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national-bolchévisme

  • Manifeste national-bolchevik

    Les éditions Ars Magna viennent de publier un texte de 1933 du journaliste nationaliste-révolutionnaire Karl-Otto Paetel, intitulé Le Manifeste national-bolchevik. Proche d'Ernst Jünger à la fin des années 20, Karl-Otto Paetel, hostile au régime national-socialiste, émigrera aux Etats-Unis en 1935 et y restera jusqu'à sa mort en 1975.

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    " Le 30 janvier 1933, le jour même où Adolf Hitler est nommé chancelier, paraît à Berlin un livre, modeste par son volume mais d’une grande importance idéologique : Le Manifeste national-bolchevik.
    Son auteur, Karl-Otto Paetel, issu du mouvement Wandervogel, a collaboré avec Ernst Jünger puis fondé le Groupe des nationalistes sociaux-révolutionnaires qui sera, un temps, un compagnon de route du Parti communiste d’Allemagne.
    Après la prise du pouvoir par le NSDAP, Paetel verra son manifeste envoyé au pilon, son mouvement et sa presse interdits, et il devra choisir l’exil. Malgré cela, il ne cessera pas le combat, prônera un front commun des mouvements nationalistes-révolutionnaires et engagera leurs militants à pratiquer l’entrisme au sein du parti nazi et de la Jeunesse hitlérienne. "

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  • Édouard Limonov, la rock star du national-bolchevisme...

    Nous reproduisons ci-dessous un hommage de François Bousquet publié sur le site de la revue Éléments à la suite de la mort de l'écrivain et combattant politique russe Edouard Limonov.

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    Édouard Limonov, la rock star du national-bolchevisme

    « Tout le monde ne peut chanter,
    Il n’est pas donné à chacun
    De tomber comme une pomme aux pieds des autres.
    C’est ici la suprême confession d’un voyou. »

    Ces vers sont de Sergueï Essenine, un poète aussi immense que sa patrie – cosaque, paysanne, mais aussi soviétique. Oh que non, tout le monde ne peut pas chanter. Chanter, c’est ce qu’Édouard Limonov faisait le mieux, les femmes et la guerre. Ses femmes, qu’il épousait, indécrottable romantique, mais d’un romantisme noir (cinq mariages – et un enterrement désormais), sortaient d’un tableau de la Fronde ou d’une planche de Corto Maltese, entourées d’odeurs de canon et de venin envoûtant. Quant à la guerre, il en chérissait la violence sans aucune restriction. Chante, déesse, la colère d’Édouard !

    Curieux destin que le sien. Il est resté jeune jusqu’au bout, mort à soixante-dix-sept ans dans la fleur de l’âge. Même vieux, il demeurait tel qu’il était au sortir de l’adolescence. Il possédait le pouvoir miraculeux de ne pas vieillir, par la seule grâce de la génétique et de la poétique. Jusqu’à ses derniers jours, il a ainsi conservé cette inaltérable jeunesse, Rimbaud des steppes aux semelles de vent, la peau légèrement ridulée et l’énergie fiévreuse des survivants chevillée au corps. Survivant, il l’était depuis ce jour de 2016 où un chirurgien avait extirpé de son cerveau en feu un caillot de sang gros comme un poing. Il a raconté tout cela dans Et ses démons (2018). « J’ai été pratiquement dans l’autre monde. » Oui, il venait d’un autre monde, univers de vieillards brejnéviens, d’idéaux fanés et de maréchaux séniles et congestionnés dont il fut l’enfant terrible, doublement dissident : de la gérontocratie soviétique et du Grand hospice occidental (1993).

    Rouge et brun

    Caïd dans la banlieue de Kharkov, ville russe d’Ukraine, où il a grandi, animateur de l’underground moscovite (le « souterrain » dostoïevskien) sous Brejnev, héros bukowskien à New York, cosaque à Saint-Germain-des-Prés, où il a connu son heure de gloire dans les années 80, précédé d’une réputation sulfureuse, avec dans ses bagages un livre tapageur et scandaleux, Le poète russe préfère les grands nègres (1979), où il retraçait sa vie de clochard new-yorkais, après s’être fait expulser d’URSS. En quelques mois, le Paris branché adopta celui qui se présentait comme le premier punk d’Union soviétique, le « Johnny Rotten de la littérature », du nom du chanteur déjanté des Sex Pistols. On le regardait à l’instar d’un animal de cirque, comme si on entrait sous un chapiteau pour admirer une bête sauvage ramenée d’une expédition lointaine, un reliquat de barbarie exotique, à califourchon sur une bouteille de vodka et une kalachnikov, qui signait ses livres avec le tranchant d’un tesson de bouteille, dans une langue crue, explosive, directe, aussi directe qu’une série de jabs qui vous envoient au tapis, à des années-lumière de la Russie folklorique et de ses airs de balalaïka. De son vrai nom, il s’appelait Édouard Savenko. Pourquoi Limonov ? Parce que c’est la contraction de limon en anglais, le citron, et de limonka, la grenade en langue verte russe. Il dégoupillait ses phrases comme des grenades et appellera le journal de son parti Limonka.

    Rapidement, Jean-Edern le Magnifique le repéra. C’était une créature selon son goût. Il engloutissait des quantités phénoménales d’alcool, en portant des toasts à l’Armée rouge et à la Sainte Russie, tout en célébrant l’esthétique fasciste. Ce qui jetait un froid dans les dîners en ville, mais pas dans le cerveau en ébullition de Jean-Edern Hallier. À eux deux, il furent un peu les Bonnie and Clyde de la polémique. Limonov signait des papiers dans L’Idiot international et Le Choc du mois qui réconciliaient la gauche réactionnaire et la droite révolutionnaire. Rien ne résume mieux cette ligne transversale que l’article qu’Alain de Benoist signa en 1991 dans le journal de Jean-Edern. Il était intitulé « Barrès et Jaurès ». Tous ceux qui aspiraient à ce que le clivage droite-gauche disparaisse pouvaient s’y reconnaître. Un an plus tard, en 1992, le vote sur le traité de Maastricht leur donnerait l’occasion d’exprimer dans les urnes leur sécession. Didier Daeninckx, une fouine alors en vogue, polardeux insipide entre deux courriers de délation, dénonça un complot rouge-brun, quelque chose comme le retour du pacte germano-soviétique prêt à enfoncer les lignes Maginot de l’antiracisme. On était en 1993, mais « Didier dénonce » nous télétransportait en 1933 – le complot russe en supplément. Or, en fait de complot, il n’y avait que des écrivains et des intellos qui rêvaient de refaire le Conseil national de la Résistance (CNR).

    Le pavillon noir de la piraterie

    Dans la bande, un seul était authentiquement rouge-brun – Limonov. D’ailleurs, la première grande affaire qu’il mena, aussitôt de retour en Russie, après un passage éclair et pyrotechnique dans les Balkans, où il défendit les Serbes de Bosnie fusil d’assaut à la main, fut de lancer en 1993 avec Alexandre Douguine, le barde de l’eurasisme, le Parti national-bolchevique, dissous par Poutine en 2007, qui tenait plus du phalanstère paramilitaire que de l’organisation de masse. En rouge et brun, certes, mais sous le pavillon noir de la piraterie. De quoi faire perdre le nord à l’antifascisme des rédacteurs de l’AFP, notre agence Tass à nous, qui crurent déceler en lui un « écrivain ultra-nationaliste d’extrême gauche » (sic).

    Ceux qui l’avaient connu « dans la dèche » durant ses années de vagabondage à l’étranger ne pouvaient certes pas imaginer une pareille reconversion. Pourtant, le guérillero perçait déjà sous le junkie illuminé, enfant du nihilisme soviétique et de ce « No future » punk passé en contrebande dans l’URSS poststalinienne. De Woodstock à Vladivostok, la voie était toute tracée. « Donnez-moi un million de dollars et j’achèterai des armes et je susciterai un soulèvement dans n’importe quel pays », annonçait-il dans son Journal d’un raté (1983).

    Un punk homérique

    Le plus curieux, c’est que le punk, chez lui, cohabitait avec un héros digne d’une « vie » de Plutarque, jouant Sparte contre Athènes, aussi fascinant que fascisant. Il y avait quelque chose d’homérique dans son hooliganisme. Une conception héroïque de l’existence. Ce fut l’Homère de l’underground, plus proche de Terminator que d’Achille, qui produisait sur vous une impression étrange tant il était pâle et chétif, rétracté dans une sorte de nanocorps que des lunettes à double foyer rétrécissaient un peu plus – sans rien retirer de sa prodigieuse énergie. Dans la somme qu’il lui a consacrée en 2011, Emmanuel Carrère en a fait un mélange de « Barry Lyndon soviétique » et de « Jack London russe », tant il y avait d’ingénuité dans son cynisme et de poésie dans sa violence. Pougatchev, Mandrin, Robin des bois devaient approcher cette combinaison nitroglycérinée. Comme disait de Pougatchev, le héros de la grande jacquerie contre Catherine II au XVIIIe siècle, Sergueï Essenine, toujours lui, grand frère de tous les François Villon russes, « Gloire à cet homme ! […] Le peuple l’aime, lui, sa bravade, son toupet. » La plus belle définition du chef populiste !

    Limonov était plus futuriste que populiste. On ne peut s’empêcher d’admirer son énergie intacte et son narcissisme enfantin, celui d’un homme confiant dans sa destinée héroïque, vivant dans l’attente d’un cataclysme géopolitique, auquel il se préparait depuis l’adolescence en s’astreignant à une discipline spartiate. Darwinien, nietzschéen et vitaliste, il pouvait réciter, à la croisée des années 2000-2010, devant des Parisiens ébahis, des chapitres entiers de L’Agression du biologiste prix Nobel Konrad Lorenz.

    Avec Anna Politkovskaïa et Garry Kasparov

    Même si la littérature n’était pour lui que la continuation de la guerre par d’autres moyens, il aurait préféré rater ses livres et réussir ses coups de force à la Malaparte. C’est l’inverse qui se produisit. Il rêvait de prendre le Kremlin, le Kremlin va tout lui prendre, le jetant en prison sous l’inculpation de trafic d’armes et de tentative de coup d’État au Kazakhstan, à la frontière duquel, dans les montagnes de l’Altaï, il avait installé un camp retranché de 1998 à 2001 avec ses militants du Parti national-bolchevik, les « natsbols ». Arrêté en 2001 par une centaine d’hommes du FSB (ex-KGB), qu’il comparait à l’Okhrana, la police politique de Nicolas II, il sera condamné à quatre ans de prison, avant d’être relâché au bout de deux ans et demi. Il s’est alors mis à jouer au démocrate, peinant cependant à cacher qu’il était plus intéressé par les bruits de botte et l’odeur de la poudre que par les droits de l’homme. Il finira d’ailleurs par avouer qu’il voulait, lui et ses troupes natsbols, arracher au Kazakhstan les régions russophones « kazakhizées » de force par Noursoultan Nazarbaïev. C’est pour cela qu’on l’a autant aimé. Son dernier engouement fut pour les Gilets jaunes. Il a du reste eu tout juste le temps de préfacer avant sa mort un magnifique album qui leur est consacré, Gilets jaunes. Une année d’insurrection et de révolte dans Paris (éditions Yellowpshere).

    La dissidence était sa patrie intérieure. Sous Brejnev comme sous Poutine, peut-être même plus encore sous Poutine ! Les années 2010 le virent ainsi codiriger le mouvement Stratégie 31, qui manifeste tous les 31 du mois et évoque l’article 31 de la Constitution russe garantissant le droit de manifester. Il est ainsi devenu l’une des vedettes de l’opposition à Poutine. La télévision lui a même consacré un téléfilm, évidemment à charge, La chasse au fantôme. La journaliste Anna Politkovskaïa le défendait. À la fin des années 2000, on apercevait sa silhouette dans la coalition de l’ex-champion d’échecs Garry Kasparov, Drougaïa Rossia, L’Autre Russie, aujourd’hui disparu, qui avait les faveurs des Occidentaux et rassemblait les opposants à Poutine. Ce qui ne laisse pas de surprendre, tant le nouveau tsar du Kremlin a accompli plus que n’en pouvait espérer l’auteur du « Manifeste du nationalisme russe ». Sa devise, devenue celle du Parti national-bolchevique, résume à elle seule son combat politique : « La Russie est tout, le reste n’est rien ! » On ne saurait être plus clair. En réalité, Limonov était contre, tout contre, Poutine, qui lui a volé son rêve : la restauration de la puissance russe.

    Mad Max made in USSR

    La jeune et tonitruante littérature russe sort de sa cuisse. N’avions-nous pas consacré, sous la plume de Pascal Eysseric, un papier sur le renouveau des lettres russes, titré « Les bâtards de Joseph Staline et d’Édouard Limonov » ? Combien de ces jeunes auteurs ont d’abord été des « natsbols » ? Une bonne école, de balistique et de stylistique. Des gens comme Zakhar Prilepine n’en viennent-ils pas, quand bien même ils se sont rapprochés du Kremlin ? Tout comme les premiers volontaires russes dans le Donbass, en 2014, que Moscou se fera un plaisir d’expulser. Alexandre Soljenitsyne, qui ne l’aimait guère, l’a un jour traité de « petit insecte qui écrit de la pornographie ». En vérité, tout séparait les deux hommes. L’auteur de L’Archipel du Goulag était un homme de l’âge classique ; celui de La sentinelle assassinée, un personnage post-apocalyptique – Mad Max made in USSR. Mais tous deux appartiennent à la galaxie russe, plus particulièrement à la constellation dostoïevskienne, celle qui confronte la Russie des « saints » et celle des « possédés ». On n’ose dire « Paix à son âme ! » tant elle fut toujours en guerre.

    François Bousquet (Éléments, 19 mars 2020)

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  • Limonov et ses démons...

    Les éditions Bartillat viennent de publier le dernier roman d'Edward Limonov, Et ses démons. Figure de la littérature et de la politique russe, Edward Limonov a récemment publié en France Le Vieux (Bartillat, 2015) et Kiev kaput (La Manufacture des livres, 2017). On lui doit, également, un grand essai polémique Le Grand Hospice occidental (Bartillat, 2016).

     

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    " Le 15 mars 2016, Edward Limonov subit en urgence une opération au cerveau. Convalescent et assailli de visions et d’interrogations qui traversent son esprit, il se regarde commencer à mourir… Grand roman autobiographique dans lequel Limonov donne le meilleur de lui-même, Et ses démons explore les sujets majeurs de l’existence : l’engagement politique, la guerre, la mémoire et l’amour et, bien sûr, l’hôpital et le corps défaillant. Les souvenirs se bousculent. Sont évoqués sous l’angle du chaos qu’il vient de traverser nombre de grands épisodes de sa vie, leur conférant avec lucidité et humour parfois, une valeur transcendée par l’épreuve de la maladie. "

     

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  • Le journal d'Ukraine de Zakhar Prilepine...

    Les Éditions de la Différence viennent de publier le Journal d'Ukraine de Zakhar Prilepine. Journaliste, combattant et homme politique russe, Zakhar Prilepine est également un écrivain célèbre dans son pays. Une partie de son œuvre est disponible en traduction française, dont ses romans San'kia (Actes sud, 2009), Le Péché (Syrtes, 2009) ou Une fille nommée Aglaé (Actes sud, 2015).

    Ceux qui veulent en savoir plus sur cet auteur pourront utilement consulter le numéro 163 (novembre-décembre 2016) d’Éléments, dans lequel ils trouveront  un article de Slobodan Despot qui lui est consacré ainsi qu'un entretien qu'il a accordé à cette revue.

     

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    " Après "Je viens de Russie", "De gauche, jeune et méchant", Zakhar Prilepine cristallise la polémique sur une actualité dramatique qui dépasse les frontières du monde russe : l'Ukraine.
    Il y est allé souvent avant Maïdan et y est retourné après, comme correspondant de guerre et humanitaire. Il a levé les fonds et a consacré son prix du Grand Livre qui l'a auréolé en 2014 à l'organisation de convois pour le Donbass. Il les a lui-même accompagnés et a renouvelé l'opération en septembre 2015. Reporter sur le front, il sait mieux que personne mener le dialogue avec les combattants séparatistes que Kiev s'obstine à traiter de " terroristes ".
    La guerre, il l'a connaît depuis la Tchétchénie. Et il en parle sans pathos, avec une compassion toute retenue. L'émotion naît de la force de son écriture, pas d'une sentimentalité hypocrite.
    Non, la guerre en Ukraine ne l'a pas surpris : elle couvait depuis 1990 et les causes du conflit remontent à bien plus longtemps (les plus récentes renvoient à l'après-guerre de 14-18 et aux récidives pronazies des années 40). Son recul historique sur les événements qui ont éclaté en février 2014 se traduit par une analyse fine et sans concession du passé récent. " Le temps des troubles " que traverse l'Ukraine contemporaine, à l'instar de la Russie du début du XVIIe siècle, s'est tramé dans l'histoire. Et il explique comment. Avec une ironie mordante, il dissèque les responsabilités des acteurs politiques, russes et ukrainiens depuis l'effondrement de l'URSS. Il ne ménage pas la partie russe tout en assumant son soutien à la fermeté du Kremlin. Sa plume insolente ne rate pas les intellos du camp libéral qui, de Moscou ou de l'étranger, dissertent sans fin sur les options du Donbass, loin du front et loin de la misère. "

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  • Le Vieux...

    Les éditions Bartillat viennent de publier Le Vieux, le dernier roman autobiographique d'Edouard Limonov. Un roman qui va permettre à ceux qui avait découvert cet auteur au travers du livre d'Emmanuel Carrère de connaître la suite de ses aventures de chef de L'Autre Russie, héritier du parti national-bolchevique et d'opposant paradoxal à Poutine...

     

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    " Dans ce livre, un personnage surnommé « le Vieux » par ses proches fait de la politique, vit, aime et s'indigne. Il se retrouve au dépôt spécial d'un commissariat. Le Vieux est leader de parti, amant, grand original devant l'Eternel et non moins véritable intellectuel. Dans ses activités, il a surtout affaire à des flics simples et frustes, à des adversaires politiques fourbes et aux amis politiques qui le protègent. Ses gardes du corps forment son entourage le plus proche. Le Vieux a une copine qu'il surnomme « la Fille ». Mais il l'appelle « Fifi », même si elle a un tout autre prénom formé de deux syllabes. Un drôle de type ce Vieux, qui se sent plus proche des flics que de ses alliés libéraux. Le lecteur découvrira dans ce livre les événements politiques tumultueux des années 2011-2013: la rébellion de citadins excédés, les fameux meetings de la place Bolotnaïa et autres réunions publiques, les erreurs politiques et les trahisons vicieuses. Outre le Vieux, le lecteur retrouvera les leaders les plus en vue de l'opposition russe: Nemtsov, Navalny, Oudaltsov et autres personnages avec qui il a des relations complexes. C'est l'Histoire russe la plus immédiate qui vit et trépide dans ces pages. "

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  • Un national-bolchevik contre Hitler...

    Les éditions Alexipharmaque viennent de publier un essai de Franck Canorel intitulé Harro Schulze-Boysen - Un national-bolchevik dans « L'Orchestre rouge ». Spécialiste des questions de santé publique, Franck Canorel est l'éditeur de Mithridate, le bulletin d'histoire des poisons.

     

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    " À tra­vers la fi­gure de Har­ro Sc­hulze-Boy­sen, na­tio­na­liste al­le­mand op­po­sé au na­zisme, Franck Ca­no­rel con­t­ri­bue à le­ver le voile sur un cou­rant po­li­tique souvent ca­ri­ca­tu­ré ou dé­c­rié, mais dont bien peu, jusqu’à ­p­rés­ent, ont pris la peine d’étu­dier en pro­fon­deur la ge­nèse et les po­si­tions : le na­tio­nal-bol­c­he­visme.

    Contre le na­tio­nal-so­cia­lisme mais pour le so­cia­lisme na­tio­nal, contre l’Oc­cident mais pour la dé­fense – cri­tique –, de la Rus­sie : tels pour­raient être, sous une forme con­den­sée, ses traits dis­tinc­tifs.

    Bra­vant Hit­ler et ses séides, Har­ro Sc­hulze-Boy­sen, Ernst Nie­kisch et Karl Ot­to Pae­tel, n’au­ront de cesse de cher­c­her une voie nou­velle pour l’Al­le­magne.

    Le pre­mier se­ra exé­c­u­té et le se­cond en­voyé en camp de con­cen­t­ra­tion. Quant au troi­sième, con­dam­né à mort in ab­sen­tia, il par­vien­d­ra au terme d’un long pé­r­iple à s’exi­ler outre-At­lan­tique. "

     

     

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