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gérard depardieu

  • Depardieu, la Russie et Poutine...

    Dans cette émission du Plus d’Éléments, diffusée par TV Libertés, une partie de l'équipe de la revue, autour de Patrick Lusinchi, évoque, à l'occasion de la sortie du nouveau numéro, l’entretien exclusif que Gérard Depardieu a donné au magazine... On trouvera sur le plateau, François Bousquet , Christophe A. Maxime et Rodolphe Cart...

     

                                           

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  • Le Coran sous l'oeil de la science...

    Le nouveau numéro de la revue Éléments (n°195, avril - mai 2022) est en kiosque!

    A côté du dossier consacré à la privatisation du monde, on découvrira l'éditorial d'Alain de Benoist, les rubriques «Cartouches», «Le combat des idées» et «Panorama» , un choix d'articles variés, des entretiens, notamment avec les philosophes Marcel Gauchet et Michel Onfray, le cinéaste Patrice Lecomte, l'historien Sylvain Gouguenheim et l'acteur Gérard Depardieu ... Et on retrouvera également les chroniques de Xavier Eman, d'Olivier François, de Laurent Schang, d'Hervé Juvin, de Nicolas Gauthier, de Bruno Lafourcade, de Guillaume Travers, d'Yves Christen, de Bastien O'Danieli et de Slobodan Despot, ainsi que celle d'Ego Non consacrée à la philosophie politique...

     

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    Éditorial

    Eh oui, il y a une idéologie dominante ! Par Alain de Benoist

    Agenda, actualités

    L’entretien

    Les leçons de Marcel Gauchet : Macron, la droite, la gauche et nous

    Cartouches

    L’objet politique : le Peugeot 103. Par Nicolas Gauthier

    Une fin du monde sans importance. Par Xavier Eman

    Cinéma : La Loi de Téhéran sur l’enfer du crack. Par Nicolas Gauthier

    Carnet géopolitique : Que se cache-t-il derrière la puissance ? Par Hervé Juvin

    Champs de bataille : en Voïvodine, la gloire et les os. Par Laurent Schang

    Les succubes volants (2/2). Par Bruno Lafourcade

    Économie. Par Guillaume Travers

    Les sortilèges de Francis de Miomandre. Le regard d’Olivier François

    Bestiaire : Les poissons peuvent conduire des voitures ! Par Yves Christen

    Sciences. Par Bastien O’Danieli

    Le combat des idées

    Guerre en Ukraine : l’Europe au bord du gouffre. Par Hervé Juvin

    Tovaritch Gérard Depardieu, un roi en exil. Par François Bousquet

    Les vérités de Gérard Depardieu : « Je suis contre cette guerre fratricide». Propos recueillis par François Bousquet

    Bruno Cremer – Jean Gabin, le match des monstres sacrés. Par Christophe A. Maxime

    Patrice Leconte : « Simenon, l’écrivain des petites gens, pas des grands». Propos recueillis par François Bousquet et Nicolas Gauthier

    Pour saluer Marcel Conche, le sage qui « croyait » aux dieux païens . Par Christopher Gérard

    La quête de Sylvain Gouguenheim : les derniers païens d’Europe. Propos recueillis par Thomas Hennetier

    Le monde n’est pas une table rase : que penser de l’anthropologie anarchiste ? Par Guillaume Travers

    Michel Onfray sur l’art contemporain : « Le Beau est mort, vive le beau!». Propos recueillis par Alix Marmin

    Quel homme de droite êtes-vous M. Alain de Benoist ? Propos recueillis par Pascal Eysseric

    Jean Kanapa et l’héritage stalinien : les leçons d’un itinéraire idéologique. Par Bruno Lafourcade

    Philippe Hemsen : dernières nouvelles de Jean Raspail. Propos recueillis par Marie de Dieuleveult

    Alfred Eibel, cavalier viennois : quand l’esprit autrichien règne sur l’univers. Par Olivier François

    À la gauche de la gauche : Günter Maschke, le schmittien « subversif ». Par Alain de Benoist

    Dossier
    Le Coran sous l’œil de la science

    L’authenticité du Coran en débat : comment l’islam a-t-il vu le jour ? Par Arnaud Dotezac

    L’émergence géopolitique musulmane : pour en finir avec l’omerta. Par Arnaud Dotezac

    L’islam, une religion judéo-chrétienne ? Au-delà du tronc commun des trois monothéismes. Par Alain de Benoist

    Panorama

    L’œil de Slobodan Despot

    Reconquête : le miroir de la sorcière. Par Slobodan Despot

    La leçon de philo politique : Pierre-Joseph Proudhon. Par Ego Non

    Au pays de Zemmour et Taubira : bobos et immigrés, la partition inachevée. Un reportage de Daoud Boughezala

    Bande dessinée : Ulysse avait un but. Par Patrice Reytier

    Un païen dans l’Église : la bataille des deux ours, basilique de Saulieu. Par Bernard Rio

    C’était dans Éléments : Alexandre Douguine, le théoricien de l’eurasisme. Propos recueillis par Alain de Benoist

    Éphémérides

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  • Le corps politique de Gérard Depardieu...

    Les éditions Pierre-Guillaume de Roux publient cette semaine Le corps politique de Gérard Depardieu, un essai de Richard Millet. Ecrivain, Richard Millet a écrit de nombreux romans, mais aussi des récits, comme La confession négative (Gallimard, 2009) ou des essais, parfois vigoureusement polémiques comme L'opprobre (Gallimard, 2008), Arguments d'un désespoir contemporain (Hermann, 2011), Fatigue du sens (Pierre-Guillaume de Roux, 2011) ou Langue fantôme (Pierre-Guillaume de Roux, 2012).

     

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    «La plupart des acteurs et des metteurs en scène aujourd’hui n’ont rien vécu ; ils ne connaissent même pas Gilles de Rais [...]. Il n’y a plus de culture, merde. C’est pour ça que vous avez le cinéma qui vous ressemble. Et surtout les acteurs, qui sont vides de tout. Merde alors, un peu de tenue!» Gérard Depardieu

    Depardieu, c’est l’ultime monstre sacré, sur qui la politique n’a pas de prise. L’acteur au corps rabelaisien, pétant et éructant à la face du monde, qui a refusé d’être enterré vivant dans la masse informe. Passé à l’Est, à jamais « hors champ » pour les gardes rouges du Culturel, lui seul aura su résister à l’américanisation du modèle français. Longtemps « migrant de l’intérieur », Depardieu demeure ainsi l’homme du scandale autant que de la grâce qui, mieux que personne, aura su rendre à l’esprit français les accents de la vérité. Là où la tentation du sublime, la dérision grandissante et l’enlisement dans le banal font le lit de la décadence.

     

     

     

     

     

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  • Faut-il voir "Welcome to New York" ?...

    La sortie de "Welcome to New York" le film d'Abel Ferrara, inspiré de l'affaire DSK, a suscité une violente polémique dans la presse et donné lieu à nombre de commentaires outrés... Le blog Eléments a publié le point de vue de Ludovic Maubreuil, bien connu des lecteurs de la revue... 

     

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    Welcome to New York : un grand film d'Abel Ferrara, Gérard Depardieu époustouflant

    Depuis quelques jours, la presse généraliste, quasi unanime, s’emploie à descendre « Welcome to New York », le dernier film d’Abel Ferrara, et l’on se prend à espérer que la critique cinématographique, une fois le scandale promotionnel retombé (scandale auquel tout le monde aura participé avec délectation, même en se bouchant le nez), saura se démarquer de ce mouvement de foule à la fois grossier et grotesque. Anne Sinclair vomit, DSK porte plainte pour monstruosité, les avocats s’indignent et les amis s’étranglent, y allant les uns après les autres de leur tribune indignée. Mais les arguments sont tellement pitoyables, tellement malhonnêtes, tellement absurdes surtout, qu’on en vient à penser qu’il est impossible que l’on ait vu le même film. Il est vrai que Didier Péron, l’envoyé spécial de Libération au festival de Cannes commence par se plaindre (ici) que « la qualité de la séance est mauvaise, notamment parce qu’à l’extérieur les fêtes battent leur plein et que la bande-son est doublée par les basses qui cognent dehors », avant de regretter que le film soit « cheap, objectivement sous-financé par rapport à ce qu’il conviendrait d’investir pour rendre crédible un tel séisme politico-médiatique». De toute évidence, il a manqué à ce cinéphile certifié une belle salle avec accueil personnalisé, ainsi que des plans en hélico de Manhattan, un haletant montage alterné entre salles de presse et chancelleries, quelques courses-poursuites signifiantes, et puis des flash-backs aux couleurs chaudes dans le village natal de Nafissatou… « Cheap », le mot qui revient aussi chez Etienne Sorin du Figaro (ici), l’insulte suprême qui en dit long sur une époque avide de surcharges, de rajouts, de dorures.

    Une chose au moins est certaine : les apôtres du dérangeant, les fans du « malaise », les aficionados de la provoc’, qui se félicitent d’ordinaire qu’un film bouscule ou qu’une séquence choque, se retrouvent cette fois embarrassés pour de bon ! Et soudain, voilà que ce n’est plus très cool d’être chahuté ! Voilà que c’est scandaleux d’être scandalisé alors que c’est d’habitude une salutaire nécessité! Bien sûr que le cinéma doit gêner, mais pour de vrai! Il n’est pas là pour entériner ce qui va de soi, ce que tout le monde répète, ce qui est médiatiquement admissible. Il est aussi là pour brouiller les perspectives, disséminer les points de vue, montrer l’innommable. Et cela n’est pas forcément jubilatoire. Les films, contrairement à ce que pense Luc Besson et une partie de la critique, ne sont pas des « objets gentils ». Et quand Dan Franck s’insurge contre un film « mensonger et donc nul » (ici), cette relation de cause à effet dit tout de l’effrayante conception du cinéma de Dan Franck. Un film qu’il qualifie en outre de « néfaste » !  Mais au nom de quoi le cinéma est-il sommé de dire la vérité ? Et depuis quand un film doit-il avant tout rasséréner ?

    Deveraux, un anti-héros digne de  Bad Lieutenant

    Le malaise ressenti devant Welcome to New York est incontestable, et c’est justement là que réside sa force cinématographique, mêlant le réel (du moins sa recréation journalistique) à l’extrapolation fictionnelle, alternant le vertige du vrai aux puissances du faux, entrelaçant et confondant les portraits (DSK, Depardieu, Ferrara) jusqu’à obtenir ce golem phénoménal : Deveraux. Celui-ci, en droite ligne de l’anti-héros de Bad Lieutenantou de l’Eddie Israël de Snake eyes, toutes deux magnifiquement interprétés par Harvey Keitel, est comme eux un homme à la dérive, s’enfonçant toujours plus loin dans le mal, c’est-à-dire la méconnaissance de lui-même (ce qui est bien entendu l’ultime péché). Il garde la plus froide lucidité sur ces actes. « Comment imaginer sous les traits de cet homme au corps si lourd, à l’anglais si mauvais, l’ancien maître du monde qui dirigeait le FMI ? Le spectateur ne peut sérieusement y croire », se désole ingénument Sophie des Déserts dans Le Nouvel Observateur (ici), sans réaliser l’énormité de sa sentence. Comment peut-on à ce point méconnaître l’essence même du cinéma ?

    Depardieu : son plus grand rôle depuis quinze ans.

    Quant à l’accusation d’antisémitisme, elle est proprement insensée, allant jusqu’à faire dire à Bruno Roger-Petit sur son blog, que « Welcome to New York n'est pas un film de cinéma. C'est un spectacle de Dieudonné, sans Dieudonné, mais avec des dialogues de Dieudonné, des procédés de Dieudonné, des sous-titres de Dieudonné et des idées de Dieudonné » ! Le recours systématique à la reductio ad dieudoneam, déjà passablement stupide, devient maintenant complètement délirant ! Il suffit pour s’en convaincre de connaître un peu la filmographie de Ferrara (tout particulièrement The Addiction ouSnake eyes), ce qui est sans doute trop demander, ou tout simplement de savoir regarderWelcome to New York.  La première scène qui dégoûte tout le monde (enfin, plutôt le petit monde des pigistes-copains) est celle où Simone, le personnage inspiré d’Anne Sinclair, est félicitée pour son action envers Israël. Or cette scène est clairement là pour présenter ce personnage comme philanthrope, à l’inverse donc de son époux défini depuis 40 minutes comme jouisseur égoïste, et nullement pour l’incriminer ! Cette action serait-elle donc honteuse et répréhensible aux yeux de ceux qui y voient une accusation ? D’autant que pour le coup, malgré les nombreuses modifications existant entre Anne Sinclair/Simone ou DSK/Deveraux, cette caractéristique est commune à Simone et Anne Sinclair, cette dernière ne s’en étant jamais cachée ! Quant aux remarques désobligeantes de Deveraux à Simone concernant sa famille et la façon dont celle-ci aurait amassé sa fortune, ce sont avant tout des remarques désobligeantes de Deveraux à Simone. Elles témoignent de la pauvre défense d’un homme acculé, enrageant d’être à la merci de l’argent de sa femme. Elles ne sont certainement pas là pour établir une vérité historique ! WTNY n’est pas du cinéma d’investigation !

    WTNY est un grand film pour au moins trois raisons. D’abord parce qu’il nous prend tels que nous sommes devenus, à savoir des consommateurs avides d’images irreliées, et qu’il nous redonne la chance d’être des spectateurs de cinéma, c’est-à-dire aptes à affronter la complexité de leurs rapports, à s’extraire de leurs pièges emboîtés. En interrogeant le voyeur et le juge que tout spectateur porte en lui, il parvient au fil des séquences à le faire plusieurs fois changer d’avis sur ses deux personnages principaux, sans jamais leur donner d’autres circonstances atténuantes que leur nature, leur « character » selon la fable wellesienne du scorpion et de la grenouille. Il y a ensuite, sous les parades, les grognements et les rires étouffés, dans un clair-obscur effaçant les traits et adoucissant la mécanique des gestes, cette peinture saisissante d’une sexualité  sombre et mélancolique, comme dans le magnifique Go Go Tales, complètement à rebours de la production pornographique courante. Et puis enfin, il y a Depardieu qui trouve là, avec le Serge Pilardosse de Mammuth, le plus grand rôle de ces quinze dernières années, époustouflant de bout en bout, tout particulièrement dans ces longs moments de solitude qu’il traverse d’emportements en rictus, le souffle court et le regard effaré ; ces grands moments de solitude que sont paradoxalement les coïts, le passage avec les gardiens de prison, les dialogues avec son épouse, où il apparaît tour à tour attendri comme un enfant, violent comme une bête, exténué comme un vieil homme.

        Au temps du cinéma lisse et moralisateur, qui commence toujours par plastronner avant de finir en sermon sinon en procès-verbal, tout cela fait décidément désordre !

    Ludovic Maubreuil (Blog Eléments, 21 mai 2014)

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  • Depardieu, citoyen du monde ?...

    Vous pouvez regarder ci-dessous la chronique d'Éric Zemmour sur RTL, datée du 18 décembre 2012,  dans laquelle il nous livre son point de vue sur l'affaire Depardieu... Depardieu n'est ni Cyrano ni Danton, il est resté Jean-Claude, le petit voyou cynique et jouisseur, héros du film Les Valseuses !...

     


    "La Chronique d'Eric Zemmour" : Gérard... par rtl-fr

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