferme et immédiatement déféré, dans un pays où la surpopulation carcérale est endémique et où les peines de moins de un an, même lorsqu’il s’agit de drogue ou d’agression sexuelle, ne sont presque jamais effectuées faute de place.

    Ainsi en début d’année, 82 000 peines d’emprisonnement restaient «en attente d’exécution», et on a pourtant trouvé de la place pour embastiller d’urgence le pauvre Nicolas, coupable de faits gravissimes telles que « le refus de prélèvement ADN » et une prétendue « rébellion » face aux forces de l’ordre. Quiconque connaît la réalité de la société française, et notamment de ses zones de non-droit où des multirécidivistes trafiquent, violent, agressent et caillassent la police sans être jamais sérieusement inquiétés, ne peut que hurler de rire et de dégoût face à cette décision inique de placement en détention du jeune Nicolas, étudiant de 23 ans. Un décision d’autant plus scandaleuse qu’au regard de la composition ethnique des prisons françaises, tout séjour carcéral pour un « français de souche », qui plus est étiqueté « facho », est synonyme de double peine et d’enfer assuré. Cette incarcération représente ni plus ni moins un retour aux « lettres de cachets » pourtant tant conspuées par les petits profs gauchistes lorsqu’il s’agissait de dénoncer le caractère autoritaire de la monarchie.

    Cette claire tentative d’intimidation politique à l’encontre de militants qui n’ont pourtant à leur « actif » que des délits totalement mineures quand ils ne sont pas inexistants (aucune destruction de bien privés, pas de blessés, ni vols ou dégradations…) est rendue possible en France par le fait que la magistrature est actuellement colonisée par des militants d’extrême-gauche issus du Syndicat de la Magistrature, syndicat représentant plus de 30% des magistrats et disposant de « fiefs » à Paris, Bordeaux, Amiens…. (Belle justice d’ailleurs où vous n’écoperez pas des mêmes selon les villes où vous êtes jugés!) Un syndicat qui s’est récemment rendu célèbre par la révélation de la présence dans ses locaux d’un «  mur des cons » sur lequel était affiché les portraits de diverses personnalités de droite et même de certaines victimes ou parents de victimes ayant la mauvaise idée de ne pas partager l’inclination idéologique de ces petits juges. On imagine aisément, en voyant cela, l’impartialité de ces magistrats qui sont avant tout des militants politiques au service de leur cause.

    Le message est en tout cas très clair. Comme au bon vieux temps de la Terreur, qui reste le fondement ontologique de cette république faible avec les forts et forte avec les faibles : « pas de liberté pour les ennemis de la liberté » et la volonté du Pouvoir saura toujours s’imposer au Droit quand il s’agit de punir les impudents qui se permettent de le contester.

    Xavier Eman (Zentropa, 23 juin 2013)

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  • Les snipers de la semaine... (62)

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    Au sommaire cette semaine :

    - sur Nouvelles de France, Christian Vanneste rafale les méprisables petits Vychinski germano-pratins du Syndicat de la magistrature...

    Le mur fait par des cons !

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    - sur son blog, Bertrand Renouvin exécute François Hollande, petit homme perdu dans un costume trop grand pour lui...

    François Hollande : un bilan consternant

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