Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

olivier maulin

  • Les anars de droite...

    Le magazine Valeurs actuelles publie un nouveau numéro hors-série intitulé Les anars de droite. Un numéro introduit par Olivier Dard dans lequel on trouvera notamment des articles de Jean-Jacques Mourreau, d'Olivier Maulin, de Nicolas Gauthier, d'Eric Letty, de Bruno de Cessole, d'Alexandre Nantas, de Jérôme Leroy et de Michel Marmin !...

    VA HS 40.jpg

    " Ils ont été, de tout temps, les sonneurs de tocsin contre la décomposition et la déconstruction. Mais sans jamais se prendre au sérieux. Irrésistiblement français ! Et animés d’un goût prononcé pour la provocation…

    C’est aux anars de droite, écrivains, polémistes, artistes, qu’est consacré ce nouveau hors-série de Valeurs actuelles : du dandy précurseur Barbey d’Aurevilly aux répliques d’Audiard et piques de Desproges, de Céline à Brassens, des Hussards à Tesson, en passant par Bloy et Raspail, Gérard de Villiers, le père de SAS, BB et Sardou… Un dossier présenté par l’historien Olivier Dard. "

    Lien permanent Catégories : Revues et journaux 0 commentaire Pin it!
  • La chute de la maison France...

    Le 17 mai 2024, Martial Bild recevait, sur TV libertés, Olivier Maulin pour évoquer avec lui son dernier recueil de chroniques La république des copains (Via Romana, 2024).

    Anar de droite, tendance Rabelais, critique littéraire à Valeurs actuelles, alsacien et roi de Montmartre, Olivier Maulin est l'auteur de romans truculents et païens, comme En attendant le roi du monde, Les évangiles du lac et Petit monarque et catacombes, récemment réédités par La Nouvelle Librairie, ou Les Lumières du ciel (Balland, 2011),  Le Bocage à la nage (Balland, 2013), Gueule de bois (Denoël, 2014) La fête est finie (Denoël, 2016) et dernièrement Le temps des loups (Le Cherche Midi, 2022). Il a également publié un recueil d'articles polémiques revigorant, Le populisme ou la mort (Via Romana, 2019).

     

                                              

    Lien permanent Catégories : Entretiens, Multimédia 0 commentaire Pin it!
  • Le triomphe de Thomas Zins : anatomie d'un consentement...

    Nous reproduisons ci-dessous un bel article cueilli sur Idiocratie et consacré au grand roman de Mathieu Jung, Le triomphe de Thomas Zins, publié en 2017 et réédité en poche en 2018, que nous vous engageons à découvrir, si vous ne l'avez pas encore lu. Les autres pourront prolonger les réflexions de cet article par la lecture du texte, «Thomas Zins, Céline Schaller et leurs enfants. 24 brindilles pour une modeste couronne », qu'a consacré Olivier Rey à ce roman dans le numéro de Nouvelle École (n°72) publié en 2023, ainsi par celle du dossier que la revue L'Atelier du roman (n°94, 2018) lui a consacré (avec des articles de François Taillandier, Romaric Sangars, Dominique Noguez et Olivier Maulin, notamment).

     

    Jung_Thomas Zins.jpg

     

    Le triomphe de Thomas Zins : anatomie d'un consentement

    La publication du roman de Matthieu Jung, Le triomphe de Thomas Zins, n'a suscité que de rares échos bienveillants dans la presse et il s'est trouvé aussi quelques culs-bénis de gauche ou de droite, jetant de part et d'autre des anathèmes bien imbéciles, tel petit fonctionnaire du bien-penser brandissant le sempiternel « soupçon d'homophobie », tel excité du goupillon, campant sur la rive opposée du marigot idéologique français, affirmant au contraire que le roman se vautre « dans la fange sodomite ». Quand les abrutis des deux camps se mettent d'accord pour vilipender un texte, on sait en général que celui-ci risque d'être bon. Avec Matthieu Jung, on est bien au-delà et plus d'un lecteur aura réalisé en achevant le Triomphe qu'il tenait là un très grand texte, certainement d'ailleurs l'un des rares grands textes que la fin du XXè et le début du XXIè, peu prodigues en la matière, nous auront laissé. 

    Dans le Triomphe de Thomas Zins, Matthieu Jung évoque une adolescence vécue dans les années 80 entre Nancy et Paris, évitant tout à la fois la mièvrerie et cette insupportable pseudo-connivence du vintage ou du kitsch, qui est le plus insupportable des maniérismes auxquels nous a habitué une époque obsédée par la mode du « revival ». Pas d'idéalisation, ni de regard attendri ou de second degré lourdingue dans l'évocation que livre Jung d'une adolescence vécue en 1985. Pour décrire le quotidien de Thomas Zins, les filles, les fantasmes, les frustrations et les tics de langage qui peuplent l'univers du nancéen de quinze ans entrant en classe de Seconde, Matthieu Jung fait mouche quasiment à tous les coups. De fait, Le Triomphe est l'une des évocations les plus justes, et, conséquemment, les plus cruelles, qui soient de cette France des années 80 qui vécut « l'illusion lyrique » mitterrandienne avant de voir peu à peu le rêve égalitaire et libérateur s'achever avec le « tournant libéral » fabiusien pour finalement sombrer dans la mascarade du PS à l'heure d'Harlem Désir et de Touche pas à mon pote. C'est aussi dans ce laps de temps d'une dizaine d'années que l'on observe également le triomphe et la ruine de Thomas Zins, jeune homme brillant mais influençable, obnubilé par ses rêves de succès érotiques et littéraires.

    Thomas triomphe, certes, au début du roman, mais ce triomphe, on le comprend, l'aveugle et en fait la victime idéale d'un prédateur croisant son chemin et suffisamment roué pour tirer parti de l'orgueil et des doutes du jeune homme. L'époque que décrit le Triomphe de Thomas Zins, est aussi celle qui célèbre encore, quinze après mai 68, l'impératif de jouissance, jusqu'à donner licence à la perversité la plus manipulatrice. En ce temps-là, on voyait Tony Duvert plastronner dans les colonnes de Libération en déclarant : « Je connais un enfant et si la mère est opposée aux relations que j'ai avec lui, ce n'est pas du tout pour des histoires de bite, c'est avant tout parce que je le lui prends. Pour des histoires de pouvoir, oui. »1 C'est l'époque où une certaine intelligentsia pouvait encore trouver très subversif de voir le même Duvert proclamer : « Je n'ai jamais fait l'amour avec un garçon de moins de six ans et ce défaut d'expérience, s'il me navre, ne me frustre pas vraiment. Par contre, à six ans, le fruit me paraît mur : c'est un homme et il n'y manque rien. Cela devrait être l'âge de la majorité civile. On y viendra. »2 Le journal Libération avait fini par faire son mea culpa en 2001 sous la plume de Sorj Chalandon et s'est cru récemment obligé de rappeler cet aggiornamento tardif alors que la tempête déclenchée par le scandale des pratiques pédophiles au sein de l'Eglise catholique risquait d'atteindre les rivages encore tranquilles de la gauche transgressive, Eglise médiatique autrement plus puissante.

    De ces années 80 là, le roman restait à faire puisqu'un silence gêné a succédé dans nombre de milieux à l'hagiographie littéraire. Les exemples, plus ou moins prestigieux, de Duvert à Matzneff, ne manquaient certes pas pour inspirer dans le Triomphe de Thomas Zins, le personnage de Jean-Philippe Candelier, pédéraste3 sordide se vantant auprès de sa jeune victime de nauséabonds exploits, enjolivés et justifiés au nom de cette esthétique frelatée dont nous sommes habitués à avoir les oreilles rebattues, avec ses thuriféraires, ses grands noms et ses grands prêtres, l'inusable trio  Bataille, Genet, Sade, croquemitaines en carton-pâte du théâtre de Guignol de la pseudo-transgression, agités et brandis à tout propos, pour tout justifier, du grotesque au répugnant. A coup sûr avec Candelier, Matthieu Jung a créé un intéressant monstre littéraire, dont l'humanité n'est pourtant que trop bien restituée dans ces travers les plus révoltants.

    Petit à petit, le prédateur tisse sa toile autour de Thomas, usant du chantage ou de la menace, instillant le doute comme un poison dans le psychisme adolescent pour neutraliser chez sa victime tous les mécanismes de défense, réussissant même pour finir à lui voler jusqu'à la parole pour réduire la victime au silence. Ce que le roman de Jung réussit aussi parfaitement, c'est à laisser la figure de Candelier relativement à l'arrière-plan. Hormis une ou deux scènes cruciales qui montrent simplement de quelle manière l'influence délétère du jouisseur sans entrave peut démolir le psychisme d'un gamin de quinze ans, ce qui intéresse le romancier est de narrer le combat livré par Thomas contre lui-même pour tenter de retrouver, à travers l'inextricable labyrinthe érigé par son vrai-faux « ami », et par la vie elle-même, qui est vraiment Thomas Zins. Au cours de cette lente dérive s'abîment l'adolescence, les premières amours, les amitiés et les ambitions d'un jeune homme trop arrogant et trop naïf qui se rêve romancier à succès et se figure avec candeur que la malhonnêteté et le cynisme de Candelier sont seulement une forme de transgression mondaine qui doit nécessairement accompagner la carrière de tout écrivain brillant et subversif. Some of them want to use you, some of them want to get used by you, some of them want to abuse you, some of them want to be abused...

    A travers les tribulations de Thomas, le roman de Matthieu Jung parle de l'absence destructrice des pères, du renoncement des aînés, d'un traumatisme spécifiquement français, qui renvoie bien au-delà des années 80 ou de mai 68, à la Seconde Guerre mondiale et aux guerres de décolonisation qui jettent dans le livre de Jung une ombre funeste sur les parents, les aînés, se débattant dans leur histoire familiale et leurs existences de plus en plus vides, au point de n'être plus capables de venir au secours de leur propres enfants. En écrivant sur de tels sujets, Matthieu Jung aurait pu aussi tomber dans le pamphlet, le réquisitoire ou le roman à thèse. C'est un écueil qu'il évite complètement en livrant au lecteur un roman d'une lumineuse noirceur.

     Des idiots (Idiocratie, 24 avril 2024)

     

    Notes :

    1 « Non à l'enfant poupée », propos recueillis par Guy Hocquenghem et Marc Voline, Libération, 10 avril 1979

    2 Tony Duvert, L'Enfant au masculin, éditions de Minuit, 1980, pages 18 et 21

     Si d'aventure, il se trouve un lecteur tenté de hurler à l'homophobie en lisant ce passage, je lui conseillerais d'aller tout de suite consulter un dictionnaire pour être bien au clair sur le sens du terme « pédéraste ». Les confusions malveillantes étant de nos jours malheureusement fort commodément entretenues.

    Lien permanent Catégories : Points de vue 0 commentaire Pin it!
  • Des dynamiteurs du système ?...

    Le nouveau numéro de la revue Éléments (n°207, avril 2024 - mai 2024) est en kiosque!

    A côté du dossier consacré aux dynamiteurs du système, on découvrira l'éditorial, les rubriques «Cartouches», «Le combat des idées» et «Panorama» , un choix d'articles variés et des entretiens, notamment avec Pierre Lellouche, Milorad Dodik, Jean-Robert Raviot et Aude de Kerros...

    Et on retrouvera également les chroniques de Xavier Eman, d'Olivier François, de Laurent Schang, de Nicolas Gauthier, d'Aristide Leucate, de David L'Epée, de Bruno Lafourcade, de Guillaume Travers, d'Yves Christen, de Bastien O'Danieli, d'Ego Non, de Slobodan Despot et de Julien Rochedy...

    Eléments 207.jpg

    Au sommaire :

    Éditorial
    Le tiers exclu. Par Alain de Benoist

    Agenda, actualités

    L’entretien
    Vers le grand chaos mondial ? L’analyse implacable de Pierre Lellouche. Propos recueillis par Thomas Hennetier

    Cartouches
    L’objet disparu : l’œuf dur sur le comptoir. Par Nicolas Gauthier

    Une fin du monde sans importance. Par Xavier Eman

    Cinéma : cinéma païen ? Par Nicolas Gauthier

    Curiosa Erotica : Sylvain Tesson, une érotique des fées. Par David L’Épée

    Champs de bataille : Alsace 44, le dernier solstice de la Wehrmacht. Par Laurent Schang

    Le filousophe (3e partie). Par Bruno Lafourcade

    Le droit à l’endroit : les « Sages » ou le coup d’État permanent. Par Aristide Leucate

    Économie. Par Guillaume Travers

    G. Lenotre, grand historien de la petite histoire. Le regard d’Olivier François

    Bestiaire : la résilience animale. Par Yves Christen

    Sciences. Par Bastien O’Danieli

    Le combat des idées
    Agriculture européenne : dernière révolte avant liquidation ? Par Daoud Boughezala

    Gérard Miller, Benoît Jacquot et les grands méchants loups. Par Olivier Maulin

    Les duellistes : Gérard Depardieu sur le gril. Par François Bousquet et Xavier Eman

    Conflit israélo-palestinien : intifada à Hollywood ! Par Nicolas Gauthier

    La survie des médiocres. Par François Bousquet

    Les habits neufs de Jupiter : quand le roi est nul. Par Anthony Marinier

    Milorad Dodik : la Republika Srpska sous pression américaine. Propos recueillis par Hervé Juvin

    Jean-Robert Raviot : la Russie, un empire postmoderne ? Propos recueillis par Julien Lusinchi

    Guérilla karenni : une chouannerie asiatique au XXIe siècle. Par Henri Darrigrand

    Politique de Sade, le marquis sans-culotte. Par David L’Épée

    Polémistes : les saigneurs de la guerre. Par François Bousquet

    Nouvelle École : un autre Barrès ou la dialectique du fédéralisme. Par Jeremy Baneton

    François Héran, le déni oui-oui. Par Fabrice Moracchini

    Les ethno-polars de Caryl Férey, étonnant voyageur, détonnant bourlingueur. Par Gérard Landry

    Disparition de Tai-Luc : la Souris est déglinguée, nous aussi. Par Laurent Schang

    Les dissidents de l’art contemporain : visite avec Aude de Kerros. Par Olivier François

    New romance, l’éternel féminin à prix cassé. Par François Bousquet et Anthony Marinier

    Julien Gracq, l’antimoderne : retour aux sources du romantisme. Par Gabriel Piniés

    Dossier
    Musk, Trump, Carlson : les dynamiteurs du Système ?

    Qui est @Elon Musk ? Allô la Terre, ici Mars. Par François Bousquet

    Donald Trump, l’anti-Machiavel. Par Ethan Rundell

    L’auto-radicalisation de Tucker Carlson : l’autre Voice of America. Par Ethan Rundell

    Panorama
    L’œil de Slobodan Despot

    Reconquête : l’homme NPC. Par Slobodan Despot

    La leçon de philo politique : lire August Wilhelm Rehberg. Par Ego Non

    Un païen dans l’Église : le drac de Nancy. Par Bernard Rio

    Rochedytorial : la foudre gouverne, Héraclite et l’entropie. Par Julien Rochedy

    Éphémérides

     

    Lien permanent Catégories : Revues et journaux 0 commentaire Pin it!
  • Macron, corruption, crises : la France au bord de l'effondrement...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un entretien donné par Olivier Maulin à Liselotte Dutreuil et à François Bousquet pour Ligne droite, la matinale de Radio Courtoisie à l'occasion de la sortie de son recueil de chroniques La république des copains (Cerf, 2024).

     

                                           

    Lien permanent Catégories : Entretiens, Multimédia 0 commentaire Pin it!
  • Retour à Barrès !...

    Nous vous signalons la parution du nouveau numéro de la revue Nouvelle Ecole (n°73, année 2024), dirigée par Alain de Benoist, avec un dossier consacré l'écrivain Maurice Barrès.

    La revue est disponible sur le site de la revue Éléments. Les parisiens pourront également la trouver à la Nouvelle Librairie

    NE 73.jpg

    Sommaire

    Dossier

    Un professeur d’énergie. (Olivier Maulin)
    Modernité de Barrès. (François Broche)
    Relire Barrès, retourner en Arcadie. (Sarah Vajda)
    La Cocarde de Barrès, laboratoire du nationalisme. (Yves Chiron)
    Le jeune Barrès, socialiste et fédéraliste. (Alain de Benoist)
    Maurice Barrès au miroir de Stanislas de Guaita. Un enracinement inattendu. (Marie-France de Palacio)
    Maurras-Barrès : une « amitié sans retour ». (Axel Tisserand)
    Relire Colette Baudoche aujourd’hui. (Jonathan Sturel)
    Maurice Barrès, l’Orient et les orientalistes. (François Angelier)
    Le maître interdit. (Michel Bernard)
    La figure de Barrès dans le discours collaborationniste. (Emmanuel Godo)
    Document : Barrès et l’Allemagne [1943]. (Ramon Fernandez)
    Rayonnement et postérité de Maurice Barrès. (Olivier Dard)
    Barrésisme et révolution conservatrice (1991). (Jean-Marie Domenach)
    Maurice Barrès et le « nationalisme » dans l’oeuvre d’Ernst Jünger. (Karlheinz Weißmann)
    Barrès ou le secret de l’Espagne. (Michel Lhomme)

    Les auteurs du dossier
    Bibliographie N. E.

    Varia

    Lettres de Jules Monnerot à Alain de Benoist (1969-1985).
    Introduction à la philosophie de Roy Bhaskar. (Christophe Petit)
    Gagner une guerre ? La question de la force morale. (Alain de Benoist)
    L’architecture moderne ou la construction au service de la déconstruction. (Pierre Le Vigan)

    Nécrologie

    Lien permanent Catégories : Revues et journaux 0 commentaire Pin it!