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  • Washington contre De Gaulle...

    Les éditions Perrin publient cette semaine un essai d'Eric Branca intitulé L'ami américain - Washington contre De Gaulle 1940-1969. Journaliste et historien, Eric Branca est notamment l'auteur d'Histoire secrète de la droite et de 3000 ans d'idées politiques. On lui doit également, avec Michel Marmin, dans la collection Le tour de la question, Gauche/Droite (Chroniques, 2016).

     

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    " Pourquoi de Gaulle refusa-t-il, en 1964, de présider les commémorations du vingtième anniversaire du débarquement allié en Normandie ? Parce qu'il se souvenait que, sans sa volonté farouche de faire échec aux plans de Roosevelt, la France ruinée de 1944 n'aurait pas été traitée autrement que l'Allemagne vaincue, privée d'une fraction de son territoire et placée sous administration militaire américaine. Pis, c'est sur une partie des élites de Vichy que, durant tout le confit, la Maison-Blanche avait misé pour barrer la route à l'homme du 18-Juin.

    Grâce aux archives déclassifiées, mais aussi à des témoignages inexploités, il est désormais possible de raconter pour la première fois cette « guerre de trente ans » qui, de 1940 à 1969, opposa le Connétable de la France libre à la volonté de puissance des Etats-Unis. Alors que, aux instants les plus cruciaux de la guerre froide, le soutien du Général resta toujours acquis à Washington, le Département d'Etat et la CIA ont beaucoup tenté pour l'éliminer de la scène internationale. Du financement du FLN algérien au concours prêté à l'OAS, de l'espionnage nucléaire à la corruption d'une partie de la classe politique française, en passant par l'enrôlement d'Hollywood dans la croisade antigaulliste, Eric Branca raconte avec verve l'histoire secrète et inédite d'un conflit rendu d'une brûlante actualité par l'élection de Donald Trump. "

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  • Donald Trump, héritier de la gauche républicaine et patriote des années 30 ?...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous la chronique d'Éric Zemmour sur RTL, datée du 27 septembre 2016 et consacrée au programme de Donald Trump, rarement évoqué dans les médias français...

     

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  • Or noir, la grande histoire du pétrole...

    Les éditions La Découverte viennent de publier un essai de Matthieu Auzanneau intitulé Or noir - La grande histoire du pétrole. Journaliste, Matthieu Auzanneau anime le blog " Oil Man, chroniques du début de la fin du pétrole "...

     

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    " Depuis les premiers puits désormais à sec jusqu'à la quête frénétique d'un après-pétrole, du cartel secret des firmes anglo-saxonnes (les "Sept Sœurs") jusqu'au pétrole de schiste, Or noir retrace l'irrésistible ascension de la plus puissante des industries. Dans cette fresque passionnante, on croise les personnages centraux des cent dernières années – Churchill, Clemenceau, Roosevelt, Staline, Hitler, De Gaulle, Kissinger, sans oublier les présidents George Bush père et fils... –, mais aussi John Rockefeller, probablement l'homme le plus riche de tous les temps, ainsi que des personnalités moins connues ayant joué des rôles décisifs, tels Calouste Gulbenkian, Abdullah al-Tariki ou Marion King Hubbert. Ce livre éclaire d'un jour inattendu des événements cruciaux – l'émergence de l'URSS, la crise de 1929, les deux guerres mondiales, les chocs pétroliers, les guerres d'Irak, la crise de 2008, etc. –, bousculant au passage beaucoup de fausses certitudes. Le pétrole, notre source primordiale et tarissable de puissance, est présent à l'origine des plus grands déchaînements du siècle passé, comme du sucre versé sur une fourmilière. Jusqu'à une date récente, l'emprise du pétrole s'oubliait ; elle allait tellement de soi. Croissance, climat, guerre, terrorisme : cette emprise ressurgit aujourd'hui à travers de gigantesques menaces. Or notre avenir dépend de celui que nous donnerons au pétrole, ou bien de celui qu'il nous imposera. La fin du pétrole, en tant que carburant de l'essor de l'humanité, devrait se produire bien avant que ce siècle ne s'achève. De gré ou de force. Et nul ne peut dire où cette fin va nous conduire... "

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  • Le Siècle des chefs...

    Nous vous signalons la parution aux éditions Amsterdam d'un essai d'Yves Cohen intitulé Le siècle des chefs - Une histoire transnationale du commandement et de l'autorité (1890-1940). Yves Cohen est directeur d’études à l’École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS).

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    "Les foules se déclarant « sans leader » qui émergent aujourd’hui en de nombreux points du monde sont en rupture complète avec l’idée qui a dominé le xxe siècle, selon laquelle « les hommes en foule ne sauraient se passer de maître » (Gustave Le Bon, 1895).

    Pourquoi « le besoin de chef » a-t-il pris une telle ampleur à partir de la fin du xixe siècle ? Comment la préoccupation pour le commandement a-t-elle circulé d’un domaine à l’autre, de la guerre à la politique et de la politique à l’industrie ? Comment les formes et le langage du commandement sont-ils devenus transnationaux ? Quel rôle ont joué les sciences sociales, en particulier la psychologie et la sociologie, dans l’affirmation du chef ? C’est à ce type de questions que s’intéresse Yves Cohen dans Le Siècle des chefs.

    En articulant une étude des littératures profanes et spécialisées sur le commandement jusqu’à la Seconde Guerre mondiale et une analyse des pratiques des chefs, il nous invite à suivre à la trace les actions des ingénieurs et directeurs d’usine et l’exercice du commandement par Roosevelt, Hitler, et surtout Staline.

    Le Siècle des chefs offre ainsi une vaste fresque transversale et internationale de la montée de la figure du chef, fondamentale pour comprendre les spécificités de l’histoire du xxe siècle."

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  • Agent double 666...

    Les éditions Camion Noir viennent de publier Aleister Crowley - Agent double 666, un essai de l'universitaire américain Richard B. Spence. Un ouvrage qui, après celui de Christian Bouchet, Aleister Crowley - La Bête 666 (Camion Noir, 2011),  vient éclairer de nouvelles facettes de la vie de cet étrange occultiste anglais, poète, joueur d'échecs, peintre, magicien, réactionnaire radical et anticolonialiste, qui a influencé la contre-culture des années 60 et notamment le monde du rock, de Jimmy Page à David Bowie, en passant par Mick Jaeger.

     

     

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    "S’appuyant sur une documentation étourdissante en anglais, italien, allemand, russe, français et plus de 500 notes, Richard B. Spence, professeur d’histoire à l’Université de l’Idaho, a enquêté sur l’autre vie d’Aleister Crowley : celle d’agent double au service de l’Angleterre et de l’Allemagne. Dans ce rôle d’espion, il rencontra les grands hommes de son époque : Roosevelt, Churchill, Ford, Pessoa, Gurdjieff, Henry Miller, Cecil Williamson, Marcel Duchamp, Theodore Reuss... C’est à un dense voyage dans la première moitié du XXème siècle auquel nous convie l’auteur. Crowley a véritablement influé sur le cours de l’Histoire. A sa manière à lui : libidinale, révoltante, par-delà le bien et le mal. La Bête 666 était, en tous les cas, un convive avec lequel on ne devait pas s’ennuyer..."

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  • L'énigme Roosevelt...

    Les éditions Dualpha viennent de publier une nouvelle étude historique du Docteur Bernard Plouvier, intitulée L'énigme Roosevelt, faux naïf et vrai machiavel. Médecin, l'auteur utilise son scalpel pour disséquer les événements et aller au coeur des choses. Il a déjà notamment écrit une imposante Biographie médicale et politique d'Adolf Hitler ainsi qu'une étude sur l'affaire Dreyfus.

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    "Le 32e Président des Etats-unis d'Amérique, Franklin Delano Roosevelt, " FDR " ne fut pas ce démocrate de légende, ce sauveur de l'économie des USA grâce au New Deal, ni l'ange de la paix, contraint malgré lui à voler de façon désintéressée au secours de démocraties submergées par le " démon nazi " et le " militarisme japonais ", pas plus qu'il ne fut un homme trop confiant et de ce fait honteusement trompé par Staline. Déçu par la reprise de la crise économique en 1937, il veut lancer les USA à l'assaut des marchés de tous les continents. Chef d'une nation pacifiste et isolationniste, il construit le plus gros complexe militaro-industriel de son époque, à la fois pour résorber un chômage massif qu'il a été incapable de traiter autrement, mais aussi pour transformer les USA en gendarme du monde " libéral ", un monde qui sera dominé par l'industrie et le négoce des USA, surveillé par les forces armées et les services de renseignements des USA, un monde dont il veut unir les peuples et les rendre heureux par le don de l'american way of life, superbe machine à standardiser la consommation et l'opinion publique dans tous les continents. Voulant conquérir le marché chinois, il s'arrange pour amener les gouvernants du Japon à se lancer dans une guerre suicidaire. S'il pousse les " démocrates " à la guerre en Europe, en 1938-1939, c'est à la fois pour se débarrasser de la concurrence industrielle et commerciale fort puissante du IIIe Reich, mais aussi pour obliger les peuples européens, ruinés par une nouvelle guerre fratricide, à se débarrasser de leurs colonies et protectorats, offrant ainsi de nouveaux marchés, libérés de tout protectionnisme colonial, à l'industrie et au négoce des USA. La décolonisation offre aussi la possibilité d'implanter les industries grosses consommatrices de personnel dans des pays à populations peu exigeantes en matière de salaire et de protection sociale. En plus d'être le prophète de la mondialisation de la vie politique et (sous)-culturelle, FDR est le premier théoricien de " l'économie globale ". Dans son plan, l'Armée Rouge de Staline joue un rôle majeur. Elle doit terrifier les Etats européens que l'ogre soviétique n'a pas occupés en 1944-1945, et les forcer à concentrer leurs forces armées sur le territoire national, ce qui les oblige à libérer ces peuples exotiques dont FDR veut faire des clients de son Amérique, à la fois maître et modèle d'un nouveau monde à créer. La mort prématurée de FDR a simplement retardé d'un demi-siècle la réalisation de ce plan."

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