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raison

  • Ordre, force et raison, les bases de tout progrès véritable ?...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous une nouvelle vidéo d'Ego Non qui évoque la pensée de Charles Maurras au travers d'un de ses premiers textes intitulé « Trois idées politiques ».

     

     

                                                 

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  • L'invention du progrès...

    Professeur de droit et spécialiste de l'histoire des idées et des mentalités, déjà auteur d'une Histoire de la politesse de la Révolution à nos jours (Flammarion, 2006) et d'une Histoire du snobisme (Flammarion, 2008), Frédéric Rouvillois vient de publier aux éditions du CNRS L'invention du progrès (1680 - 1730).

     

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    "Entre 1680 et 1730 se produit, en France et en Angleterre, un événement décisif dans l’aventure intellectuelle de l’Occident : la formulation systématique de l’idée de Progrès. L’idée selon laquelle le savoir et la technique, mais aussi la raison, la moralité, le bonheur, le langage et les institutions publiques sont inéluctablement voués à se perfectionner au cours du temps, d’une façon à la fois nécessaire et perpétuelle.


    Cette « invention du Progrès », qui prend place entre la Querelle des Anciens et des Modernes et le début des Lumières, va bouleverser la
    manière dont on envisage l’histoire, la place que l’homme y occupe et ce qu’il peut y réaliser. Sous les auspices de Bacon, de Campanella et de Malebranche, les lecteurs de Fontenelle et de l’abbé de Saint-Pierre finissent ainsi par prendre au sérieux le slogan cartésien, « se rendre comme maîtres et possesseurs de la nature », avant de  prendre au mot la promesse de la Genèse, « Vous serez comme des Dieux ».

    Si l’événement est décisif, ce n’est donc pas seulement pour l’époque, c’est pour les siècles à venir, et spécialement pour le XIXe siècle, qui fera du Progrès son mythe fondateur, et pour le XXe siècle, qui en expérimentera le côté sombre – lequel, inhérent à la logique même de l’idée de Progrès, se trouvait déjà en germe dans les écrits des contemporains de Louis XIV."

     

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  • La nouvelle raison du monde...

    Publié en 2009 aux éditions de La Découverte, La nouvelle raison du monde - essai sur la société néolibérale, de Pierre Dardot et Christian Laval, reparaît au format poche chez le même éditeur. Nous reproduisons ici la recension qu'avait Alain de Benoist de ce livre dans la revue Eléments.

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    L'ORDRE NÉOLlBÉRAL

    Ceux qui croient que la crise financière actuelle sonne le glas du libéralisme se trompent. Ceux qui ne voient dans le néolibéralisme qu'une idéologie (l'« idéologie du capitalisme libéré de toute entrave») relevant avant tout de l'individualisme se trompent tout autant. Le néolibéralisme actuel est à la fois autre chose et beaucoup plus que cela. En ordonnant tous les rapports sociaux au modèle concurrentiel du marché, il constitue une norme de vie, et plus précisément une forme de rationalité s'imposant au « gouvernement de soi». Loin de se confondre avec la vieille vulgate du « laisser-faire» propre au libéralisme du XVIIIe siècle, le néolibéralisme (dont on doit rechercher l'origine dans le Colloque Walter Lippman de 1938) ne prône pas un illusoire retour à l'état naturel du marché (il ne se réclame pas d'une ontologie de l'ordre marchand), mais la mise en place volontaire d'un ordre mondial de marché impliquant une transformation radicale de l'action publique qui tend à restructurer, non seulement l'action des gouvernants, mais la conduite des gouvernés eux-mêmes. Bons lecteurs de Michel Foucault, Pierre Dardot et Christian Laval montrent de façon convaincante que le but ultime est d'amener l'individu à produire un certain type de rapport à soi. Le principe de la «gouvernementalité entrepreunariale» (la « bonne gouvernance » ) est que l'individu est tenu, tout comme l'État, de se considérer comme une entreprise à gérer et un capital à faire fructifier. L'effacement par les principes du management de la distinction entre la sphère privée et la sphère publique érode alors jusqu'aux fondements de la citoyenneté et de la démocratie. À cette rationalité désormais dominante, véritable dispositif stratégique global, les auteurs opposent, au terme d'une étude historique de haut niveau, des refus et des « contre-conduites» relevant de ce qu'on pourrait appeler la « raison du commun». L'un des meilleurs livres parus à ce jour sur le sujet.

    Alain de Benoist (Eléments n°132, juillet-septembre 2009)

     

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  • Critique de la déraison pure...

     Avec Critique de la déraison pure - La faillite intellectuelle des nouveaux philosophes et de leurs épigones, publié chez Bourin éditeur, Daniel Salvatore Schiffer, philosophe et essayiste, sonne la charge contre les Glucksmann, BHL et autres nouveaux philosophes qui occupent le paysage médiatique depuis plus de trente ans. Curieusement, l'auteur a rencontré quelques difficultés pour faire publier ce livre, qui, initialement, devait sortir aux éditions Mille et une nuits... 

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    "Fin des années 1970 : les « nouveaux philosophes » envahissent les médias. Ils s’appellent André Glucksmann, Maurice Clavel, Jean- Marie Benoist, et surtout Bernard-Henri Lévy. Ils seront bientôt suivis d’amis proches sur le plan idéologique dont, au premier rang, Alain Finkielkraut et Pascal Bruckner. Trente ans plus tard, que reste-t-il de leur réflexion ? Si les membres de ce courant ont incontestablement marqué la scène publique française, leur héritage fait débat sur le plan philosophique. C’est sur ce terrain que Daniel Salvatore Schiffer a choisi d’exercer son regard critique.
     

    Essai aux accents pamphlétaires, Critique de la déraison pure, référence directe au maître ouvrage d’Emmanuel Kant, dresse un bilan cinglant de la pensée léguée par les « intellectuels médiatiques ». Loin de se borner à la mise en cause de leurs postures, ce livre engage, pour la première fois, une réflexion de fond sur les dérives et les manipulations logées au cœur de leur philosophie."

     

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