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léon degrelle

  • Tintin, un jeune homme de droite ?...

    Tintin est-il un héros de droite ? La question donne des frissons au milieu de la bande-dessinée depuis des années. Gravement anticommuniste, un peu paternaliste avec les Africains, le copain de Haddock serait bien un peu facho... Deux ouvrages viennent alimenter le dossier: Tintin mon copain, une réédition chez Omnia Veritas, du livre depuis longtemps introuvable de Léon Degrelle, et L’abbé Wallet. L’éminence noire de Degrelle et Hergé, un essai du tintinophile Marcel Wilmet, publié chez Art 9 Express.

     

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    " Cent quatre-vingts millions d’albums de Tintin circulent à travers le monde. Ils sont publiés en plus de quarante-cinq langues. Que ce soit à New York ou à Tokyo, des milliards de téléspectateurs se régalent en assistant aux émissions des séries inspirées par les chefs d’œuvre Tintinesques. Ces records triomphaux, toujours croissants, ne se discutent même plus.

    Mais son progéniteur, le dessinateur Hergé, d’où est-il sorti ? Qui l’a tenu sur les fonts baptismaux, le matin de sa naissance ?

    Et bien, voilà ! Hergé est, avant tout, né des œuvres d’un curé ! C’est bien un prêtre catholique qui a extrait du néant ce petit bonhomme futé. Ce prêtre s’appelait Norbert Wallez. Tintin a eu d’ailleurs plusieurs pères. C’est le fruit dudit abbé, bien sûr ; ce l’est, en second lieu, du grand artiste Hergé, lui-même, brandissant ses crayons. Et, indirectement, c’est de moi, Léon Degrelle ! Imaginez le scandale ! Degrelle, le « fasciste » ! Celui qui fut le « candidat-dictateur » de la Belgique peu après les débuts artistiques de Hergé !  Pire encore : ce Degrelle, on l’a assez répété, Hitler aurait voulu l’avoir pour fils ! C’est tout vous dire ! Quel arbre généalogique ! Grands dieux !

    Nous voilà bien mal partis dans notre étude sur les origines du futur explorateur Tintin dans l’U.R.S.S. de Staline, chez les crocodiles du Congo, ou parmi les bouddhistes à robe Jaune du Siam et du Tibet ! "

     

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    " Ce livre est consacré à l’une des figures les plus singulières de la collaboration wallonne durant la Seconde Guerre mondiale, l'abbé Norbert Wallez. Le sous-titre, « L’éminence noire de Degrelle et Hergé », cerne le sujet principal de l’ouvrâge: l’influence que cet homme d’Église a eue sur Léon Degrelle et Georges Rémi, mieux connu sous le pseudonyme de Hergé. Lorsqu’il prend ces deux jeunes gens sous son aile en 1928, Wallez est âgé de 46 ans et directeur du quotidien catholique ultra conservateur « Le XXe Siècle » à Bruxelles. Le journaliste-reporter Léon Degrelle a alors 22 ans, et Hergé, le dessinateur attitré du quotidien et le rédacteur en chef du supplément pour la jeunesse « Le petit XXe », 21 ans. L'abbé Wallez s’érige d’emblée en protecteur de ses deux jeunes et talentueux collaborateurs. Cette biographie démontre que le parcours idéologique de Wallez -qui de disciple de Maurras, devint fervent admirateur du fascisme avant de devenir grand défenseur du nazisme- a laissé des marques affligeantes sur son protégé le plus fidèle et célèbre, Hergé, et a dangereusement inspiré son autre poulain, celui qui aurait tant aimé devenir le führer de Belgique, Degrelle. "

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  • Brasillach et Degrelle...

    Les éditions Ars Magna viennent de rééditer, dans leur collection "Le Devoir de mémoire", un livre de Robert Brasillach intitulé Léon Degrelle et l'avenir de Rex. Écrivain et journaliste, Robert Brasillach, à qui l'on doit, notamment, des romans comme Les sept couleurs ou Comme le temps passe , des souvenirs comme Notre avant-guerre, mais aussi une Histoire du cinéma (avec son beau-frère Maurice Bardèche) ou un Corneille, a été une des principale victimes de l'épuration des intellectuels et est mort le 6 février 1945, à 35 ans, dans les fossés du fort de Montrouge, sous les balles d'un peloton d'exécution...

     

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    « J’ai vu Léon Degrelle, le jour exact où il atteignait sa trentième année, le 15 juin dernier. Ce jeune chef, à vrai dire, ne parait même pas beaucoup plus de vingt-cinq ans. Et ce qu’il faut avouer d’abord, c’est que, devant ce garçon vigoureux, entouré d’autres garçons aussi jeunes, on ne peut se défendre d’une assez amère mélancolie. On a cru déconsidérer Rex en l’appelant un mouvement de gamins. Aujourd’hui, il y a autour de Léon Degrelle des hommes de tout âge, et la seule jeunesse qui importe est celle de l’esprit. Mais l’essentiel reste dans la jeunesse réelle, la jeunesse physique des animateurs, qui s’est communiquée à tout l’ensemble. Hélas ! quand aurons-nous en France un mouvement de gamins ? » ainsi Robert Brasillach décrivait-il Léon Degrelle aux lecteurs de Je suis partout en juin 1936.

    De cette rencontre, et de quelques autres, Robert Brasillach tira Léon Degrelle et l’avenir de Rex, un petit livre qui nous fait découvrir à la fois les débuts du rexisme et la jeunesse de Léon Degrelle.

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  • Le beau Léon...

    Les éditions belges Racine ont publié en fin d'année 2016 un Degrelle - 1906-1994, biographie signée par Arnaud de la Croix. Philosophe de formation, Arnaud de La Croix est enseignant à l'Académie des Beaux-Arts de Bruxelles et est l'auteur de plusieurs essais historiques dont Hitler et la franc-maçonnerie (Tallandier, 2014) et L'érotisme au Moyen-Age - Le corps, le désir, l'amour (Tallandier , 2003).

    Sur le personnage, on peut également utilement consulter la biographie écrite par Francis Bergeron et publiée aux édition Pardès, dans la collection Qui suis-je ?.

     

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    " Un tribun et un séducteur, un guerrier et un opportuniste, un menteur et un conteur, Degrelle est tout cela à la fois.

    Cette première biographie complète explique comment un jeune catholique, doué pour l'écriture comme pour la parole, finit dans la peau du dernier grand chef nazi.

    Arnaud de la Croix a mené une enquête approfondie sur l'attirance précoce de Léon Degrelle pour la poésie et son intérêt, dès l'adolescence, pour l'autoritarisme (D'Annunzio, Mussolini) comme pour le nationalisme (Maurras), et sur sa véritable fascination pour le Führer jusqu'à son exil en Espagne.

    Il met également au jour nombre de détails inédits, fait la part des choses et décrit avec précision les relations de Degrelle avec des personnages hors du commun comme Monseigneur Picard, Hergé, l'abbé Wallez, le cardinal Van Roey, le roi Léopold III, Paul Van Zeeland ou Paul-Henri Spaak. Mais aussi Goebbels, Himmler et Hitler. "

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  • Géopolitique et voyages de Tintin...

    Les éditions de l'Atelier Fol'Fer viennent de publier un essai de Francis Bergeron intitulé Hergé, le voyageur immobile. Journaliste, Francis Bergeron est déjà l'auteur d'une biographie de Hergé dans la collection Qui suis-je des éditions Pardès. Il a également publié dans la même collection des biographies  de Saint-Loup et de Maurice Bardèche.

     

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    " Georges Remi, issu de la petite bourgeoisie catholique de Belgique, aura mené une vie modeste, discrète et lisse, qui ne fut guère marquée que par trois événements : le scoutisme, une nuit passée en prison, le 11 septembre 1944, et son divorce.

    Hergé, quant à lui, est le « fils » de l’abbé Norbert Wallez. C’est l’abbé Wallez qui identifie le talent de ce jeune employé du service des abonnements du Vingtième siècle, le quotidien catholique de Bruxelles.

    Et voici Tintin. Il est le fruit d’une imagination. Et même de plusieurs : celle de l’abbé Wallez, d’abord. Mais aussi celle du dessinateur Hergé. C’est grâce à l’abbé que Tintin n’a pas les oreilles de Mickey ou une truffe à la façon des chiens de Benjamin Rabier. Alors, de qui a-t-il la tête ? Du Belge Léon Degrelle, certainement, et du frère de Georges Remi, Paul, de cinq ans son cadet.

    Autant Georges Remi fut le plus bruxellois des Belges, et Hergé le plus sédentaire des dessinateurs, autant Tintin aura parcouru l’Europe et le monde, jusqu’à la lune !

    C’est cet étonnant contraste que raconte ce livre. "

     

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  • Hergé, Tintin, Haddock, Milou et les autres

    Les éditions Pardès viennent de publier dans leur excellente collection "Qui suis-je" un Hergé signé par Francis Bergeron. Dans cette même collection, ce dernier est déjà l'auteur d'un Béraud, d'un Saint-Loup, d'un Monfreid et d'un Léon Daudet !

     

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    "Hergé (1907-1983) «Tintin, c était moi, avec tout ce qu il y a en moi de besoin d héroïsme, de courage, de droiture, de malice et de débrouillardise. C était moi et je t assure que je n avais pas à me demander si cela plaisait ou non aux gosses.» La vie d’Hergé pourrait se résumer en quelques lignes, tant elle est banale. Son destin est le contraire d’une aventure : il n’a jamais eu de véritable engagement, dans aucun domaine : politique, syndical, humanitaire, caritatif. Il ne lui est jamais rien arrivé d’extraordinaire, si ce n’est d’avoir passé une journée – et une seule – dans une prison, en 1944. Une journée qui l’a profondément marqué.

    Mais Hergé, c’est bien autre chose : c’est une œuvre. C’est une vie passée presque entièrement derrière la planche à dessin, un pur travail artistique et d’imagination. Il est, comme l’écrit Robert Poulet, un « “Belge moyen” [qui] avait une sensibilité d’aristocrate ».

    Jusqu’à Tintin, les bandes dessinées s’adressaient aux enfants, et uniquement sur un mode comique. Elles ne faisaient pratiquement jamais allusion à la politique, à l’actualité, aux faits divers contemporains. Jusqu’à Tintin, aucune histoire dessinée n’avait jamais donné lieu à un vrai scénario. Jusqu’à Tintin, aucune BD ne pouvait se lire « comme un roman ». Jusqu’à Tintin, aucun adulte ne pouvait trouver un intérêt soutenu et renouvelé à ce genre de lecture.

    Le travail d’Hergé appartient désormais au patrimoine universel. Depuis les rivages américains, sous l’impulsion de Steven Spielberg, une marée cinématographique va formidablement relancer le mythe, convertir d’autres générations et d’autres continents au culte hergéen. Eux aussi, à leur tour, « y en a verront Tintin, le boula-matari ! », comme nous disent les petits Africains, à la fin de Tintin au Congo.

    Militant de divers groupuscules « solidaristes », dans sa jeunesse, après un  séjour dans les prisons de Moscou (1975) et dans les troupes phalangistes chrétiennes du Liban (1976), Francis Bergeron s’est essentiellement consacré depuis lors à l’action culturelle et à l’écriture. Il préside l’association (littéraire) des Amis d’Henri Béraud (500 adhérents). Auteur de livres pour enfants, il a vendu 300 000 exemplaires de la série du Clan des Bordesoule. Sur un plan purement professionnel, Francis Bergeron participe à la direction d’un groupe industriel international de premier plan."

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  • Un petit tour chez Léon...

    L'excellente revue Axe & Alliés dans son dernier numéro hors série vient éclairer le parcours atypique de  Léon Degrelle, personnage excessif, ambitieux et truculent, successivement dirigeant des étudiants catholiques, journaliste et ami d'Hergé, chef du mouvement rexiste, combattant courageux de la légion Wallonie, figure de proue de la propagande nazie, puis, déchu de sa nationalité belge à la fin de la guerre, oracle du fascisme international jusqu'à sa mort dans son exil espagnol en 1994.

     

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    La légion Wallonie et Léon Degrelle

    L’épopée des volontaires belges au sein de l’armée allemande : du corps-franc Wallonie au 28. SS-Freiwilligen-Grenadier-Division Wallonien

    Formée sous l’impulsion du chef rexiste Léon Degrelle, la légion Wallonie rassemblera environ 4 000 volontaires venus de Belgique. Engagée uniquement sur le front de l’Est, elle fait preuve de grandes qualités combatives à Tcherkassy, fin 1943, où elle est pratiquement anéantie. Sa notoriété tient aussi à la personnalité de son chef, le « beau Léon », figure charismatique que la propagande nazie met largement en avant.

    Ce hors série exceptionnel d’Axe & Alliés revient sur les conditions de la formation des « Wallons », l’historique du mouvement rexiste, les terribles combats sur le front de l’Est et le parcours hors du commun de Léon Degrelle.

    Un hors-série rédigé par Eddy De Bruyne, qui a rassemblé ici une somme de photos et de témoignages totalement inédits.

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