Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

police politique

  • La face cachée du PCF pendant la guerre...

    Les éditions Robert Laffont viennent de rééditer dans leur collection de poche l'essai de Jean-Marc Berlière et Franck Liaigre intitulé Liquider les traîtres - La face cachée du PCF 1941-1943. Les deux auteurs sont historiens et spécialistes du parti communiste. Ils ont déjà publié ensemble Ainsi finissent les salauds - Séquestrations et exécutions clandestines dans Paris libéré (Robert Laffont, 2012).

     

    Liquider les traïtres.jpg

    " Un des secrets les mieux gardés du Parti communiste français. Le PCF entretenait pendant l'Occupation une police politique – le détachement Valmy – chargée de l'assassinat des " renégats " et du châtiment des " traîtres ". Nul autre groupe d'action n'était aussi proche de la direction du Parti communiste clandestin, dont il constituait le bras armé. Sur ordre de Jacques Duclos, ces " cadres spéciaux " organisèrent à Paris des attentats spectaculaires, dont celui du cinéma Rex, et exécutèrent ou tentèrent d'assassiner plusieurs dizaines de personnes. La découverte et le dépouillement d'archives totalement inédites par les historiens Jean-Marc Berlière et Franck Liaigre ont mis en lumière l'existence de cette " Guépéou " du Parti. Ces documents ont permis aux auteurs de pénétrer les rouages méconnus du PC clandestin et, pour la première fois, de suivre au quotidien les policiers des RG dans la chasse implacable qu'ils menèrent contre ceux qu'ils appelaient " le groupe punitif communo-terroriste ". Une enquête historique par les maîtres du genre qui se lit comme un roman et tord le cou à quelques épisodes légendaires de la Résistance communiste. "

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!
  • Deuxième transfiguration...

    Nous vous avions signalé, l'année dernière, la publication de Transfiguration, de Szczepan Twardoch, aux éditions Terra Mare. Nous ne pouvons, à nouveau, que vous recommander la lecture de ce roman d'espionnage vertigineux, dont le héros entend se situer par delà le bien et le mal...

     

    Transfiguration.jpg

    Etonnant roman que ce mixte d'intrigue policière (le meurtre d'un prélat polonais après le coup d'état du général Jaruzelski) et d'analyse quasi anthropologique des services de sécurité communiste dans leur phase terminale. L'auteur suit pas à pas la carrière brisée net d'un esbek, officier du SB, la police politique polonaise et particulièrement du département IV, chargé d'infiltrer l'Eglise catholique. En fait cet esbek appartient aussi à une structure clandestine, interne au SB, composée de cadres qui, ayant compris qu'ils avaient perdu la guerre froide, préparent un habile processus de reconversion. C'est l'occasion pour Twardoch de nous livrer un tableau d'une cruelle précision, de la Pologne des années 80, comme des techniques utilisées par le SB pour retourner des ecclésiastiques (sélectionner des mous plutôt que de s'attaquer aux durs). l'auteur imagine que, dès les années 50, de jeunes agents dormants - les spahis - auraient été mis en place au sein de l' Eglise polonaise, discrètement poussés dans la hiérarchie jusqu'au moment de leur activation, au plus haut niveau. On songe à un Vladimir Volkoff (dans une version évidemment russophobe) mâtiné de Julius Evola. Un auteur singulier à suivre.

    Christopher Gérard (La Nouvelle Revue d'Histoire n°51, novembre-décembre 2010)

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!