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ludwig klages

  • Piété pour le cosmos...

    Les éditions Akribeia viennent de publier Piété pour le cosmos, un recueil de textes de Phlippe Baillet et de Giovanni Monastra. Traducteur d'italien, spécialiste d'Evola et collaborateur de nombreuses revues, Philippe Baillet est déjà l'auteur de Pour la contre-révolution blanche - Portraits fidèles et lectures sans entraves,(Akribéia, 2010), de Le parti de la vie - Clercs et guerriers d'Europe et d'Asie (Akribéia, 2015) et de L'autre tiers-mondisme (Akribeia, 2016). Pour sa part, Giovanni Monastra est docteur en biologie et a signé un Contre Darwin dans la revue Krisis (n°2, avril 1989) ainsi que l'introduction de La révolution organiciste (Labyrinthe, 1987).

     

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    " Objet d’une captation indue par une certaine extrême gauche, l’écologie a été très souvent délaissée par la droite radicale européenne, dont la phobie envers l’écologauchisme l’a poussée à oublier une part pourtant essentielle de son propre héritage. Réunissant deux essais qui abordent la même problématique sous des angles différents, cet ouvrage est donc aussi une redécouverte d’un continent englouti. Dans le sillage de l’œuvre de Julius Evola, Giovanni Monastra rappelle le caractère empathique et holistique de l’approche traditionnelle de la nature, par opposition à l’approche moderne, exclusivement tournée vers l’utile et l’exploitable, et qui nit par considérer l’homme lui-même comme un cobaye. Il réaffirme, conformément à la parole d’Héraclite (« Il faut éteindre la démesure »), que la mentalité prométhéenne ou faustienne est foncièrement incompatible avec le païen « sens de la Terre » cher à Nietzsche. En tant qu’elle respecte certaines « limites », la véritable écologie relève fondamentalement de l’esprit de conservation et d’une forme de conservatisme, ainsi que s’attache à le démontrer Philippe Baillet dans une étude qui fait une très large place aux sources allemandes de l’écologie, du romantisme au biocentrisme de Ludwig Klages et de certains nationaux-socialistes, en passant par le mouvement völkisch et ses prolongements jusqu’à nos jours. Parce qu’il lie de manière indissociable défense de l’environnement, défense des espèces animales et défense du pays natal (Heimat), l’écologisme conservateur allemand s’est voulu, dès l’origine, identitaire. Il s’est agi ici de poser les premiers jalons théoriques, dans l’espace francophone, de la redéfinition d’une écologie profonde nourrie par l’immémoriale piété indo-européenne pour le cosmos. "

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  • L'homme et la terre...

    « Klages, avec l’aspect d’un pasteur protestant et un tempérament de condottiere, débordant, explosif, volubile et prophétique, est l’homme le plus réalisé que j’ai rencontré jusqu’à présent. » Cioran

    Les éditions RN viennent de publier un court essai de Ludwig Klages intitulé L'homme et la terre. L'ouvrage est présenté par Gilbert Merlio. Philosophe vitaliste, marqué par Nietzsche, "extrêmement influent dans le domaine germanique, maître notamment de Cioran et inventeur de la graphologie, Ludwig Klages (1872-1956) a produit une œuvre originale critiquant notamment l’hyper-intellectualisation du monde et la domination de la technique."

     

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    " Le texte fondateur de l’écologie allemande et au-delà européenne enfin disponible en français. Bref mais incisif, plus que jamais d’actualité, l’écrit du brillant philosophe Ludwig Klages avait paru en 1913 et fut redécouvert par les Verts allemands dans les années 1980. Implacable vis à vis du concept de progrès (« le progrès n’est rien moins que la destruction de la vie »), il prophétise les destructions des paysages, la pollution environnementale ou encore l’exploitation des ressources naturelles dans un texte bouillonnant de vie. L’un des tout premiers manifestes du genre, ce texte qui s’abreuve aux sources de la rationalité rigoureuse comme à celles du romantisme allemand est une lecture obligatoire d’aujourd’hui pour penser l’écologie. "

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  • Les Germains...

    Nous vous signalons la parution d'un nouveau numéro, très attendu, de la revue Nouvelle Ecole (n°63-64, année 2014), dirigée par Alain de Benoist, dont le thème central est celui des Germains. Le numéro, qui compte 260 pages et comporte une superbe iconographie, est disponible sur le site de la revue Eléments. Les Parisiens pourront également le trouver à la Librairie Facta.

     

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    L’habitude s’est prise dans certains milieux de rapporter exclusivement les origines européennes à la philosophie grecque, au droit romain et à la religion chrétienne, ce qui revient à faire bon marché des composantes celtiques, germaniques et balto-slaves de l’Europe. Le passé européen ne se réduit pourtant pas à la trilogie Rome-Athènes-Jérusalem. C’est ce que montre amplement ce numéro de Nouvelle Ecole qui, après des livraisons déjà consacrées aux Celtes, aux Grecs et aux Romains, vient compléter le panorama de la vieille Europe.

    Dès avant la conquête romaine, des migrations s’étaient déjà déroulées vers l’Ouest à partir de l’Europe centrale : il s’agit des vastes mouvements de populations celtiques qui, du VIe au IIIe siècles av. notre ère, se déployèrent sur une aire immense, allant de l’extrémité de l’Espagne jusqu’à la mer Noire. Le tourbillon des « grandes invasions » germaniques est d’une date ultérieure.

    A partir du milieu du VIIIe siècle, la fusion sera complète entre l’élément germanique et l’élément romain ou gallo-romain, toutes les civilisations de l’Occident médiéval devenant des synthèses culturelles héritières, dans des proportions variables, à la fois de Rome et de la culture germanique.

    Au sommaire :
    • La tradition indo-européenne dans le monde germanique (Jean Haudry )
    • Le nom des Germains (Vincent Samson)
    • La royauté wodanique des Germains (Jean-Paul Allard)
    • Les « guerriers-fauves » dans le monde nordique ancien (Vincent Samson)
    • Wieland le forgeron, les serpents et la magie (Claude Lecouteux)
    • Sur les origines de l’écriture runique (Alain de Benoist)
    • Que devons-nous aux Germains ? (Emanuel Mickel)

    Et aussi...
    • Porphyre et l’interprétation (Kostas Mavrakis)
    • Une Antigone des temps modernes (Claude Karnoouh)
    • L’historien des religions Otto Huth et la métaphysique de Ludwig Klages (Jens Grunwald)

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