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apollon

  • Le graal d'Apollon...

    Les éditions Terre & Peuple viennent de publier un essai de Paul-Georges Sansonetti intitulé Le Graal d'Apollon. Spécialiste de littérature et de mythologie, Paul-Georges Sansonetti a été chargé de conférences à l’école pratique des Hautes Etudes. Il est notamment l'auteur de Chevaliers et dragons (Porte Glaive, 1995).

     

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    " Depuis la Renaissance, on considère la Grèce, et plus particulièrement Athènes, comme le berceau de notre civilisation européenne. Cependant, le cœur du monde hellénique n'était pas a cité de Périclès mais Delphes, consacrée à Apollon.

    Dans ces conditions le message des anciens Grecs doit être lu différemment car, par la figure de l'Olympien personnifiant la lumière et la perfection, Delphes se reliait à la mythique Hyperborée. située à l'extrême Nord de toutes les nations et demeuré en Âge d'Or, ce territoire n'était accessible ni par la terre ni par la mer, affirmait le poète Pindare. Évocateur de la notion de Tradition primordiale, ce qui symbolise l'Hyperborée resurgira au Moyen Âge avec le légendaire du Graal, à la fois source de la « plus longue mémoire » aurait dit Nietzsche, et soleil d'un devenir suprahumain.

    Approcher la signification d'Apollon, c'est tenter de  retrouver ce dont nos sociétés sont désormais tragiquement dépourvues : la force d'un idéal qui, par delà le temps et l'espace, reconduit à cette féconde incandescence illuminant d'aurore la la racine d'une civilisation et la cime de l'être. "

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  • L'esprit des polythéismes...

    Les éditions de La Nouvelle Librairie viennent de publier, dans la collection Longue mémoire, patronnée par l'Institut Iliade, un court essai de Jean-François Gautier intitulé A propos des dieux - L'esprit des polythéismes. Docteur en philosophie, essayiste, musicologue et historien des sciences, Jean-François Gautier collabore à différentes revues et a notamment publié  L’univers existe-t-il ? (Actes Sud, 1994) et Le sens de l'histoire (Ellipse, 2013).

     

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    " Sur les terres d’Europe, les religions antiques ont toujours présenté le divin de manière plurielle. Jean-François Gautier s’attache ici à restituer le sens oublié de ces polythéismes. Les complémentarités entre les figures divines, par exemple les couples Hestia / Hermès ou Apollon / Dionysos, ouvrent vers un cosmos composite, sans finalité propre, sans valeurs universelles, qui ne prend forme que par l’action raisonnée et courageuse des humains. La permanence de ces visions du monde dans les philosophies européennes et leurs implications politiques sont également mises au jour. "
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  • Lug et Cernunnos, les Jumeaux divins des Celtes...

    Les éditions Terre de Promesse viennent de publier un essai de Daniel Gricourt et Dominique Hollard intitulé Les Jumeaux divins dans le festiaire celte. Les deux auteurs travaillent à la Bibliothèque nationale de France. Spécialistes des monnayages antiques et de leur iconographie, leurs recherches se sont étendues à la religion des Celtes envisagée dans un cadre comparatiste indo-européen.

     

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    " Des travaux récents montrent l’importance des Jumeaux divins celtiques qui s’inscrivent dans le vaste cadre du dioscurisme des peuples indo-européens. Chacun d’eux, au-delà de leur gémellité, est un dieu majeur dans son domaine d’élection. Le premier frère, affin à l’eau, aux espaces et créatures sylvestres, protagoniste de morts et renaissances successives, s’incarne dans le cervin Cernunnos. Le comparatisme montre en ce dioscure ‘sauvage’ l’homologue du grec Dionysos et de l’indien Śiva. De son côté, le frère lumineux et multifonctionnel Lug(us) s’avère l’équivalent d’Apollon. Le dieu de Delphes dans son sanctuaire phocidien est d’ailleurs complémentaire de Dionysos sur les plans calendaire et fonctionnel. Ce sont les liens entre les Jumeaux celtiques et le calendrier qu’explore cet ouvrage. Chacun patronne une moitié de l’année : le semestre chaud et lumineux pour Lugus; le semestre froid et sombre pour Cernunnos. Le basculement cyclique entre ces périodes s’effectue aux 1er mai (Beltaine) et 1er novembre (Samhain). Mais l’année celtique apparaît plus complexe. Outre quatre fêtes saisonnières préservées jusqu’à nos jours en Irlande (Imbolc, Beltaine, Lugnasad et Samhain), liées aux phases lunaires, aux constellations, voire aux mouvements de Vénus, les quatre stations de l’année solaire que constituent solstices et équinoxes se révèlent au cœur du festiaire celtique. Textes et images montrent les dieux frères présents, isolément ou de concert, à toutes les étapes du cycle annuel. Ils jouent un rôle moteur dans la dynamique cosmique et l’alternance saisonnière. Se manifestant tour à tour en majesté au milieu de l’été (Lugus à Lugnasad) ou de l’hiver (Cernunnos à Imbolc, ancêtre de notre Carnaval), ils coopèrent à force égale lors des basculements équinoxiaux et sont en interaction différenciée lors des solstices, dramatiques ‘retournements’ de la course solaire (...) "

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