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écosystème

  • De Romulus à Le Corbusier, les métamorphoses de la ville...

    Les éditions La Barque d'or viennent de publier un nouvel essai de Pierre Le Vigan intitulé Métamorphoses de la ville - De Romulus à Le Corbusier.

    Urbaniste, collaborateur des revues Eléments, Krisis et Perspectives libres, Pierre Le Vigan a notamment publié Inventaire de la modernité avant liquidation (Avatar, 2007), Le Front du Cachalot (Dualpha, 2009), La banlieue contre la ville (La Barque d'Or, 2011), Écrire contre la modernité (La Barque d'Or, 2012),  L'effacement du politique (La Barque d'Or, 2014) ou Soudain la postmodernité (La Barque d'or, 2015).

     

    Le Vigan_Métamorphoses de la ville.jpg

    " Nous sommes de plus en plus nombreux à vivre dans des villes. Mais sont-elles encore des villes ? L’immense majorité des urbains vit en fait en banlieue ou dans le périurbain. Nos repères explosent. La France devient moche. Mais le problème des villes est mondial : la France tue ses villes moyennes, mais le monde lui-même devient un immense bidonville. La ville est mise au service exclusif de la consommation de masse. Le refus de la transmission des héritages culturels, les modèles rationalistes, conçus pour des hommes supposés « tous pareils », ont amené l’uniformisation des villes. D’immenses banlieues hérissées de centres commerciaux et de zones d'activité (désertes pour la plupart) se sont développées, comme des tumeurs cancéreuses. Le déracinement est devenu la règle et a fait le malheur des hommes. Les villes connaissent une croissance sans fin, s’abiment dans le gigantisme et l’anomie. La part des terres artificialisées ne cesse de croitre. L'histoire de la ville que relate l'auteur ouvre des pistes de réflexions et donne des raisons d'espérer et d'agir. La ville n’est pas condamnée au grand ensemble, à la marée pavillonnaire et à l’hypermarché. La relocalisation des hommes dans des villes à taille raisonnable (un million d’habitants au maximum), solidaires de leur écosystème, est possible. Les valeurs d’appartenance peuvent primer sur le nomadisme. Mais il faut pour cela rompre avec la domination du libéralisme dans l’économie et la société. Il faut libérer les villes du libre échangisme et de la marchandisation. Il faut démondialiser les villes. Voulons-nous des mégapoles ou des cités humaines ? C'est l’heure du choix "

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  • La nature, le nouvel eldorado de la finance ?...

    Les éditions La Découverte publient cette semaine une enquête Sandrine Feydel et Christophe Bonneuil intitulée Prédation - Nature, le nouvel eldorado de la finance. Christophe Bonneuil est historien au CNRS et Sandrine Feydel journaliste et réalisatrice de documentaires.

     

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    " La protection de l’environnement devient un marché particulièrement juteux. On connaît déjà le business du développement durable et de la croissance verte. Un pas supplémentaire est toutefois en passe d’être franchi : désormais, les terres, les forêts, les animaux et les végétaux sont transformés en produits bancaires et financiers. De fait, selon le vieil adage « tout ce qui est rare est cher », les espèces vivantes en voie de disparition, les terres et les écosystèmes menacés prennent de la valeur. La nature devient alors un capital sur lequel il est possible de spéculer.
    Cette enquête raconte l’histoire de la mainmise économique et bancaire sur les ressources vivantes à l’échelle planétaire, une véritable entreprise de prédation. Elle révèle que des banques et des fonds d’investissement achètent aujourd’hui d’immenses zones naturelles riches en espèces animales et végétales en danger, partout dans le monde, pour les échanger sur des marchés. Elle dévoile également le rôle crucial des lobbies, qui s’activent auprès des institutions européennes et internationales pour favoriser le développement de cette branche financière du green business.
    Sandrine Feydel et Christophe Bonneuil nous conduisent en Ouganda, au Brésil, en Amazonie, aux États-Unis et en Malaisie, où des bio-banques « protègent » désormais des écosystèmes en danger. Ils décrivent les dangers auxquels se trouvent alors exposés les populations locales et leur environnement naturel. Ils montrent enfin que ce sont souvent les entreprises les plus destructrices de l’environnement, comme les industries minières et pétrolières, qui s’intéressent à ces marchés, et que les institutions financières responsables de la crise des subprimes en 2008 n’en ont décidément tiré aucune leçon et nous préparent un « krach vert »…"

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  • Bretagne : vers un modèle économique localiste et identitaire...

    Dans cette chronique, mise en ligne sur Realpolitik.tv,  Hervé Juvin analyse les causes de la crise de la filière agroalimentaire bretonne, qui met la région en ébullition, et prône l'adoption d'un modèle économique localiste et identitaire...

     


    Le modèle breton en question par realpolitiktv

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