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d’annunzio

  • L'écrivain et l'arme...

    Les éditions Le Polémarque viennent de publier un essai de Frédéric Saenen intitulé L'écrivain et l'arme.

    Frédéric Saenen, agrégé de philologie romane, dirige la Revue générale, la plus ancienne revue belge, fondée à Bruxelles, en 1865. Critique littéraire, spécialiste de Céline et Drieu la Rochelle, il est l'auteur de plusieurs essais et, récemment, une biographie, Léon Degrelle (Perrin, 2025).

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    " De la hache de Raskolnikov au Walther PPK de James Bond, l’arme constitue souvent le ressort indispensable d’une narration littéraire ou filmique, quand ce n’est l’attribut indissociable d’un personnage de fiction.
    Un questionnement plus délicat s’ouvre avec les deux catégories suivantes : car, s’il est des écrivains qui s’affichent ponctuellement avec une arme, blanche (Jünger, Mishima) ou à feu (D’Annunzio, Hemingway, Burroughs), il en est d’autres chez qui le rapport à l’arme participe d’un prolongement naturel, logique, de leur processus créatif.
    La présence d’une arme entre les mains de quelque individu que ce soit n’est jamais anodine. Dans celles d’un écrivain, elle donne l’impression de se substituer à ses moyens d’expression traditionnels. Elle est un élément qui fait mystère mais aussi sens, une fois que l’on est parvenu à expliquer la nécessité de sa présence. Cet essai retrace l’histoire d’une fascination. "

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  • Une génération perdue ?...

    Les éditions du Seuil viennent de publier un essai de Maurizio Serra intitulé Une génération perdue - Les poètes-guerriers dans l'Europe des années 1930. Écrivain et diplomate, Maurizio Serra est déjà l’auteur de plusieurs ouvrages comme Les Frères séparés. Drieu la Rochelle, Aragon, Malraux face à l’histoire (La Table ronde, 2011) ou Malaparte, vies et légendes (Grasset, 2011).

     

     

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    " Fascinés par le mythe et par l’action, ils étaient les enfants de D’Annunzio, de Barrès, de Jünger et de T. E. Lawrence. Ils avaient le goût de l’utopie, le culte de la jeunesse et celui de la belle mort. Ils se nommaient René Crevel, Klaus Mann, W. H. Auden, Stephen Spender ou Lauro de Bosis. Trop jeunes pour avoir connu l’épreuve des tranchées et hantés par le sentiment d’avoir manqué la grande occasion de leur vie, ils ont espéré rendre leur existence « inimitable ».

    À ces esthètes armés, poètes guerriers en mal d’héroïsme, l’ère des totalitarismes montants a offert une chance inespérée de se faire entendre. La guerre d’Espagne a été leur moment. Ils ont succombé à la tentation marxiste ou fasciste, ils sont tombés les armes à la main, aux commandes d’un avion ou d’une balle dans la tempe, ils ont parfois glissé vers l’autodestruction : nulle cohérence idéologique n’unifie leur groupe, mais la rupture avec le monde des pères, la révolte des sens, la tentation de l’absolu.

    C’est tout l’esprit de cette jeunesse que fait revivre ici Maurizio Serra, et la richesse de ses paradoxes. "

     

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