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nuremberg

  • Cendre rouge...

    Les éditions Apopsix ont publié cet été un roman d'Oskar Freysinger intitulé Cendre rouge. Ancien conseiller d'état du Valais, membre de la direction de l'UDC suisse, Oskar Freysinger est déjà l'auteur de nombreux livres, dont plusieurs essais comme De la frontière (Xénia, 2013) et Le remède suisse - Antigone chez les Helvètes (Xénia, 2016).

     

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    " Le jeu n'est un jeu que tant qu'il reste un jeu. Transposé dans la réalité ou condamnant la réalité à se plier à ses règles, il devient une arme redoutable. Les personnages de ce roman sont des figurines dans un jeu qui les dépasse, un jeu qui affine de jour en jour ses ramifications, comme un rhizome cherchant à se greffer sur la réalité, afin de la vider de sa substance. L'échiquier où se déroule ce jeu cruel est la défunte URSS, le laboratoire impitoyable d'une société nouvelle, dont les principes fondateurs ne sont pas morts avec la chute du mur de Berlin. Comme un virus particulièrement insidieux, ils ont muté et se sont adaptés pour tenter de prendre le contrôle du corps social au niveau planétaire. Le contrôle remplace le pouvoir, la prison cède la place au labyrinthe. A travers la destinée d'une poignée d'hommes et de femmes, le lecteur vivra la Genèse d'une idéologie plus dévastatrice et déshumanisante que tout ce que la civilisation humaine a produit. Bienvenue dans le pire des mondes possibles. Aujourd'hui, qui connaît la Révolution russe ? Comment est-elle encore enseignée ? Cent millions de morts. Pas de procès de Nuremberg. L'oubli en guise de jugement de l'histoire. Là encore et toujours l'ignorance cultivée ... "

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  • De Nuremberg à Nuremberg...

    « Je ne prends pas la défense de l'Allemagne. Je prends la défense de la vérité. »    Maurice Bardèche, Nuremberg ou la terre promise

     

    Les éditions Kontre Kulture viennent de rééditer sous le titre Nuremberg deux essais polémiques de Maurice Bardèche, intitulés Nuremberg ou la terre promise et Nuremberg II ou les faux monnayeurs, qui avaient fait date à l'époque de leur publication en 1948 et 1950. Normalien, agrégé de lettres et auteurs d'essais reconnus sur Proust, Balzac ou Flaubert, Maurice Bardèche était également le beau-frère de Robert Brasillach et a animé après guerre la revue Défense de l'Occident.

     

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    " Le 20 novembre 1945 s’ouvrait en Allemagne le procès de Nuremberg. Il n’avait pas suffi aux vainqueurs de vaincre par les armes, il leur fallait aussi vaincre par le droit. À la fin de la Première Guerre mondiale, le traité de Versailles, en faisant des ennemis d’hier les oppresseurs économiques de l’Allemagne, avait permis à son peuple de se souder, de retrouver le chemin de la fierté en retrouvant celui de la prospérité, grâce à un système qui échappait aussi bien aux spéculateurs de Wall Street qu’au dirigisme soviétique. À la fin de la Seconde Guerre mondiale, il ne fallait pas refaire cette erreur : il fallait en finir avec ce peuple qui menaçait les visées hégémoniques des uns et des autres sur l’Europe. Il fallait l’avilir, lui donner pour longtemps la haine et la honte d’être lui-même. Alors les vainqueurs sont devenus les porte-parole de la Conscience universelle.

    Mais ce que peu de monde a compris, hier comme encore aujourd’hui, c’est que ce ne sont pas seulement les Allemands qui ont subi les conséquences de Nuremberg, c’est nous tous qui avons été dépossédés : « Nous vivions jusqu’ici dans un univers solide […] Tout était clair : le père était le père, la loi était la loi, l’étranger était l’étranger. On avait le droit de dire que la loi était dure, mais elle était la loi. » Pour la première fois, un procès se fondait sur des lois qui n’existaient pas au moment des faits, et contrairement à toutes les règles du droit, les mêmes étaient à la fois accusateurs et juges. Vae victis ! En déclarant les Allemands seuls responsables des hostilités, puis en déclarant leur guerre illégale, il était alors loisible de dire qu’ils n’avaient pas commis des actes de guerre encadrés par le droit de la guerre, mais des crimes de droit commun. Cette « juridiction internationale » – dont le ressort est toujours limité aux pays faibles ou vaincus – ouvrait ainsi l’ère d’un « univers élastique » où les lois peuvent changer au gré des vainqueurs ou des puissants. Elle effaçait aussi « le patient travail d’intégration de la prédication du Christ au droit romain » : « Tous les préceptes de conduite qui avaient cours jusqu’ici ont été écartés et à leur place a été établi l’esprit de vengeance de la loi mosaïque. »

    Lire Nuremberg, c’est comprendre le changement de paradigme qui a mené au monde actuel, c’est comprendre ce qui fonde l’acceptation de l’abandon de souveraineté des nations au profit d’instances internationales, l’acceptation de devenir citoyen du monde, d’un monde où tout le monde est partout chez soi « et qu’ils ont appelé la Terre promise ». "

     

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  • "Moi, Dominique de Roux, déjà pendu à Nuremberg"...

    Nous vous signalons la réédition dans la collection de poche Tempus des éditions Perrin de la biographie de Dominique de Roux signé par Jean-Luc Barré. Historien et directeur de l'excellente collection Bouquins, Jean-Luc Barré est notamment l'auteur d'une étude sur Charles De Gaulle intitulée Devenir De Gaulle (Perrin, 2003).

     

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    " Homme de tous les extrêmes, Dominique de Roux fut l'un des acteurs les plus subversifs de la littérature contemporaine, mêlant engagements publics et activités occultes, pour la défense de l' «esprit vivant » contre la « lettre morte ». Fondateur en 1961 des Cahiers de l'Herne, il travaille à faire connaitre des écrivains proscrits ou ignorés, de Céline à Gombrowicz. Hanté par le déclin de l'Occident, il soutient, au nom de l' « Internationale gaulliste », la révolution portugaise de 1974 et la guérilla angolaise de Jonas Savimbi.
    S'appuyant sur correspondances et journaux intimes inédits, l'auteur révèle un écrivain majeur et un témoin singulier de son époque, au souffle prophétique."

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  • De Genève à Nuremberg...

    Nous vous signalons la parution aux éditions Garnier, dans la collection des Classiques, d'un ouvrage d'Emmanuel Pasquier intitulé De Genève à Nuremberg - Carl Schmitt, Hans Kelsen et le droit international. L'auteur a soutenu, sous la direction de Jean-François Kervégan, une thèse de philosophie consacrée à Carl Schmitt.

     

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    "À travers la confrontation théorique des deux auteurs radicalement antagonistes que sont Hans Kelsen (1881-1973) et Carl Schmitt (1888-1985) - le premier, ardent défenseur de la démocratie libérale et de la justice internationale ; l'autre, penseur de la dictature, gravement compromis avec le régime nazi - cet ouvrage cherche à restituer les tensions fondatrices du droit international, d'une guerre mondiale à l'autre, entre son idéal normatif et la réalité des rapports de force."

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