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richard labévière

  • Coup de force !...

    La fondation Identité et démocratie vient de publier le premier numéro de sa revue IDées dirigée par Hervé Juvin et André Kotarac. La revue est disponible gratuitement au téléchargement sur le site de la fondation.

     

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    Au sommaire :

    LE POUVOIR

    Coup de force à Bruxelles

    Comment le coronavirus a servi la centralisation européenne, par Hervé Juvin

    Les pièges du net

    Big Data a-t-il pu anticiper le COVID-19? Les GAFAM en flagrant délit d’aveuglement,

    Cyberattaques : La grande menace, par Xavier Raufer

    Entretien avec Xavier Raufer :« Les vraies attaques sont à venir. Et elles devraient être terribles. »

    Cybersanté :Zoom sur le désordre numérique, par Hervé Juvin

    Politique belge

    Entretien avec Gerolf Annemans

     

    LE MONDE

    États-Unis

    Le nationalisme économique ; d’une tradition oubliée au nouveau consensus, par Robert Atkinson & Michael Lind

    Europe

    La France, une puissance maritime qui s’ignore..., par Richard Labévière

    Afrique

    L’Afrique de l’Ouest se dirige vers l’abîme, par Leslie Varene

    Donner du sens à l'argent

    Financer le localisme, par les Financiers Éveillés

     

    LA VIE

    Loisirs

    Bruxelles la belle - Les adresses incontournables

    Lecture

    The age of entitlement de Christopher Caldwell

    Paris-Strasbourg

    Les expositions de l’automne

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  • Bernard-Henri Lévy ou la règle du Je...

    Les éditions Delga viennent de rééditer dans une version revue et augmentée l'essai incisif de Bruno Jeanmart et Richard Labevière intitulé Bernard-Henri Lévy ou la règle du Je. Bruno jeanmart est professeur de philosophie et psychanalyste et Richard labévière est un journaliste et écrivain français, ancien rédacteur en chef à Radio France Internationale (RFI).

     

    Jeanmart-Labevière_Bernard-Henri Lévy ou la règle du Je.jpg

    " Les prestations de Bernard-Henri Lévy se caractérisent par une double imposture : philosophique et journalistique. Ce n’est pas le personnage « glamour », philosophe mondain ou journaliste « romantique », qui nous intéresse ici, mais le système qu’il a mis au point et qu’il a trouvé à vendre : il s’agit de démonter les bouffonneries qu’il fait passer pour de la philosophie et du journalisme, avec l’aide des médias et de la grande édition qui sont les chiens de garde de l’idéologie la plus réactionnaire. Le personnage aspire au statut d’intellectuel total et prétend maintenant s’ériger en maître à penser de «la vraie gauche». Un philosophe et un journaliste lui répondent pied à pied, dénudant le système Bernard-Henri Lévy serviteur de l’empire américain et du libéralisme mondialisé, ego médiatique vide et surdimensionné. Ce livre s’adresse aux professeurs de philosophie, aux journalistes et aux citoyens qui luttent pour un espace public critique de la pensée, de l’information et de la formation de l’opinion. "

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  • La revue de presse d'un esprit libre... (47)

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    La revue de presse de Pierre Bérard

    Au sommaire :

    Selon une étude du cabinet Odaxa pour Aviva Assurance, BFM et Challenges publiée le 3 octobre « pour préserver l’environnement, les Français sont même devenus des adeptes de la décroissance (54% contre 45%) plutôt que d’une croissance verte » (un oxymore). Pour les sondés « il faut changer fondamentalement notre mode de vie, nos déplacements et réduire drastiquement notre consommation ». Pour douteux que soient les résultats de ce sondage ils expriment une radicale divergence d’appréciation entre la majorité de la population et le personnel politique à propos de la décroissance. Tous les politiques en effet rejettent cette idée de décroissance qu’ils jugent « régressive » (contraire au progrès) « erronée », « dangereuse », « irresponsable » etc… Un véritable pilonnage ! Nouvelle illustration du divorce toujours plus accusé entre les aspirations du peuple et l’agenda des « élites ». Mais la majorité de la population fait preuve elle même d’une radicale contradiction. En effet si la majeure partie est partisane de réduire drastiquement la consommation elle désapprouve en même temps toute mesure qui porterait atteinte à son pouvoir d’achat. Toujours le syndrome Nimby (not in my back Yard) propre à toute société où domine l’individualisme de marché qui nie dans les faits la notion de bien commun comme l’expliquait parfaitement Jacques Ellul dans Le système technicien. Autant dire que cette affaire ne se règlera pas avant que nous n'entrions dans le mur des réalités de la physique comme l’explique 

    Jean-Marc Jancovici ici en conférence à AgroParis Tech le 24 septembre 2019, sur le thème « Energie et climat : quelles interactions avec l’agriculture ». Jancovici est polytechnicien et professeur à l’école des mines. Il dirige, entre autres, le cabinet Carbone 4. La première référence renvoie à sa conférence entière (deux heures vingt huit !). Il y aborde en spécialiste les grands thèmes de l’énergie et du changement climatique. La deuxième référence est un extrait percutant de la première :
     
     
    Conférence de Tristan Storme (université de Nantes) tenue en mars 2019 sur la distinction ami-ennemi comme critère du politique dans l’oeuvre de Carl Schmitt. Le conférencier définit ce penseur comme le plus cohérent des critiques du libéralisme. Bonne synthèse de la question :
     
     
    Du fait de sa soumission aux intérêts de la frange la plus radicale de l’islam, La France Insoumise est passée de vie à trépas. C’est ce dont rend compte le marxien Denis Collin sur son blog justement intitulé La Sociale. Il montre que « lider maximo » (Jean-Luc Mélenchon), comme d'autres chapelles de gauche, a sombré (souvent par clientélisme) dans un Gloubi-boulga idéologique où le peuple ne parvient plus à se reconnaitre. Tous les partisans de cette « bouillie théorique » défileront le 10 novembre avec les frères musulmans derrière le slogan « Halte à l’islamophobie » dont chacun sait qu’il n’est que le maquillage bien pensant des adeptes de l’islamisme politique (première référence).
    Dans une tribune de Figaro vox Laurent Bouvet se livre à une critique décapante de ces mêmes islamo-gauchistes pris dans les mailles du filet de la lutte contre l’islamophobie (deuxième référence).
    Enfin, l’OJIM publie un article sur le quotidien Libération du 30 octobre 2019 où s'illustre encore une fois l’aveuglement du système médiatique de propagande et les obsessions hors-sol de ses protagonistes (troisième référence) :
     
     
     
     
    L’alarmisme informé de Laurent Obertone au micro de Sud-Radio. Auteur du livre best seller Guérilla : le temps des barbares, Obertone développe une vision sans nulle doute réaliste de la France d’aujourd’hui. Dans son apocalypse ne prédomine pas une guerre civile opposant deux camps séparés par leur culture respective mais bien au contraire la guerre hobbesienne de tous contre tous, Bellum omnium contra omnes :
     
     
    Le cosmopolite Bernard Henri Lévy face au réalisme froid et national d’un Éric Zemmour sur Cnews. Zemmour possède un avantage immense sur BHL car, lui, cite des philosophes ayant vraiment existé à la différence de l’affabulateur qui lui sert de faire valoir. Débat intéressant pour la performance de Zemmour :
     
     
    Dans un autre débat sur Cnews Éric Zemmour est opposé à François-Bernard Huyghe sur le populisme. Ce face à face décevra les amateurs de punchline puisque les deux intervenants sont d’accord sur l’essentiel. François-Bernard Huyghe doit publier prochainement L’art de la guerre idéologique aux éditions du Cerf :
     
     
    Qui sont les détracteurs de Zemmour sur Cnews ? Un article de Causeur signé Martin Pimentel qui procède à une analyse typologique des anti-Zemmour. On y retrouve les habituels croisés de la « cage aux phobes » et de « l’envie du pénal », les tristes sires qui se sont toujours trompés sur leur diagnostic mais continuent à faire la pluie et le beau temps dans les médias de grand chemin. On voudrait respirer un peu… :
     
     
    La « censure médiatisée » de Zemmour n’est-elle qu’un argument de vente spectaculaire ? Une tribune interessante publiée par le site Philitt relativise le sort de Z le maudit qui insiste sur cette vérité incontournable : le temps passé dans les médias à s’écharper sur la place des idées de Zemmour à la télévision est autant de temps que la télévision ne consacre pas à discuter de ses idées s’épargnant ainsi le risque de les voir validées ou contredites :
     
     
    Dans une tribune du Figaro Mathieu Bock-Côté proclame que contrairement à ce qu’induit l’anthropologie libérale  « Toute les populations ne sont pas interchangeables » :
     
     
    Françoise Monestier rend compte sur le site Polémia du colloque organisé conjointement par la revue Éléments et Academia Christiana sur les regards croisés de catholiques et d’agnostiques concernant l’identité de l’Europe :
     
     
    Isabelle Lainé rend également compte du contenu de ce colloque pour Breizh-info, en deux épisodes :
     
     
     
    Gilles de Beaupte enseignant à l’Institut catholique de Paris était présent au colloque Éléments/Académia Christiana. Il s'y est exprimé sur le thème                 « Nietzsche et le christianisme » en retournant les habituelles critiques des bigots sur le philosophe au marteau, ennemi implacable du christianisme. En montrant que le syntagme nietzschéen « Dieu est mort » avait permis d’épurer un christianisme fait non pour les pharisiens mais pour les forts, ceux qui n’éprouvent aucun ressentiment. Une conception héroïque de la foi et du tragique dont on cherchera vainement les adeptes dans l'Église d’aujourd'hui :
     
     
    Florian Philippot plus frexiter que jamais s’exprimait sur TVL le samedi 26 octobre au micro d’Élise Blaise à propos d’un brexit qui n’en finit plus de s’éterniser : 
     
     
    Un demi-siècle de défaites et de renoncements, tel est le bilan accablant de la droite française selon François Bousquet. « Sans courage, nous sommes morts à échéance 2050 », martèle-t-il. Comment les partisans du maintien de l’identité française peuvent-ils l’emporter ? La réponse se trouve dans l’éthique héroïque que le livre de Bousquet s’emploie à redécouvrir après des décennies de disparition. Le « système » est vermoulu, ses bases sont de plus en plus fragiles et il ne repose que sur la terreur qu’il a su inspirer aux millions d’individus qui constituent ce conglomérat de populations désunis que certains, contre l’évidence, persistent à nommer le peuple français. Quel est le risque encouru par les idées dissidentes ? Se rétracter sur elles mêmes selon François Bousquet : « l’entre soi n’est jamais bon ». Que faire ? Pénétrer les médias de grand chemin ? À ce titre il souligne le principal danger de toute stratégie d’entrisme : on commence par avoir la stratégie de ses idée et on finit par épouser les idées de sa stratégie. La dissidence s’est laissée enfermer dans une spirale du silence qui équivaut à une mort sociale et politique. Pour lutter contre cette apathie il faut redevenir visible. 
    « Cherchons la lumière, quittons nos catacombes, fuyons les arrières salles. Nos vies ne sont pas menacées, la protection de leur intégrité physique ne nécessite pas une clandestinité qui conforterait le zèle prophylactique de notre adversaire, il est vain d’espérer quoi que ce soit ; nous ne sortirons pas de cette condition spectrale qui nous condamne à mener des existences souterraines, parallèles, fuyantes, exilés en notre propre pays, ombre parmi les ombres ». Et pour cela, il faut faire notre coming out, refuser le rôle de paria que l’oligarchie nous attribue, s’afficher tels que nous sommes sans craindre l’hystérie des ligues de vertu qui ne sont que le masque avantageux de l’ennemi. Courage ! manuel de guérilla culturelle, Édition de La Nouvelle Librairie.
     
     
    François Bousquet sous les cameras de Sputnik où il est  interrogé par Édouard Chanot. Selon Bousquet nous avons perdu sur tous les tableaux, il convient donc de repartir à zéro, sur de nouvelles bases en désertant cette névrose d’échec qui nous poursuit. Contrairement aux prétentieux de « droite » qui s’imaginent avoir gagné la guerre culturelle et croient le vrai pouvoir à portée de main, Bousquet fait un bilan sans appel. Mais il n’est nullement pessimiste pour autant. Belle démonstration : 
     
     
    Le site Boulevard Voltaire à la rencontre de François Bousquet pour un entretien dans les locaux de La Nouvelle Librairie sur son dernier ouvrage :
     
     
    Une bonne critique du livre de François Bousquet Courage ! Manuel de guérilla culturelle par Aristide Leucate. Il voit dans ce livre un manifeste, prolongement et complément idéal du testament spirituel de Dominique Venner, Un samouraï d’occident. Le Bréviaire des insoumis paru en 2013 chez Pierre-Guillaume de Roux. 
     
     
    L’émission de Thomas Hennetier sur l’antenne de Radio Courtoisie était ce mois-ci consacrée au livre de François Bousquet Courage. Manuel de guérilla culturelle. Il ébauche à grands traits une généalogie du courage dont il trouve les origines dès l’aube de la littérature européenne (Homère). Riche entretien émaillé de références littéraires :
     
     
    Alain de Benoist au festival Libropolis (Italie, octobre 2019) s’exprime sur l’anthropologie libérale et procède à une critique implacable de son concept de liberté qui avance en même temps que la marchandisation de tout l’existant, d’où l’inconsistance tragique des conservateurs libéraux qui ne peuvent se résoudre à considérer que la défense des valeurs traditionnelles ne peut se marier avec une idéologie (révolutionnaire selon Marx) qui ne cesse de détruire les valeurs qu’ils entendent conserver  :
     
     
    David L’Épée lit un extrait du dernier ouvrage d’Alain de Benoist Contre le libéralisme, la société n’est pas un marché (édition du Rocher, 2019) dans lequel il éclaire les relations de dépendance qu’entretiennent depuis plusieurs siècles le marché capitaliste et l’État-nation. Un rappel historique bienvenu pour sortir de la double illusion étatiste ou tout-marché :
     
     
    Pour Alain de Benoist Salvini, adulé par les foules italiennes, est un mauvais stratège. Il s’en explique sur Boulevard Voltaire :
     
     
    Michel Onfray dans une de ses dernières lettres hebdomadaires cuisine aux petits oignons Jean-Louis Bourlanges vrp de la non-Europe c’est à dire de l’Europe maastrichtienne, une Europe libérale-libertaire, immigrationniste, qui tourne le dos à la démocratie et qui pour ces raisons est en train de sortir de l’histoire. Il en profite également pour pour dire tout le bien qu’il pense des chaînes de radio et de télévision du service public :
     
     
    Michel Onfray encore qui fustige dans sa dernière missive, Convergence des luttes barbares, les macrono-mélenchonistes pour leur silence sur la lèpre qui s’abat sur la France. Il y prend notamment le parti de La Nouvelle Librairie vandalisée à deux reprises par ceux qui se prétendent antifa tout en en adoptant les  
    méthodes de terreur. « Ceux qui, à gauche, crient au loup fasciste ont bien raison, mais ils ont surtout tort de croire que la meute vit à droite : c’est chez eux que se trouve la tanière dans laquelle se reproduisent les petits… Que le fascisme menace, c’est un fait : mais il n’est pas là où ses amis et ses idiots utiles disent qu’il se trouve » écrit-il en conclusion :
     
     
    Dans Le Samedi Politique, émission d’Élise Blaise sur TV-L, on s’efforçait de comprendre le dessous des cartes permettant de rendre compte de la situation en Syrie après le retrait des troupes américaines, l’intervention turque puis les accords entre Poutine et Recep Tayyip Erdogan. Richard Labévière, rédacteur en chef du site ProcheetMoyen-Orient.ch décrypte avec réalisme ce capharnaüm, secondé par le colonel Alain Corvez, consultant en stratégie internationale :
     
     
    Article de Richard Labévière sur le site Proche & Moyen-Orient. Il y examine l’histoire des régions kurdes de Syrie depuis le mandat français et en vient à relativiser le Rojava, zone fétiche de la presse occidentale. Pour lui le PYD qui administrait il y a quelques jours encore le Rojava est comparable à l’UCK du Kosovo, une mafia maquillée par les Américains en valeureux résistants nationalistes albanais :
     
     
    Alain Finkielkraut invité de la matinale de Sud-radio. Il y exprime ses opinions (modérées) sur le voile, le PMA et la GPA, sur les pseudo « réactionnaires » et la censure, la criminalisation de la nostalgie. En bref il faut défendre « le droit des Français à la continuité historique » et prendre des mesures face à «l’islamisation de la France ».
     
     
    Alain Finkielkraut recevait le 26 octobre dans son émission Répliques de France-culture sur les enjeux de la bioéthique Sylviane Agacinski, philosophe libérale mais opposée à la société de marché et pour cette raison hostile à la PMA et à la GPA. Figure également au sommaire de l’émission Frédéric Worms. Le point de vue de Worms, membre de la commission de bioéthique, est celui de l’approbation comme toujours, pourrait-on dire, chez ceux qui appartiennent à cette commission. Les points de vue de Finkielkraut et d’Agacinski, plus prospectif, sont également les plus intéressants : 
     
     
    Au micro de France Inter la journaliste Sonia Devillers dresse une liste noire des mal pensants qu’il convient de faire taire. Réaction de l’OJIM :
     
     
    Une explication simple mais radicale des raisons qui animent, ou devraient animer, les identitaires européens dans leur combat pour le droit des populations locales à persévérer dans leur être. À l’heure des grandes migrations, non plus d’individus isolés mais de peuples entiers, il faut effectivement choisir entre l’identité et le remplacement. Court article de Nicolas Faure sur le site de la Fondation Polémia :
     
     
    Dans un article du site d’Éléments Jean-Michel Vivien salue le retour des Indo-Européens sur la scène universitaire française après une trop longue éclipse  due à de sombres machinations idéologiques. On retiendra notamment le nom de l’archéologue Jean-Paul Demoule qui a largement contribué pour d’obscures raisons à démonétiser cette discipline. Malheureusement il s'agit d'un non-linguiste doublé d’un non-généticien, les deux domaines majeurs qui permettent d’appréhender le phénomène indo-européen dans toute sa complexité. Dans un brève recension des dates marquantes de cette renaissance Vivien note la parution en mars 2019 du superbe numéro de Nouvelle Ecole consacré à « La paléogénétique des indo-Européens » dossier complet basé sur la synthèse de plusieurs dizaines d’études récentes émanant des plus prestigieuses universités du monde occidental:
     
     
    Tomislav Sunic est un intellectuel croate de grande culture, ancien professeur de sciences politiques aux États Unis où l’avait conduit son anticommunisme à l’époque titiste, devenu ensuite diplomate au service de l’État croate indépendant. Il développe avec mesure une théorie comparée du « système » et du « régime » montrant que si le régime a changé dans la plupart des ex-pays de l’Europe de l’est il n’en fut pas de même du système resté globalement le même après la chute du mur. Le recyclage a permis à la gauche divine et à ses valeurs de se maintenir à peu près partout au pouvoir servie par l'idéologie propagée par l’Union européenne. Ce premier entretien s’inscrit dans une série de 5 qui doivent célébrer la chute du communisme il y a trente ans. À voir sur TVL :
     
     
    Sylvain Tesson auteur panthéiste à contre-courant du progrès et de la laideur moderne récompensé par le prix Renaudot pour son dernier livre La panthère des neiges. À ce propos on lira avec attention les très justes réflexions de Pascal Mottura parues sur le site de l’Inactuelle, Revue d’un monde qui vient. Le site, très riche, est animé par Thibault Isabel :
     
     
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  • La revue de presse d'un esprit libre... (46)

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    La revue de presse de Pierre Bérard

    Au sommaire :

    François Bousquet livre un bref entretien à Boulevard Voltaire où il fait le bilan d’une année très riche pour La Nouvelle Librairie et où il place aussi cette librairie dans le cadre plus large du combat culturel. « Au coeur du Quartier Latin, nous sommes aussi la librairie de la France périphérique » déclare-t-il crânement, plaçant ainsi cette initiative au cœur d’un projet de reconquête des esprits :

     
     
    Dans une tribune accordée au Figaro VoxFrançois Bousquet rédacteur en chef d’Éléments, décrit l’éruption des gilets jaunes comme la coagulation d’une colère jusqu’alors disséminée. 
    « Baissez les prix et le mépris » tel était le mot d’ordre de ces parias de la République. Formule concise et qui fait mouche dans laquelle 75% des Français se reconnaissaient. La France périphérique se mêlait enfin d’entraver le développement de la France mondialisée et diversitaire.  L’Élysée en a tremblé de stupeur puis de panique. Jusqu’à ce que les gauchistes, qui avaient jusque là méprisé ces « ploucs », en viennent à s’emparer de ce mouvement  pour le saborder de l’intérieur, conformément à la mission que leur a toujours assigné l’histoire  :
     
     
    À propos du conflit qui oppose les États-Unis à l’Iran autour du détroit d’Ormuz Richard Labévière se livre à un tour d’horizon passionnant. La fiabilité de ses informations rend d’autant plus sûres ses analyses et il y a tout lieu d’accorder crédit à l’enchaînement des décisions et contre-décisions ubuesques du Docteur Folamour de la Maison Blanche qu’il nous décrit par le menu : 
     
     
    Le Cercle Henri Lagrange interroge l’historien Philippe Conrad sur les origines et le cheminement de la pensée « nationaliste » depuis la révolution française et pose la question de ses possibles évolutions dans les années à venir avec la métamorphose progressive de ce courant vers des vues plus identitaires et européennes. Un entretien très intéressant :

    https://www.youtube.com/watch?v=btkB9MU7dPU&fbclid=IwAR2_0mau_Y4nR5xEhKQ2HHhJwVEb95Sev1eIzybWk7VVMadqzUOviv1W9LA

     
    Régis Debray présente son livre « Un été avec Paul Valéry » sur France culture. Pour l’essentiel une critique de l’UE, objet non identifié qui parle au nom de l'Europe :
     
     
    L’Université d’Evergreen dans l’État de Washington est le théâtre loufoque de la dérive d’un certain « progressisme » aux États-Unis. Ces bouffonneries de plus en plus répandues illustrent à merveille le paradoxe d’un égalitarisme se retournant contre lui même pour célébrer la dictature de toutes les minorités. C’est Ubu roi qui pointe sa trogne obscurantiste pour faire passer le sens commun pour un résidu de stéréotypes à congédier ou des préjugés à déconstruire jusqu’à « démasquer » de misérables professeurs qui avaient cru pouvoir jouer le jeu afin de se concilier leur public. Vidéo effarante de ce qui  s’installe en Europe même où  l'on voit ses linéaments se profiler chaque jour un peu plus, avec le consentement, souvent par lâcheté, des autorités académiques. La coalition bigarrée qui a pris le pouvoir dans les universités américaines de sciences humaines, armée de concepts frauduleux qui viennent cogner tout ce que les sciences dures nous apprennent est sans doute la figure de ce que l’avenir nous réserve. Ce qui vérifierait le principe selon lequel le mandarinat par son enseignement est bien le garant de la fabrique du consentement diversitaire :
     
     
    Témoignage de Frédéric Pierucci auprès de Thinkerview. Dans son long monologue cet ancien haut cadre d’Alstom passe rapidement sur sa détention de 25 mois dans les prisons américaines en otage du département d’État. Au terme de la procédure les 2/3 d’Alstom sont rachetés par Général Electrique dans l’indifférence des pouvoirs politique et avec la tacite complicité de Macron,  ministre de l'économie. Ainsi les turbines qui équipent notamment notre force de frappe et nos centrales atomiques passent à « l’ennemi ». Une véritable forfaiture … 
    Nombreuses autres révélations sur notre dépendance naïve vis à vis des USA par la biais de l’extraterritorialité du droit américain dans le témoignage de cet authentique patriote français : 
     
     
    Plutôt décoiffante l’interview d’Arnaud Montebourg par Thinkerview ! Il y traite de l’absence de politique industrielle française et de la guerre économique que nous infligent les États-Unis souvent secondés par une cinquième colonne française haut placée :
     
     
    Arnaud Montebourg dans une audition devant le sénat reprend et précise ses arguments. Tant que l’UE sera paralysée par la nécessité du vote unanime de ses 27 participants, elle ne pourra pas lutter efficacement contre l’extraterritorialité des lois américaine puisque ses membres ont des intérêts nationaux divergents. Dans ces conditions dit-il, il ne faut pas attendre comme Godot que l’Union Européenne veuille bien nous défendre, mais recourir dans l’urgence à une stratégie nationale avant que des pans entiers de notre dispositif industriel ne soit racheté ou mis à terre. 
    Dans cette affaire l’Union ne nous défend pas; bien au contraire elle nous désarme. Dans cette même vidéo l’ancien ministre socialiste se prononce également contre la privatisation des aéroports 
    de Paris :
     
     
    Le patrimoine industriel français vendu à la découpe. La grande braderie se poursuit… Tribune de Laurent Izard à lire en connexion avec les références précédentes :
     
     
    Un exemple supplémentaire des tergiversations françaises afin de protéger nos données sensibles qui demeurent à disposition de nos « alliés » américains :
     
     
    Dans un tribune très intéressante de Marianne Caroline Galactéros déclare sans embage que « se rapprocher de la Russie n’a jamais été aussi urgent pour la survie de l’Europe » allant ainsi à l’encontre d’une doxa bien enracinée chez les hommes et femmes politiques de notre continent. La présidente du pôle français de géopolitique GEOPRAGMA nous livre une chronique de politique internationale qui puise au meilleur du renseignement sur les rapports de force. Un point reste à interroger, elle persiste à voir dans l’Union européenne un acteur possiblement souverain, ce que tous ses agissement ont jusqu’à présent démenti  :
     
     
    Dans une interview accordée le 19 août à Hadrien Désuin Caroline Galactéros développe ses vues concernant les relations entre l’Europe, la France et la Russie. Titre de l’entretien : « Isoler la Russie pour complaire à notre grand allié était un calcul stupide ». Selon elle, tant que notre président ne s’affranchira pas des réseaux néoconservateurs qui noyautent son administration comme celle de Donald Trump rien de neuf ne pourra intervenir. Ces réseaux qui véhiculent une conception fossilisée en désignant la Russie comme ennemi principal de l’Europe et négligent de ce fait de véritables forces actives représentent un authentique danger pour l'avenir d’une hypothétique Europe-puissance. Elle plaide enfin pour que nous cessions de nous payer de mots et que nous ayons le courage suffisant pour abandonner notre statut de vassal de l’Amérique. « Oser désobéir, prône-t-elle, et tenir. Ce serait là un grand coup donné dans la fourmilière de nos inconséquences collectives et une véritable révolution stratégique pour l’Europe, son premier pas dans le monde des adultes, sans brassards, sans bouée, sans harnais ! Qu’attendons-nous ? » :
     
     
    Texte de 2016 où Christopher Gérard célèbre avec éclat le sens tragique de ce que fut le paganisme européen avant de devenir à l’époque contemporaine un néo-paganisme folklorisé que n’habite plus aucun souffle spirituel :
     
     
    Emission Répliques de 2019 dans laquelle Alain Finkielkraut, en compagnie de René de Ceccatty (traducteur) et d’Olivier Rey (philosophe et mathématicien), s’interroge sur la véritable identité 
    métapolitique de Pier Paolo Pasolini qui avait, disait-il « un amour infini pour les gens ». Connu en France comme un cinéaste prolifique, Pasolini fut également un poète et un romancier qui toujours 
    ferrailla contre la modernité et la société de consommation dont il disait « la fièvre de consommation est obéissance à un ordre non énoncé ». 
    La parution de Chaos : contre la terreur  (RN éditions 2018), recueil d’articles parus entre 1968 et 1970 est l’occasion de la présente discussion. Comme de nombreux intellectuels de son époque Pasolini faisait vibrer un non définitif au système en place, mais ce non avait quelque chose de singulier dans la mesure où il était obnubilé par le sentiment nostalgique de la perte définitive d’un monde fait de différences culturelles innombrables. Il anticipait l’ethnocide, véritable cataclysme anthropologique, au bout de ce cheminement mortifère. 
    Pasolini n’était nullement progressiste; au contraire pourrait-on dire puisqu’il voulait la révolution pour sauver le passé. C’est sur ce non singulier que se prononcent les participants de l’émission et en 
    particulier un Olivier Rey particulièrement brillant et original dans son approche de l’intellectuel contestataire :
     
     
    Le site de l’emission précédente rappelle très opportunément les coordonnées de l’article paru sur L’inactuelle qui est une interview d’Olivier Rey par Thibault Isabel à propos de sa préface de Chaos : contre la terreur :
     
     
    À l’encontre des esprits irrationnels qui entendent soutenir que le réchauffement actuel des climats n’aurait rien à voir avec une cause anthropique, soit pour délester le néo-libéralisme de ses responsabilités, soit pour invoquer un imaginaire « complot mondialiste », ces études parues récemment dans Nature Geoscience et dans Nature infligent un cruel démenti à ces théories abracadabrantesques  :
     
     
    Conférence de 2017 d’Emmanuel Prados, chercheur à l’INRIA, sur l’effondrement. Après avoir présenté les analyses scientifiques décrivant les plus saillants des mécanisme en cours, le scientifique s’interroge 
    ensuite sur la situation actuelle dans nos sociétés. Tout concorde à vérifier l’hypothèse d’un effondrement global dans les années à venir comme le prévoyait les rapport Meadows. Cela est-il inéluctable ? 
    Pouvons-nous agir efficacement afin de reculer ou d'annihiler cette échéance ? Il semble bien que non… Remarquable intervention :
     
     
    Peut-on avoir à la fois des racines et des ailes ? Autrement dit, est-il possible de concilier le cosmopolitisme et l’enracinement ? Réponse Françoise Bonardel, professeur émérite de philosophie des religions à l’Université Paris I panthéon-Sorbonne :
     
     
    Première partie d’un article de L’Iliade consacré à la permanence de la tradition du champ à l’assiette en Alsace. Bon article malgré certains oublis (le houblon et la tradition brassicole de la région) :
     
     
    Un plaidoyer bienvenu  pour les statistiques ethniques en France proposé par les Identitaires :
     
     
    Le site De Defensa reproduit un article du journaliste irlandais Robert Bridge qui, citant Isaiah Berlin et Johan Gottfries Herder, illustre les conséquences destructrices pour nos société de la conjonction d’une immigration de masse et d’une réduction de la pensée à un politiquement correct devenu hégémonique :
     
     
    La fraude sociale des personnes nées à l'étranger. Un tonneau des Danaïdes évalué à 14 milliards d’euros sur lequel pèse une véritable omerta, article d’André Posokhow paru sur le site de la Fondation Polémia :
     
     
    Renaud Camus ayant été à nouveau mis en cause dans la récente tuerie d’el Paso (États-Unis), il répond vertement à une journaliste de Die Welt sur le syntagme de « Grand remplacement » et ses 
    pseudo-conséquences :
     
     
    Paul-François Paoli qui vient de publier sa biographie intellectuelle Confession d’un enfant du demi-siècle aux éditions du Cerf est interrogé à ce propos par Le Figaro. Titre de sa chronique « La gauche est devenue le camp du conformisme, le conservatisme celui de la transgression » :
     
     
    Pris dans la nasse de la culpabilité collective nombre d’Européens demeurent taraudés par les crimes de l’esclavagisme et de la colonisation. Dans cet article Alexis Brunet  démontre à ces esprits faibles rongés par la moraline qu’il n’est nullement nécessaire d’expier des « fautes »  qu’ils n’ont pas commises. À moins que l’on en tienne pour une conception essentialiste des populations ce qui dans ce cas, voudrait également dire que tous les Arabo-musulmans seraient taxés éternellement d’une traite qui a duré beaucoup plus longtemps  que la traite occidentale et s’est accompagnée du fait de la castration des noirs d’un nombre beaucoup plus élevé de victimes :
     
     
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  • Syrie: mensonges et crimes d’état...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous Le samedi politique de TV Libertés, présenté par Élise Blaise, qui, le 14 avril 2018, recevait Richard Labevière, journaliste, consultant international et spécialiste du Proche-Orient, pour décrypter les choix de nos gouvernants dans la crise syrienne. Richard Labevière a récemment publié un excellent essai intitulé Terrorisme, face cachée de la mondialisation (Pierre-Guillaume de Roux, 2016)...

     

                                      

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  • La revue de presse d'un esprit libre... (40)

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    La revue de presse de Pierre Bérard

    Au sommaire :

    • Le grand remplacement : complot, fantasme ou réalité ? Édouard Chanot répond par un modèle de chronique vidéo. En moins de 10 minutes il fait le tour du problème avec une limpidité et un sens remarquable de la pédagogie :

     
    En Belgique comme ailleurs les immigrationnistes qui détiennent tous les leviers de l’information dissimulent à la population les chiffres d’une immigration dont ils chérissent pourtant les effets. Le sénateur de centre-droit 
    Alain Destexhe rend compte de cette réalité aussi paradoxale qu'incontestable dans une tribune du Figaro :
     
     
    Du même auteur, Alain Destexhe, cette analyse concernant la Belgique toujours où 70% de la population est opposée à la poursuite de l’immigration. Celle-ci est cependant frénétiquement soutenue par les élites et le parti des médias qui n’hésitent pas à user des totems issus de la période de l’Occupation pour imposer leur point de vue. « Rafle », « armée des ombres », « nouveaux Justes » sont convoqués de manière à assimiler les migrants à de nouveaux juifs, alors que nombre d’entre eux sont depuis l’enfance biberonnés à l’antisémitisme… Le parti des médias, on le voit, ne s’embarrasse pas de subtilités. Jusqu’où ces apprentis-sorciers pousseront-ils la bienveillance vis à vie de leurs protégés ? :
     
     
    Troubles dans la sociologie. En effet certains sociologues, très minoritaires, s’inquiètent de ce qui leur apparaît comme un dévoiement de leur discipline par l’irruption dans leur champ d'une « sociologie critique » devenue majoritaire depuis l’époque Bourdieu. Alors qu’auparavant la contestation des conclusions de la sociologie (culture de l’excuse) provenait de philosophes ou de journalistes, désormais elle est issue des rangs mêmes de la discipline. Loin d’être une simple querelle de chapelles cette controverse interroge l’intelligibilité de notre monde. La dernière émission d’Alain Finkielkraut (Répliques) opposait le bourdieusien militant Marc Joly à Nathalie Heinich qui réfute la confusion de la sociologie avec des approches politiques engagées (critique réductrice de la domination et des dominants, toujours coupables, au nom des intérêts des dominés réputés innocents même lorsqu’ils sont coupables) et rappelle l’importance de la culture au sens anthropologique dans l’appréciation des faits sociaux :
     
     
    Chronique pleine d’ironie de Philippe Bilger à propos de la ministre de la « culture censurée » qui se rétracte à la première objurgation d’individus regroupés dans des associations de nuisance à prétention antiraciste. Faudra-il pour les satisfaire renoncer à tout un pan de notre héritage culturel qui a le malheur de leur déplaire et faire pénitence ad vitam aeternam pour avoir osé s’en réclamer ? Le cas Maurras, après celui de Céline, est à cet égard symptomatique quoi qu’on puisse penser de ce personnage :
     
     
    Journaliste et écrivain Richard Labévière présente un document inédit d’une diplomate russe offrant un point de vue différent de celui auquel nous ont accoutumé les médias de grand chemin sur la crise syrienne et la bataille d’Alep :
     
     
    Bonne analyse de Pierre Brunet à propos de l’offensive lancée par le président turc Recep Tayyip Erdogan sur la zone kurde d’Afrin (Syrie). Sérieux avertissement pour l’OTAN qui voit ses deux principales armées (États-Unis et Turquie) se précipiter dans un face à face qui pourrait conduire à la fragilisation de l’alliance, sinon à sa disparition de fait :
     
     
    Pour Gilles Richard auteur chez Perrin de l’ « Histoire des droites en France. De 1815 à nos jours », le centre et l’extrême droite sont de simples fictions. Dans le paysage politique actuel où la question nationale a pris le dessus sur tout autre problématique, l'interrogation est la suivante : « Est-ce que la France demeurera une nation souveraine, ou bien est-ce qu’à terme, elle se fondra dans une entité plus grande, intégré, l’Union européenne ? Le clivage principal est devenu celui-ci… ». Il distingue deux niveaux d’analyse, celle qui concerne les familles politiques (idée) et celle qui s’attache aux partis (organisation) qui ont leur propre logique. Dans la configuration actuelle il discerne deux grandes familles de droite, celle des néo-libéraux et celle des nationalistes attentifs aux spécificités de chaque peuple. L’entente, déclare-t-il, est impossible entre ces deux familles. En réalisant l’unité des néo-libéraux de droite et ceux de gauche Macron devrait obliger Wauquiez à purger son parti des libéraux qui y demeurent encore, mais en a-t-il la volonté ? Il conclue en soulignant que ni les libéraux ni les nationaliste n’ont de réponses à ce qui taraude notre devenir : la question écologique :
     
     
    Les propos de l’homme d'affaires Robert Bourgi (qui a fait fortune dans le marigot de la France-Afrique) dans l’émission de BFM intitulée « Qui a tué François Fillon ? » donnent un aperçu des pires maux de la vie politique française : un cocktail de batailles d’ego, de rancoeurs et de vengeance personnelles dans lesquels s’anéantit toute idée de bien commun et d’intérêt général. Selon Maxime Tandonnet le déclin de la culture et de l’intelligence politique, autrement dit l’impolitique, est au centre du grand malaise touchant en premier lieu les élites dirigeantes et médiatiques :
     
     
    Contrairement à ce que proclame la propagande macronienne la France n’est pas « back », mais « out » selon Richard Millet qui excipe toutes sortes de raisons dont la principale est la médiocrité, voire le grotesque de son 
    personnel politique. Selon lui « Ce qui reste de la France relève donc de la muséification et de la disneylandisation ». Ce bilan n’est-il pas un brin trop doloriste ? :
     
     
    En quelques minutes Éric Zemmour démonte les mécanismes de la mondialisation. Plus de 80% de la richesse crée en 2017 ne profite qu’à une très mince oligarchie, et cela dure depuis des décennies. Le processus est simple : exploiter les pauvres des pays pauvres pour fabriquer des produits bas de gamme qu’achètent les pauvres des pays riches en le payant de leurs emplois. Et pour les emplois non délocalisables (bâtiment, restauration, entretien) des pays riches, ces mêmes oligarchies alimentent une immigration pléthorique qui a l’avantage de maintenir un taux de chômage élevé et de faire ainsi pression à la baisse sur les salaires, 
    avec le soutien paradoxal des syndicats et des « humanistes compassionnels », dont l’action est guidée par ce qu’il leur reste d’internationalisme. On le voit : la plus value fait quelques heureux et des masses de miséreux : 
     
     
    Entretien captivant, en deux parties, du romancier Patrice Jean avec la revue Philitt à propos de son roman paru en 2017 « L’Homme surnuméraire ». Dans ce récit de mise en abyme, il met en scène un père de famille banal et sans histoire brimé par sa femme, sorte de Mme Bovary féministe et un personnage plus jeune travaillant à nettoyer la littérature de ses passages offensant le politiquement correct dans une maison d’édition qui affiche bien haut ses prétentions « humanistes ». 
     
     
     
    La dernière émission I-Média animée par Jean-Yves Le Gallou et Hervé Grandchamp revient largement sur l’affaire Théo et démonte les nombreux bobards auxquels elle donna lieu. Comme trop souvent, le rétablissement 
    des faits intervient tardivement lorsque l’effet de sidération des lecteurs, auditeurs et téléspectateurs a opéré. Remarquable séquence de résistance au formatage ambiant qui veut nous faire prendre des vessies pour des lanternes, les bandes de racailles pour des saints et les flics pour d’affreux voyous :
     
     
    En Russie orthodoxe les rituels d’origine païennes des Sviatki rendent compte de l’origine commune à tous les européens des sources de la spiritualité. Sources bien antérieures à la christianisation (période des 12 nuits de Noël, déguisements, visites etc…) :
     
     
    Philippe Marlière qui cosignait en juin dernier une tribune de soutien à Houria Bouteldja et anime un blog sur le site web de Mediapart crie son indignation sur Tweeter. Le motif lui en est fourni par l’ouverture du débat démocratique à de nouveaux intervenants. Si l’on en croit Marlière les seuls débats licites doivent donc être organisés entre interlocuteurs s'entendant tacitement sur leurs conclusions. Toute opinion critique étant soustraite à la discussion. Le pluralisme ainsi jeté aux orties, explique dans un large mesure l’épuisement de la doxa contemporaine dénuée de curiosité et son psittacisme désespérant. Aux dernières nouvelles les vigilants l’ont encore emporté et la Fondation Feltrinelli annule ses invitations. Nous vivons une époque formidable :
     
     

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