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malaparte

  • Sang...

    Les éditions Flammarion viennent de publier dans leur collection de poche un recueil de nouvelles de Malaparte intitulé Sang et autres nouvelles.

    Journaliste, essayiste et fasciste dissident, Malaparte est l'auteur de plusieurs livres célèbres comme son essai Technique du coup d'état ou ses récits Kaputt et La peau

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    " Malaparte (1898-1957) fut un héros mondain, un homme d’engagements et de provocations, dont l’existence mouvementée suscitait le vertige. Ses multiples facettes et son goût du transformisme ont fait de lui une figure protéiforme que dévoile en partie cette œuvre peu connue mais exceptionnellement intense.
    Récits d’enfance, histoires insulaires, scènes d’un réalisme tantôt magique, tantôt cruel, ces nouvelles manifestent la nostalgie d’un étrange paradis perdu, une quête involontaire d’affection et de racines, et comme le regret d’avoir été abandonné – image solitaire et désespérée de Malaparte, image chatoyante, pourtant, où le vermeil domine. "

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  • Les secrets de la villa Malaparte...

    Les éditions Stock viennent de publier un ouvrage de Pierre de Gasquet intitulé Les trente-deux marches - Les secrets de la villa Malaparte. L'auteur, qui a vécu pendant dix ans en Italie, où il a travaillé comme chercheur à l’Institut Universitaire Européen (IUE) de Florence, est aujourd’hui grand reporter, spécialiste des relations internationales et des affaires culturelles, basé à Paris.

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    " Pour tous ceux qui l’ont approchée, de près ou de loin, c’est une œuvre obsédante. Temple païen, lanterne magique posée sur un piton rocheux ? La villa Malaparte, à Capri, est d’abord et surtout un autoportrait de pierre. Il faut se replonger dans la vie rocambolesque de Curzio Malaparte, cet « Architalien » né en 1898, pour percer le mystère de son aura. Fasciste de la première heure devenu antifasciste et placé sous surveillance par Mussolini, l’écrivain se muera, sur le tard, en admirateur de Mao Tsé-toung. L’auteur de La Peau et de Kaputt échappe à toute définition. Mystificateur né, aventurier impénitent, plus proche de Blaise Cendrars que de Louis-Ferdinand Céline, l’écrivain est resté à la fois ébloui et traumatisé par la guerre.Il a fait de sa maison un rempart contre la banalité. Construite entre 1938 et 1943, la villa Malaparte est un des vestiges les plus singuliers de l’architecture du XXe siècle. D’inspiration rationaliste, courant en vogue sous le régime fasciste, elle s’est émancipée de son esquisse originelle pour devenir un monument surréaliste. Son toit-terrasse qui domine les rochers et son grand escalier pyramidal sont célèbres dans le monde entier. Jean-Luc Godard y a tourné Le Mépris, avec Brigitte Bardot, en 1963. Fritz Lang a voulu y imaginer le retour d’Ulysse, sous la caméra de Godard. À Capri, on parle du rite de la montée des marches. Soigneusement restaurée et préservée par ses héritiers, la villa reste une œuvre mystérieuse, un mausolée dédié à l’insolence et l’insoumission. D’une plume vive et sûre, Pierre de Gasquet nous invite dans le Capri littéraire du siècle dernier, et entrouvre la porte sur les mystères d’une villa légendaire et d’un écrivain rebelle, qui voulut bâtir « une maison à son image »."
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  • Maurizio Serra, l’Italie majestueuse...

    Nous reproduisons ci-dessous l'entretien donné récemment par Maurizio Serra à la revue Le nouveau Conservateur, dans lequel il revient sur les personnages dont il a écrit la biographie...

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    Maurizio Serra, l’Italie majestueuse

    La France considère-t-elle toujours l’Italie à sa juste valeur ? S’il existe une évidente affection, voire un amour, il y a aussi parfois de la condescendance, du « mépris », si l’on veut citer Moravia. 

    Voilà un vieux problème de cousinage. Nous trouvons les Français arrogants et les Français nous trouvent légers. Hier encore, je feuilletais le livre d’un ami et je trouvais cette phrase, qui peut être flatteuse : « L’Italie, pays de l’amour de vivre… ». Il y a une difficulté française à voir le côté dramatique, tragique, de notre nation. Et pourtant, cette Italie véritable est très présente dans votre littérature. Lorsque Lamartine, Musset, Stendhal, ou Chateaubriand – que je sais très aimé au Nouveau Conservateur – regardent vers l’Italie ; ce n’est pas toujours pour la Dolce Vita… À côté de cela, il y a des visiteurs comme Sainte-Beuve, qui eux, au contraire, sont entraînés par la vitalité du pays. Je crois que cette impression nous vient du XXe siècle, où il y a eu une vague très italophobe, dans le sillage du fascisme. Cette dualité, je l’ai vécue moi-même, par la proximité que j’entretiens avec les deux pays.

    Vous avez récemment publié Le Mystère Mussolini, aux éditions Perrin. Davantage qu’une biographie, votre livre est comme le portrait psychologique d’un homme qui est certainement la figure historique la plus énigmatique du siècle dernier.  

    J’ai souhaité préciser dès l’introduction que ce n’était pas une biographie. Si j’avais voulu me livrer à cet exercice, comme mon regretté ami Pierre Milza, l’ensemble aurait inévitablement tourné autour des milles pages. Nous ne voulions pas de cela. Cet ouvrage est venu après une série de livres dont j’ai été l’éditeur. D’abord, nous avons fait la nouvelle édition du journal de Ciano, puis nous avons réédité les conversations de Mussolini avec le grand journaliste de Weimar, Emil Ludwig. Puis il y eut un troisième livre, très important, celui de Filippo Anfuso : Du palais de Venise au lac de Garde – mémoires d’un ambassadeur fasciste. Une remarquable psychologie du temps. 

    La tentative est toujours la même : essayer de saisir Mussolini, être pourtant insaisissable. Il n’est certainement pas l’espèce de brute épaisse que l’on voit dans le Dictateur de Chaplin. L’image de cette brutalité n’est venue qu’assez tardivement. Si vous prenez le journalisme français, assez conservateur, des années 1925 aux années 1930, l’homme était alors parfaitement pris au sérieux. Lorsque je vais à la télévision, je constate qu’on repasse toujours les mêmes images, les mêmes discours. Pourtant, toute la phase « en veston » est une phase finalement conservatrice. En ce moment, je travaille beaucoup sur la période de Munich, et je retrouve des témoignages qui prouvent l’importance qu’il peut placer dans les détails et les conversations diplomatiques. Je n’innocente rien du tout : il pouvait être brutal, avec des collaborateurs par exemple, mais jamais avec des interlocuteurs étrangers. 

    Le scrutin italien du 25 septembre dernier, marqué par la victoire de la coalition des droites de Giorgia Meloni, a donné à la presse l’occasion de brandir l’insulte du fascisme, ou sa variante moderne, le « postfascisme » (sic). Pourriez-vous, en tant qu’historien, et finalement en tant que citoyen italien, nous donner votre définition du fascisme, tant on a l’impression que ce mot, usé jusqu’à la moelle, ne signifie plus rien ? 

    Je peux considérer une définition en deux temps. D’une part, le fascisme est un phénomène autoritaire qui tend à la dictature d’un parti ou d’un mouvement et qui, dans la version italienne, se caractérise par trois choses. L’usage de la force pour aller au pouvoir, mais non nécessairement pour le maintenir. Parce qu’il y a d’autres armes, y compris la corruption… C’est un phénomène de gauche, parce qu’il y a une composante sociale. Les derniers fascistes, les plus extrêmes, voulaient appeler la République de Salò : « République socialiste fasciste ». Et c’est aussi un phénomène de droite, car il a une conception très hiérarchisée et anti-démocratique. Il a également légué l’idée que « l’homme vit dans la violence », ce qui ne signifie pas l’empoignade, mais plutôt qu’il ne faut jamais s’arrêter dans la compétition des nations, des élites et – hélas, hélas – dans la compétition des races… 

    Ainsi, malgré des sollicitations nombreuses, j’ai refusé d’intervenir dans la presse après les dernières élections. Pour une raison très simple : mon métier étant celui de l’historien, je dois étudier un mouvement, le fascisme, qui est mort en 1945. Nous devons l’analyser avec les instruments de l’Histoire, comme on le ferait par exemple pour le Second Empire. 

    De l’autre côté des Alpes, on a parfois coutume de dire que « les Italiens n’ont pas été fascistes, mais ils qu’ils ont été mussoliniens ». Cette phrase veut tout dire de l’espèce de fascination étrange que ce personnage composite a exercé sur l’opinion italienne… 

    Le mussolinisme a été le fascisme. Le fascisme n’a eu ni « Mein Kampf » ni la doctrine bolchévique. C’est en réalité une opération pragmatique et très cynique qui vise à conserver le pouvoir pour changer la structure nationale. Après quoi, dans la deuxième phase, qui est celle qui commence en 34-35, au moment de la compétition avec Hitler, la guerre d’Espagne puis celle d’Abyssinie, il y aura cette dérive fatale, néfaste, vers l’idée totalitaire. Idée tout à fait irréalisable dans un pays comme l’Italie ! On oublie trop qu’au contraire d’Hitler ou de Staline, Mussolini n’a jamais eu un pouvoir unique. Il y avait le Roi, qui n’était pas du tout un personnage falot. À tel point qu’il a fait, au cours de sa vie, pas moins de trois coups d’État ! Le premier en 1915, quand il a fait entrer l’Italie en guerre aux côtés des Alliés, contre l’avis du parlement. Le deuxième, le 28 octobre 1922, lorsqu’il a avalisé la Marche sur Rome, qui n’avait aucune dimension réelle dans le pays. Mussolini, lui-même n’y croyait pas : il était resté à Milan, prêt à décamper en Suisse ! Et puis enfin, en 1943, le Roi renverse Mussolini.

    Parlons de D’Annunzio. Il faut le reconnaître, le grand poète italien, de ce côté de la frontière, est un peu tombé en désuétude, malgré votre belle entreprise biographique, D’Annunzio le Magnifique (Grasset). Il fut pourtant le père spirituel de toute une glorieuse génération, d’Henry James à Joyce en passant par Malraux et Gary. 

    Ah, D’Annunzio ! Toute sa vie se confond dans son œuvre. Ce qui est saisissant chez lui, c’est son âme d’esthète, héritier direct de Chateaubriand. On voit parfois d’Annunzio comme un personnage de la Belle Époque, là encore un peu léger, presque dépassé. C’est une erreur. Il fut un grand combattant de la guerre, un précurseur et même un prophète. Il y a aussi l’épopée de Fiume, qui représente le passage de l’esthète à l’homme d’action malrucien. Malraux naît de la cuisse de d’Annunzio, et le prouve lorsqu’il dit à Clara, un peu à la manière de Victor Hugo : « Je serai d’Annunzio ». 

    On dit parfois l’œuvre surannée. Il y a je crois un problème de traduction, ce sont elles qui sont finalement vieillies. Certes, nous pourrions citer la phrase de Montherlant : « Si un tiers me survit, un tiers est passable et un tiers est nul, je suis un bon écrivain… » Fort malheureusement, ce grand poète est très difficilement traduisible, parce que c’est un poète extrêmement lyrique, qui a une grande hauteur de ton. 

    Je me suis essayé, dans ma biographie, à une tentative de traduction. Elle est modeste, mais retrouve, je crois, le mouvement de l’original. C’est une petite gageure car on considère ce poème comme intraduisible… 

    « Que fraîches te viennent mes paroles ce soir

    Comme le bruissement que font les feuilles 

    Du mûrier dans la main qui les recueille

    En silence, et s’attarde à l’œuvre lente

    Sur la haute échelle obscure

    Contre le fût qui s’argente

    Aux branches dépouillées.

    La lune gagne les seuils d’azur

    Et semble étendre un voile

    Où choit notre rêverie.

    Voici que la campagne s’étoile

    De lueurs dans le gel de la nuit

    Et boit sa paix tant attendue

    Sans l’avoir vue. »

    Il y a aussi son théâtre. Demeurent à mon avis deux ou trois pièces encore jouables, mais c’est un théâtre à la Claudel, très statique, obsédé par la récitation et le retour à la Grèce. Montherlant s’en est également inspiré, quoiqu’avec un peu plus d’action. On le joue encore à Rome. Ses romans sont de loin la chose la plus publiable. Seulement, D’Annunzio se plaignait de certaines de ses traductions, qui l’embourgeoisaient. Son traducteur fidèle, Georges Hérelle, avait trouvé un style français qui perdait beaucoup du lyrisme brumeux des romans.

    Vous êtes un allié précieux des lettres françaises, avec votre regard tout à la fois étranger, par votre naissance, mais surtout passionné. En 2008, vous publiiez, à La Table Ronde, Les Frères Séparés. Ouvrage d’une qualité rare, où vous vous livriez à une comparaison des parcours de Malraux, Aragon et Drieu La Rochelle ; trois écrivains dans le siècle. 

    Ce livre est d’abord paru en Italie avant d’arriver sur la table d’un homme magnifique, un conservateur, un ami, qui s’appelait Denis Tillinac. Je vois très bien Denis, qui était à son bureau de La Table Ronde, prendre le livre – il ne parlait pas un mot d’Italien – et dire : « le sujet me plaît, vous me plaisez, on fait le livre ». La naissance d’une grande et fidèle amitié.

    Je veux rendre hommage à la France, car après tout on pouvait se dire : « Mais qui est cet écrivain étranger, sympathique, gentil, francophile, mais qui vient chez nous en donneur de leçons sur trois gloires de la littérature française ? » L’accueil qu’on me fit fut tout autre, ce qui démontre une grande ouverture d’esprit de la part de la France. La France, que j’ai connue dans l’enfance, m’a suivie jusqu’à Rome… 

    J’ai toujours entretenu des rapports très forts avec elle, et j’ai l’impression que d’autres écrivains étrangers partagent cette même opinion, je pense à mon ami Mario Vargas Llosa. Il y a ici une capacité d’accueil ; même s’il faut parfois passer entre les gouttes de certaines sensibilités. Je suis donc infiniment reconnaissant à la France. 

    Pour finir, parlons de Malaparte, autre figure de la littérature italienne, elle aussi particulièrement mystérieuse, voire étrange… 

    Malaparte est désormais plus populaire en France qu’en Italie. Évidemment, c’est habituel, on lui reproche souvent ses liens avec le fascisme. Je veux insister sur un point, souvent mal compris hors d’Italie : le fascisme dure 20 ans… De ce point de vue, les seuls avec lesquels nous pouvons parler dans les colloques – en sachant que nous parlons des mêmes choses – ce sont les Espagnols ; puisque chez eux, la dictature dure cinquante ans.  Le fascisme fut l’étau d’une génération, celle de Malaparte. Ils furent fascistes avant de devenir antifascistes, devinrent l’un puis l’autre pour les mêmes raisons. Le goût de l’entortillement, chez Malaparte, est de toute façon poussé jusqu’à la perversité. Il en rajoute en permanence. C’est un poseur exceptionnel, parfois d’un terrible cynisme. L’homme avait des défauts considérables. Son absolue inaffectivité est saisissante. Il est d’un opportunisme et d’une froideur sans pareille. Seuls les animaux et les enfants l’amenaient parfois à une certaine tendresse. Malaparte, d’ailleurs, n’aimait pas les femmes. Il était d’un ascétisme sexuel assez impressionnant, malgré sa grande sportivité. La violence, par certains aspects, l’attirait. Il restera de lui une intuition majeure, développée dans Kaputt puis La Peau. Celle de la décadence de l’Europe. Notre devoir commun est de sauver notre continent, si frêle et si faible. Y arriverons-nous ? 

    Maurizio Serra, propos recueillis par Valentin Gaure (Le nouveau Conservateur, 23 février 2023)

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  • Le mystère Mussolini...

    Les éditions Perrin viennent de publier Le mystère Mussolini, une étude historique de Maurizio Serra consacrée au Duce. Écrivain et diplomate italien, membre de l'académie française, Maurizio Serra est déjà l’auteur de plusieurs ouvrages comme Les Frères séparés. Drieu la Rochelle, Aragon, Malraux face à l’histoire (La Table ronde, 2011), Malaparte, vies et légendes (Grasset, 2011), Une génération perdue - Les poètes-guerriers dans l'Europe des années 1930 (Seuil, 2015) ou  D'Annunzio le Magnifique (Grasset, 2018).

     

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    " Ce livre n'est ni une biographie au sens strict de Mussolini ni une histoire du fascisme italien mais la première tentative - et pas seulement en France - d'essayer de dévoiler le "mystère" d'un personnage qui ne ressemble véritablement à aucun des dictateurs, de droite ou de gauche, au XXe siècle mais qui, d'une certaine mesure, les résume tous, de Lénine à Castro." (M. Serra)

    Homme et leader politique extrêmement complexe, pétri de contradictions, puisant ses modèles chez Napoléon puis César avant d'être fasciné par Hitler, le Duce peut donner l'image d'un comédien tragique au sens nietzschéen du terme, et d'un révolutionnaire manqué. Il a pourtant modernisé son pays et fasciné l'Europe avant de sombrer dans la déchéance et les haines d'une guerre civile prenant la relève de la guerre mondiale.
    Maurizio Serra raconte ce destin sinueux et passionnant sur la base d'une documentation impeccable, dans un style fluide qui s'inscrit dans la filiation d'Italo Svevo et a fait la réputation de ses magistrales biographies de Malaparte ou d'Annunzio. Un très grand livre appelé à faire date. "

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  • Retour à Curzio Malaparte...

    Les éditions de l'Herne viennent de publier un Cahier Malaparte, consacré à l'auteur de Kaputt. Journaliste, essayiste et fasciste dissident, Malaparte est l'auteur de plusieurs ouvrages célèbres comme Technique du coup d'état, Kaputt ou La peau. 

     

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    " Curzio Malaparte est l’un des plus grands écrivains italien du xxe siècle, ses livres Kaputt et La Peau sont considérés comme des chefs-d’oeuvre de la littérature mondiale. Prisonnier d’une réception ambivalente et polémique, Malaparte mérite qu’un regard objectif éclaire désormais son œuvre à travers laquelle, tantôt protagoniste ou témoin, tantôt observateur ou critique impitoyable, il a redonné vie aux événements traumatiques de la première moitié du XX ème siècle : les deux guerres mondiales, les totalitarismes européens, la libération et l’Europe de l’après-guerre.

    La mosaïque proposée ici met en relief des moments emblématiques de sa vie et de son écriture qui permettent d’accéder à des recoins secrets, souvent ignorés, de sa personne comme de son oeuvre. À travers les perceptions qu’en ont eues aussi bien ses contemporains que les écrivains et chercheurs d’aujourd’hui : tels que Benjamin Crémieux, Giuseppe Ungaretti, Gabriele D’Annunzio, Frédéric Vitoux, Dominique Fernandez, René de Ceccatty, Elio Vittorini, un Malaparte méconnu et passionnant se profile en filigrane.

    De nombreux et précieux textes inédits sont proposés ici pour donner à découvrir l’homme dans son intimité. "

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  • Repentance : et pourquoi pas la gauche ?...

    Le numéro 14 du mensuel conservateur L'Incorrect est arrivé en kiosque. On peut y trouver un dossier consacré aux nombreuses casseroles idéologiques et historiques de la gauche, ainsi que les pages "L'époque", "Reportages", "Monde", avec un article de Pascal Gauchon ("Les états désunis"), "Essais" et "Culture"... Dans la rubrique "Culture", on ne manquera pas les articles sur Malaparte et sur le groupe slovène Laibach...

    Le sommaire complet est disponible ici.

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