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  • Nos enfants sont-ils vraiment condamnés à vivre avec ces barbares ?...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Julien Dir cueilli sur Breizh-Info et consacré aux émeutes qui ont fait suite à la victoire du club Paris-Saint Germain en coupe d'Europe des champions.

     

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    Violences après la victoire du PSG. Nos enfants sont-ils vraiment condamnés à vivre avec ces barbares ?

    J’ai vu les images. Mes enfants aussi. Des vitrines fracassées, des boutiques pillées, des pompiers agressés, des policiers encerclés, des véhicules incendiés, des Champs-Élysées transformés en terrain vague de fin de civilisation. Des hordes de décérébrés profaner la statue de Jeanne d’Arc. Et mes enfants, eux, restaient là, les yeux écarquillés, muets, face à un monde qui n’est pas le leur. Qui ne sera jamais le nôtre.

    Alors non. Je ne veux pas qu’ils grandissent dans ce pays devenu un terrain de jeu pour des hordes sans foi, sans culture, sans cervelle, déguisées en supporters mais nourries à la haine, au rap crétin, à la malbouffe, à TikTok, au vide. C’est cela, désormais, la France du spectacle et du sport roi : une armée de décérébrés élevés dans la mollesse permissive de l’école de la République, libérés de toute autorité, libérés surtout de toute dignité.

    La barbarie est là, sous vos yeux, et vous ne voyez rien

    On en viendrait à regretter les hooligans d’autrefois (qui soit dit en passant subissaient une répression incomparablement plus violente que les émeutiers du week-end). Eux, au moins, avaient un code d’honneur. Ils cherchaient leurs alter ego, d’autres combattants, d’autres passionnés, pour un affrontement codé, ritualisé. C’était brutal, mais il y avait un sens. Une logique. Une identité. Aujourd’hui ? Le néant. La meute. La masse. Le chaos.

    Les événements de samedi soir ne sont ni un accident, ni une surprise. Ce sont la conséquence mécanique d’une société qui a détruit tout ce qui tenait ensemble une civilisation : la famille, l’école, l’autorité, la transcendance.Et ce n’est pas faute de l’avoir vu venir. Depuis trente ans, les voyants sont au rouge. Les signaux d’alarme hurlent. Mais les élites, aveuglées par leur multiculturalisme rance et leur lâcheté institutionnalisée, n’ont rien fait. Ou plutôt si : elles ont tout laissé faire.

    Des milliers de barbares, et pas un sursaut

    Ils étaient plusieurs milliers à Paris, mais aussi à Rennes, Lyon, Grenoble, Nantes, Dax. A supporter une équipe cosmopolite, symbole même de ce football sans identité, sans enracinement. Mais que font des Brestois ou des Lorientais avec des maillots du PSG sur le dos ? Ils ont pillé Chanel comme on vole un paquet de chips. Ils ont craché sur la fête, profané la victoire, fait de la violence un rite d’exhibition, filmé et diffusé en direct sur les réseaux sociaux. Deux morts. Des dizaines de blessés. Des centaines d’interpellations. Et demain ? Rien. Quelques peines avec sursis. Un rapport. Une cellule de réflexion. Un énième déni.

    Ces individus, dont beaucoup venue de banlieue, mais pas que, ne sont pas des supporters, ni mes compatriotes. Ce sont des barbares modernes, déracinés, haineux, ivres d’impunité. Ce que nous avons vu, c’est la pulsion tribale d’individus qui ne veulent pas s’assimiler, mais dominer et terroriser par le néant. Qui ne veulent pas faire partie de notre civilisation, mais s’en emparer, la ruiner, la souiller.

    Une terre sans défense, un peuple sans État

    Et pendant ce temps-là ? Le ministre bredouille, le président condamne mollement, les préfets se félicitent d’avoir limité la casse, les sociologues cherchent des explications sociétales, les médias parlent de « débordements ». La novlangue anesthésie tout. Et la France, elle, saigne sans dire un mot.

    Je n’ai pas de haine. J’ai de la lucidité. Et une certitude : on ne peut pas cohabiter avec ceux qui brûlent ce que nous sommes. Notre terre ne peut pas se partager entre le feu et l’ordre, entre l’enracinement et l’errance, entre les héritiers d’une civilisation millénaire et les parasites d’un monde sans mémoire. Ce sera eux, ou nous. Le sursaut, ou la soumission. La reconquête, ou la disparition.

    Je veux que mes enfants sachent. Je veux qu’ils voient. Et qu’ils choisissent. Je ne leur dis pas de haïr. Je leur dis de survivre. Et pour survivre, il faut se réveiller, se relever, refuser cette république invertébrée et moribonde, bâtir autre chose, ailleurs peut-être, mais ensemble, entre nous, avec ceux qui savent encore ce que signifie être Breton, être Français, être Européen, être debout.

    Les barbares ne sont pas à nos portes. Ils sont dans nos rues. Et nous sommes seuls.

    Julien Dir (Breizh-Info, 3 juin 2025)

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  • Deux peuples face à face: l'Europe va-t-elle basculer ?...

                                               

     

                                               

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  • Tragédie de Crépol : un simple fait divers ?...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous l'analyse à chaud par l'Observatoire du journalisme du traitement par les médias du raid sauvage mené par une meute d'allogènes armés de couteaux contre le bal du village de Crépol, qui s'est terminé par le meurtre du jeune Thomas Perotto.

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    Tragédie de Crépol : rixe ou agression ?

    Tragédie de Crépol : rixe ou agression ?

    Un bal d’automne dans la Drôme tourne au massacre. Dans la nuit du 18 au 19 novembre 2023, à Crépol, une quinzaine d’individus armés de couteaux font irruption dans la salle communale, assassinent Thomas, jeune lycéen, et blessent 16 autres personnes. Un énième “fait divers” qui vient troubler la tranquillité de ce village auvergnat.

    Une couverture à géométrie variable

    Cette attaque d’une violence inouïe a frappé Crépol le week-end du 18 novembre 2023. À cette période, tous les médias mainstream étaient tournés vers l’agression au cutter par un vieillard de Mourad, un jardinier dans le Val-de-Marne dont le camion bloquait une route, mais n’ont eu aucun mot pour Thomas pendant les trois jours suivant l’attaque (Boulevard Voltaire, 22/11/2023).

    Marion Maréchal a alors pris la parole affirmant que “Pour un Mourad, il y a cent Thomas” et ajoutant que ce fait divers révèle “les prémices de la guerre civile” et d’une ”guerre ethnique” (Le Figaro, le 22/11/2023).

    « Rixe» employé à la place d’attaque préméditée

    Il est intéressant de noter le choix délibéré et systématique du terme “rixe” dans les premiers rapports médiatiques. Ce choix sémantique semble avoir été privilégié pour banaliser et minimiser l’importance de ce “fait divers”, en renvoyant à une altercation entre jeunes plutôt qu’un acte unilatéral de violence préméditée. Effectivement, lors de sa conférence de presse, le procureur de Valence, Laurent de Caigny, avait qualifié l’événement de “rixe générale” et d’”expédition programmée” (Valeurs Actuelles, le 20/11/2023).

    Cette volonté de marteler la notion de “fait divers” constitue une réelle stratégie visant, selon certains, à dépolitiser un sujet d’une plus grande ampleur (Valeurs Actuelles, 22/11/2023).

    « Planter des blancs »

    Alors que la section de recherche de Grenoble est chargée de l’enquête, les militaires assurent – sans rire — qu’il n’y a eu “aucune revendication religieuse ou politique” et que les faits s’apparentent davantage à une “bagarre” ou “une rixe” (Le Figaro, le 19/11/2023).

    Comme le rapporte Le Dauphiné (20/11/2023), des mères s’insurgent : “Certains médias disent qu’il s’agit d’une rixe ou d’un règlement de comptes, c’est faux ! On ne peut pas laisser dire ça !”. Un jeune homme présent au moment des faits rapporte que les agresseurs ont dit vouloir “planter des Blancs” et ajoute : “C’était l’horreur. Pour moi c’est clairement un attentat”.

    Entre euphémismes et cachotteries

    « Il faut à ce stade rester prudent sur l’origine des agresseurs » témoigne une source proche de l’enquête dans Le Parisien, BFMTV fait état d’une “rixe”, d’une “bagarre” et du “pain bénit pour l’extrême droite” que constituerait cette affaire.

    France Info s’est aussi vu attribuer une note de la communauté sur le réseau social X suite à sa description de l’attaque mortelle de samedi soir comme une “rixe en marge d’une fête à Crépol”. Cette note souligne que “la manière dont l’information était présentée de manière trompeuse. Il s’est agi d’un meurtre, de tentatives de meurtre, coups et violence en bande organisée commis par des jeunes contre les participants pacifiques à une fête de village”. En effet, le terme “rixe” fait davantage allusion à une querelle violente dans un lieu public, entre deux groupes antagonistes, et non à une telle agression conclue par le meurtre d’un adolescent et les blessures d’autres innocents. Ce même média a préféré accuser l’”instrumentalisation” et la “surenchère de la récupération politique” de la part d’une partie de la droite (FranceInfo, le 21/11/2023).

    En réalité, l’enquête est menée pour “tentatives de meurtre, de coups et de violences en bande organisée” (Le Dauphiné, le 22/11/2023).

    De nombreux témoins s’agacent des termes utilisés par les publications susnommées, minimisant la réelle ampleur de l’événement, comme Emmanuelle, l’une des organisatrices du bal affirmant : « C’était une attaque pas une rixe ou une bagarre ! Y’avait du sang partout… Des gens essayaient de sauver Thomas » (Le Parisien) ou encore Léo, l’un de ses amis “On a la haine, Personnellement j’ai un sentiment de violence incontrôlable” .

    Une affaire Lola bis

    Comme Lola ou encore Enzo, et tant d’autres innocents, Thomas sera rapidement oublié, n’aura pas de minute de silence à l’Assemblée nationale, et ne sera pas élevé au rang de “petit ange parti trop tôt”. L’appareil médiatique préfèrera se conforter dans la pusillanimité, renonçant une nouvelle fois à énoncer la réalité.

    Observatoire du journalisme (Ojim, 24 novembre 2023)

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