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féminité

  • La Russie, un « patriarcat dirigé par des femmes » ?...

    Le 21 juin 2021, Thomas Arrighi recevait Yannick Jaffré, dans l'émission «Sputnik donne la parole» pour évoquer avec lui Paris-Moscou - Aller simple contre le féminisme (La Nouvelle Librairie, 2021), un essai consacré à la féminité russe comme contre-modèle radical face au féminisme occidental.

     

                                             

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  • La place de la femme dans l'art européen...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous une vidéo de l'Institut Iliade consacrée à la représentation de la femme dans l'art européen.

     

                                        

    " Par delà la contingence des époques qui se succèdent demeurent des permanences esthétiques qui nous rappellent ce que nous sommes. L’art européen porte un regard anthropologique sur la femme qui lui est propre. Aucune autre civilisation n’a autant célébré la féminité dont les expressions sont multiples. Que la femme soit représentée comme figure cosmique, divinité, muse, miroir de sagesse, maîtresse du foyer ou encore combattante, nous faisons le constat que la tradition européenne a toujours donné un rôle central à la femme."

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  • Quand la guerre au chromosome Y est déclarée...

    Nous reproduisons ci-dessous entretien avec Alain de Benoist, cueilli sur Boulevard Voltaire, dans lequel il évoque les délires du féminisme. Philosophe et essayiste, directeur des revues Nouvelle École et Krisis, Alain de Benoist a récemment publié Le moment populiste (Pierre-Guillaume de Roux, 2017), Ce que penser veut dire (Rocher, 2017) et Contre le libéralisme (Rocher, 2019).

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    Alain de Benoist : « Dans la nouvelle guerre des sexes, l’homme est appelé à la rédemption en se défaisant de son identité… »

    Le féminisme d’autrefois luttait pour faire avancer les droits des femmes. L’actuel néoféminisme en vient maintenant à nier les notions mêmes de masculinité et de féminité. Comment expliquer ce glissement ?

    Il s’est produit en deux temps. Dans un premier temps, les féministes de tendance universaliste (celles qui conçoivent l’égalité comme synonyme de mêmeté) ont voulu montrer que les femmes étaient « des hommes comme les autres ». Il s’agissait, par exemple, de prouver qu’il n’y a pas de métier réservé par nature à l’un ou l’autre sexe, qu’il peut y avoir des femmes soldats, des femmes pilotes d’avion, etc. Pourquoi pas ? Mais évidemment, s’il n’y a plus de « métiers d’hommes », il n’y a plus que des métiers unisexes. Parallèlement, on a exigé la parité dans tous les domaines, en présupposant que les deux sexes ont, non seulement les mêmes capacités, mais aussi les mêmes appétences et les mêmes aspirations. Cette exigence s’est progressivement généralisée jusqu’à l’absurde – même s’il n’y a pas encore beaucoup d’éboueuses ou de sages-hommes ! Bien entendu, l’absence de parité n’est présentée comme choquante que là où elle s’exerce au bénéfice des hommes : que la magistrature soit féminisée à 66 % (plus de 86 % chez les 30-34 ans), le personnel de l’Éducation nationale à 68 % (82 % dans l’enseignement primaire) ne suscite pas la moindre protestation. Quand on regarde, aujourd’hui, un téléfilm policier, on a même du mal à imaginer qu’il y a aussi des hommes dans la police nationale !

    Les choses se sont aggravées avec la théorie du genre, qui nie que le sexe biologique soit un élément déterminant de la vie sexuelle, en fait une « construction sociale », et lui oppose la multiplicité des « genres ». L’idée générale est, ici, qu’à la naissance, tout le monde est plus ou moins transsexuel. Vous aurez noté l’importance du « trans » dans le discours LGBTQI+ : bien que les véritables transsexuels ne soient qu’une infime minorité, le recours à la vision « queer » du monde permet d’affirmer que tout est dans tout et inversement. Des enfants de quatre ou cinq ans se voient ainsi expliquer qu’ils peuvent choisir leur « genre » à leur gré.

    Les notions de masculinité et de féminité sont donc en effet niées, mais en même temps, sous l’influence du politiquement correct, on ne cesse de ressusciter le masculin pour le mettre en accusation. D’un côté, on affirme que le biologique ne détermine rien du tout, de l’autre que l’homme est par nature un violeur potentiel et que le patriarcat (la « culture du viol ») est en quelque sorte inscrit dans ses gènes. On conteste l’idée d’un « éternel féminin » mais on essentialise le mâle au motif qu’il n’a cessé, de tout temps, de se montrer agressif et « dominant ».

    On s’oriente alors vers une dévaluation générale de la masculinité ?

    Oui, on peut même dire que la guerre au chromosome Y est déclarée. Non seulement il faut traquer le « sexisme » jusque dans ses manifestations les plus anodines, puisqu’il y aurait continuité du « harcèlement » jusqu’au « féminicide », mais il faut tout faire pour que les hommes renoncent à leur virilité – ce qu’on appelle, désormais, la « masculinité toxique ». Hier, les femmes voulaient être « des hommes comme les autres », aujourd’hui, ce sont les hommes qui doivent apprendre à devenir « des femmes comme les autres ». La masculinité devient une condition pathologique. Nouveau mot d’ordre orwellien : l’homme est une femme (Dieu aussi, sans doute – lesbienne, de surcroît). Les hommes doivent donc se féminiser, cesser de « se comporter comme des hommes », ainsi qu’on le leur recommandait autrefois, laisser libre cours à leurs émotions (larmes et jérémiades sont recommandées), faire taire leur goût du risque et de l’aventure, se tourner vers les produits de beauté (le capitalisme et la société des pousseurs de Caddie™ y trouvent leur compte) et surtout – surtout – ne jamais considérer les femmes comme un objet de désir. Nouvelle version de la guerre des sexes, où l’ennemi est appelé à la rédemption en se défaisant de son identité.

    Les précieuses ridicules de l’écriture inclusive et les mères fouettardes du « girl power » exigent désormais des hommes qu’ils se rallient à l’« intersectionnalité » des luttes « décoloniales », qu’ils communient dans une vertueuse dévotion pour les « vainqueuses » du foot féminin, qu’ils militent pour l’« élargissement de la visibilité des sexualités alternatives » et se mobilisent contre la « précarité menstruelle », en attendant sans doute de se convertir à l’androgynat généralisé dans un monde transformé en gynécée régi par Big Mother, l’État thérapeutique prescripteur de conduites. Halte aux « cisgenres », place aux « non-binaires », aux « gender fluid » qui ont su s’extraire des stéréotypes de l’univers « hétérocentré » !

    Telle est la raison pour laquelle notre époque n’aime pas les héros, leur préférant les victimes. Voyez la façon dont, lors des cérémonies de la fin du centenaire de la Première Guerre mondiale, on s’est employé à « démilitariser » l’événement, en célébrant le « retour de la paix » pour ne pas avoir à parler de la victoire. Comme si les poilus voulaient seulement que les combats s’arrêtent sans se soucier de savoir qui finirait par gagner la guerre ! Certes, les classes populaires admirent spontanément l’héroïsme du colonel Beltrame ou celui des deux commandos marine tués au Mali, Cédric de Pierrepont et Alain Bertoncello. L’esprit du temps, lui, appelle plutôt à se reconnaître dans le travesti Bilal Hassani, « représentant de la France » à l’Eurovision et titulaire du « prix LGBTI » de l’année. Ce n’est pas tout à fait la même humanité.

    Vous parlez de dévaluation de l’héroïsme. Mais alors, comment expliquer au cinéma la vogue des « super-héros » ? Une forme de compensation ?

    Sans doute, mais là n’est pas l’essentiel. Il faut bien voir, en fait, que le super-héros n’est pas un héros à l’exponentielle, mais le contraire même du héros. Le héros est une figure tragique. C’est un homme qui a choisi d’avoir une vie glorieuse mais brève, plutôt qu’une vie confortable mais quelconque. Le héros est un homme qui sait qu’un jour ou l’autre, il devra donner sa vie. Rien de tel chez Iron Man, Superman, Spiderman et autres tristes productions de chez DC ou Marvel. Ce ne sont pas des héros parce qu’ils sont invincibles, qu’ils ne ressentent pas la moindre peur, qu’il n’y a rien de tragique en eux. Ce ne sont des surhommes que sous l’angle de la testostérone. Au sens propre, ce sont des « hommes augmentés », tels que se les représentent les tenants du « surhumanisme ». On est à mille lieues d’Achille ou de Siegfried.

    Alain de Benoist, propos recueillis par Nicolas Gauthier (Boulevard Voltaire, 23 juin 2019)

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  • Être française ?...

    Après nous avoir amenés à réfléchir sur ce que signifiait "être français", la fondation Polémia nous livre une belle réflexion sur l'identité des femmes françaises ou européennes...

     

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  • Touche pas à mon sexe !...

    Les éditions Jean-Claude Gawsewitch viennent de publier, dans leur collection "Coup de gueule", un essai de Gérard Zwang intitulé Touche pas à mon sexe ! - Cette féminité qu'on assassine. Chirurgien-urologue, Gérard Zwang, bien connu des lecteurs des revues Eléments et Nouvelle Ecole, est l'auteur de nombreux ouvrages de sexologie, mais aussi de musique, et possède d'indéniables talents de polémiste...  

     

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    Près de 45 ans après son fameux Le Sexe de la femme qui avait provoqué une énorme sensation et une quasi unanimité d'éloges venus des deux sexes (jusque chez les féministes les moins complaisantes), Gérard Zwang reprend sa plume pour dénoncer les outrages, petits ou grands, à l’encontre du sexe de la femme. Dans un style flamboyant, avec une grande culture et une passion communicative, le chirurgien qui ne cache pas son amour de l’anatomie féminine part en croisade contre les exciseurs, mutilateurs et autres massacreurs qui s’en prennent aux « merveilles de la nature féminine ». Assurément polémique et souvent drôle, Touche pas à mon sexe ! passe ainsi en revue, du réversible quotidien au tragique irrémédiable, tout ce que l’on a commis, tout ce que l’on commet encore à l’encontre du sexe des femmes. De l’épilation à l’excision, en passant par les diverses « rectifications esthétiques », Gérard Zwang dresse un réquisitoire jubilatoire contre les agressions morales, culturelles ou plastiques faites aux sexe des femmes, le plus souvent pour satisfaire des principes misogynes. Pour en finir avec la répression de la sexualité féminine ! Contre la standardisation de l’intime !

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