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  • Rachida Dati : la grande imposture en route vers 2027 ?...

    Personne n'avait vu arriver arriver Emmanuel Macron avant 2016. Il n'est donc pas interdit d'imaginer un candidat surprise pour l'élection présidentielle de 2027, promu par le système et ses nombreux relais médiatiques  pour empêcher une victoire désormais possible du camp populiste. Dans ce texte cueilli sur Polémia, Jean-Yves Le Gallou évoque l'hypothèse, crédible, d'une mise sur orbite de Rachida Dati. 

     

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    Rachida Dati : la grande imposture en route vers 2027 ?

    L’arrivée de Rachida Dati dans le gouvernement Attal a été survendue. Ce n’est ni une femme de droite, ni une réussite de la « méritocratie républicaine ». C’est un produit « people » issu de la « diversité ».

    Promotion à la faveur et non par la méritocratie républicaine

    Elle a été nommée magistrate sans passer de concours et doit toute sa carrière à l’intrigue et à la faveur. Elle s’est toujours montrée inapte à maitriser le moindre dossier que ce soit comme conseiller ministériel, comme ministre ou comme député européen.

    Rachida Dati, sûrement pas « une femme de droite »

    Ministre de la justice de 2007 à 2009 son principal bilan est d’avoir réformé la carte judiciaire ce qui n’a rien changé d’essentiel au fonctionnement laxiste de la justice. Elle s’est intéressée à quelques coups médiatiques – comme la création d’un contrôleur des lieux de liberté – mais non au fond qu’elle n’a jamais maitrisé et qui a été alors repris en main par le secrétariat général de l’Elysée. Maire du VIIe arrondissement de Paris où ont eu lieu beaucoup de manifestations de La manif pour tous, elle s’est bien gardée d’y participer et s’est ralliée à la loi Taubira.

    Un symptôme de la peopolisation de la politique

    Rachida Dati est « people ». Elle est « cash ». Elle est « bankable », plus que bien des actrices, dans les médias, où elle fait de l’audience et dans la presse « people » qu’elle nourrit de ragots. Elle dévoile aussi sa vie privée. Entre ses revendications d’indemnités pour la paternité de sa fille Zohra auprès d’un casinotier milliardaire.  Ou l’évocation de harcèlements scolaires dont la même Zohra aurait été victime pour obtenir de Brigitte Macron la scolarisation de sa fille à Franklin. Le tout raconté dans Voici.

    Rachida Dati et la cape d’immunité de la « diversité »

    Mal à l’aise sur les dossiers de fond qu’elle ne connait pas faute de travail, Dati utilise la cape d’immunité de la « diversité » quand elle est mise en difficulté. Dans leur excellent livre Belle ami, les journalistes Michaël Darmon et Yves Derai ont bien décrypté son manège : « son tempérament tient lieu de compétence, son origine de viatique » […] « elle refuse qu’on la désigne comme une beurette, adjurant les commentateurs de ne tenir compte que de ses résultats professionnels [mais]elle dénonce des relents de xénophobie et les procès en illégitimité dès que son bilan est mis en cause ». Elle a été sélectionnée par le Club Le siècle comme icône de la diversité et a cofondé le club XXI e siècle d’autopromotion de la « diversité » et instrument du Grand Remplacement des élites.

    Super lobbyste

    Rachida Dati par ses fréquentations comme par sa stratégie a toujours été proche de grands intérêts privés et de puissances étrangères. Directrice juridique du Conseil général des Hauts de Seine en 2006 elle a fait valser l’anse du panier et fourni de nombreux marchés publics aux grands cabinets d’avocats. Devenue avocate elle-même elle entretient de nombreux liens d’affaires qui lui valent une mise en examen dans l’affaire Renault/Ghosn pour 900 000 euros d’honoraires imparfaitement justifiés. Ses éloges dithyrambiques du roi Mohamed VI dans L’écho du Sahara et ses liens avec le Maroc posent question. Tous comme ses relations avec le Qatar ou l’Azerbaïdjan.

    Un produit si parfait…

    Dati est divine ! Pour les naïfs qui croient au conte de fées, c’est la petite fille méritante qui s’est hissée à la force du poignet malgré le « racisme systémique ». Pour les gogos : c’est une politique énergique, courageuse et de droite ! Pour l’oligarchie elle est doublement parfaite : elle dépend des médias et des lobbys. Sous ses (faux) air d’indépendance elle est bien tenue. Derrière une insolence de façade, une soumission certaine.

    L’intrigante Rachida a déjà son plan de route : la mairie de Paris en 2026, l’Élysée en 2027. « Elle sera présidente de la République » avait prophétisé Nicolas Sarkozy. Le scénario est crédible. Conforme à la loi tragique de la Ve République selon laquelle le président n+ 1 est pire que le président n.

    Jean-Yves Le Gallou (Polémia, 17 avril 2024)

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  • Feu sur la désinformation... (463)

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un nouveau numéro de l'émission I-Média sur TV libertés consacrée au décryptage des médias et animée par Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia, et Lucas Chancerelle.

     

                                               

     

    Au sommaire cette semaine :

    Les images du jour : le héros français de l’attentat de Sydney et la cérémonie des JO en Grèce.

    Dossier du jour : le traitement médiatique du conflit entre l’Iran et Israël.

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    Pastilles de l’info :

    1) Les ciseaux de la censure : une conférence d’Orban et Zemmour annulée à Bruxelles
    2) Le bon Point Mainstream : Patrick Cohen épinglé par l’ARCOM pour ses propos sur Crépol
    3) Le super bobard : par ponctuation !
    4) Propagande, Propagande : Rachida Dati sponsorisée par Paris Match ?

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    Portrait piquant (en partenariat avec l’OJIM) : Frédéric Haziza, un journaliste très communautaire !

     

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  • Feu sur la désinformation... (459) : Ces oligarques milliardaires qui possèdent les médias...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un nouveau numéro de l'émission I-Média sur TV libertés consacrée au décryptage des médias et animée par Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia, et Lucas Chancerelle.

     

                                            

    Au sommaire cette semaine :

    L’image de la semaine : le traitement médiatique de la réélection de Vladimir Poutine avec le complotisme autorisé.

    Dossier du jour : une analyse des quelques milliardaires oligarques qui possèdent les médias français.

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    Pastilles de l’info :

    1) Décryptage : L’armée française en guerre contre la Russie ?
    2) Désintox : Violences à Marseille et émeutes à la Courneuve
    3) Carton rouge : un jeune militant RN tabassé
    4) La novlangue : Dati veut transformer un chien en kebab ?

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    Portrait piquant (en partenariat avec l’OJIM) : Bruce Toussaint.

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  • Feu sur la désinformation... (454) : CNews menacée de censure... Qui sera le prochain ?...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un nouveau numéro de l'émission I-Média sur TV libertés consacrée au décryptage des médias et animée par Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia, et Lucas Chancerelle.

     

                                                 

    Au sommaire cette semaine :

    L’image de la semaine : le traitement médiatique de la mort de “Saint” Robert Badinter, avec l’hommage obligatoire qui lui est consacré.  

    Dossier du jour : un décryptage de la censure de CNews par le Conseil d’Etat qui avait été saisi par Reporters sans frontières.  

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    Pastilles de l’info :

    - Décryptage : l’arrivée des migrants de Mayotte en métropole !
    - Les ciseaux de la censure : dissolution de La Citadelle et arrestation arbitraire après un hommage à Brasillach!
    - Ça décoiffe : Trump - Poutine, la guerre de l’influence et des médias
    - Carton rouge : Dati, ministre de l’inculture 
    - Le bon point mainstream : annulation d’un "spectacle" de Drag-queens à des enfants

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    Portrait piquant (en partenariat avec l’OJIM) : Pascal Praud, pour rendre hommage au présentateur vedette de CNews, qui permet un peu de pluralisme sur les ondes.

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  • Les snipers de la semaine... (267)

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    Au sommaire cette semaine :

    - sur Polémia, Johan Hardoy se paie Rachida Dati, politicienne ambitieuse, séductrice et sans scrupule...

    Rachida Dati, un itinéraire en trompe-l’œil

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    - sur Hashtable, H16 allume les bouffons sinistres qui nous gouvernent...

    Nos ministres ont du talent

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  • Ça balance !...

    Nous reproduisons ci-dessous un article décapant de Philippe Randa, cueilli sur Voxnr, et consacré aux différentes "affaires" qui défraient la chronique...

     

     

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    Roubignolles propres, tête haute

    Ça balance terrible… comme dans la célèbre chanson de Zanini, sauf que le salle de danse est différente : il s’agit du monde politique français et le tempo est rythmé : une dénonciation-délation-révélation par semaine. Georges Tron à peine chassé du gouvernement, c’est Luc Ferry qui accuse sur Canal + un ancien ministre d’avoir eu des relations pédophiles au Maroc. Sa prestation lui a aussitôt valu une volée de bois vert non seulement de la gauche qui se sent étrangement visée en général et de Jack Lang en particulier, alors qu’il n’a nommément désigné personne… mais également de son propre camp, d’Alain Juppé à Rachida Dati, de Dominique Paillé à François Baroin et Christian Jacob.

    Tous le somment de donner un nom ou de se rétracter, le menaçant sinon – et même de toute façon – de terribles représailles judiciaires…

    À croire finalement que ce n’est pas les déboires ancillaires de Dominique Strauss-Kahn ou les tripotages plantaires du Maire de Draveil qui vont ouvrir la boîte de pandore des vilaines pratiques sexuelles de nos politiques, mais bien plus sûrement les révélations de l’ex-Ministre de la Jeunesse, de l’Éducation nationale et de la Recherche de Jean-Pierre Raffarin.

    Il est certain que de telles accusations laissent planer le doute sur toute la classe politique, du moins celle qui est au Pouvoir depuis une trentaine d’années, gauche et droite confondues.

    Quel « Premier Ministre » a-t-il confirmé à Luc Ferry la partouze pédophile de “quel ministre” présent ou passé et en quelle année ? À cette question, une réponse est déjà terriblement révélatrice : le nombre de coupables potentiels et présumés… à défaut d’innocents présumés potentiellement coupables !

    Pour preuve, la réaction paniquée de Jack Lang “prêt à défendre son honneur devant la justice”, qui déclare au Figaro ne pas souhaiter se mêler de ces histoires pour l’instant (“Je m’exprimerai en temps et en heure. Cette affaire est tristement banale"), mais ajoutant aussitôt que “seront poursuivis pénalement tous ceux – journaux et personnes – qui mettront (son) honneur en cause.”

    N’importe quel quidam attirant ainsi l’attention sur lui se retrouverait immédiatement en garde-à-vue sous les quolibets des policiers, trop heureux à l’idée qu’on leur mâche à ce point leur enquête.

    Mais outre les indignations saugrenues de l’auto-proclamé “ministre éternel de la culture” en “éternel chômage ministériel” depuis une dizaine d’années, Luc Ferry a porté le fer rouge dans une plaie qui ne demandait sans doute qu’à s’ouvrir.

    Rétorquant qu’il n’a fait que relayer une information publiée dans le Figaro magazine du week-end précédent, il a surtout parlé de “bal des faux–culs”, propos qui n’auraient sans doute guère eu de retentissement s’il n’avait aussi prononcé ces quelques mots terribles : “Probablement nous savons tous, ici, de qui il s’agit…”

    Tous ? C’est-à-dire pas seulement les journalistes présents à l’émission, mais la classe politique UMPS. Tous au courant, tous silencieux… et donc tous complices ! Pour le ministre pédophile et ses frasques marocaines comme pour le “chimpanzé en rut”, ancien Président du FMI et ex-candidat à la Fonction Suprême sans que la “France politico-médiatique d’en haut” ne s’en soit jamais offusqué.

    Qu’importe alors que ce fut un homme de droite ou de gauche qui fut ou est actuellement Ministre dans un gouvernement de gauche ou de droite, aujourd’hui ou hier, on concevra aisément qu’il n’y a là aucune préoccupations idéologique, mais l’évidence même du pourrissement morale de la classe politique.

    Comment alors ne pas penser au “pourrissement moral” de notre voisine italienne – sur fond maffieux, elle – voilà quelques vingt ans. L’opération judiciaire “mani pulite” (mains propres) lancée en 1992 contre la corruption du monde politique italien abouti, souvenons-nous en, à la disparition de partis comme la Démocratie chrétienne (DC) et le Parti socialiste italien (PSI).

    L’arrestation de DSK, le limogeage de Georges Tron et la dénonciation d’un “ministre” pédophile, même fantôme – pour combien de temps ? – débouchant finalement sur une identique opération judiciaire française contre la débauche du monde politique français, pourrait bien être le prélude à la disparition de partis comme l’UMP et le PS…
    Alors, pourquoi pas une opération “Roubignolles propres”, en quelque sorte ! Voire “Roubignolles propres, tête haute”, si affinité !

    Philippe Randa (Voxnr, 3 juin 2011)

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