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Métapo infos - Page 1663

  • Bainville ou la monarchie des lettres...

    Les éditions Robert Laffont, dans leur remarquable collection Bouquin, viennent de publier dans un fort volume un choix d'oeuvres du journaliste et historien monarchiste Jacques Bainville. L'édition de La monarchie des lettres : histoire, politique et littérature a été établie par Christophe Dickès, docteur en histoire et auteur d'une étude intitulée Jacques Bainville : les lois de la politique étrangère (Bernard Giovanangelli Editeur, 2008).

     

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    "Ce volume comprend quatre parties : " Histoire et politique ", " Voyages ", " Contes et romans " et " Bainville en son siècle ".

    La première illustre l’aspect le plus connu de Bainville : l’historien des relations internationales et en particulier franco-allemandes (relations analysées dans ses livres Bismarck, Histoire de deux peuples, Histoire de trois générations, Les Conséquences politiques de la paix, La IIIe République, mais aussi dans ses articles parus dans de multiples journaux, dont L’Action française, Candide, L’Éclair de Montpellier ou La Revue universelle). Bainville a beaucoup voyagé en Allemagne, il en connaît la culture, en maîtrise la langue : ses analyses s’imposent, on dit à l’époque qu’il " fait le Parlement ".

    Les deuxième et troisième parties sont plus inattendues : Bainville, tout d’abord, raconte ses périples en Grèce (Les Sept Portes de Thèbes), en Italie (Tyrrhénus), en Europe centrale (Vienne, Budapest, Prague.) et en Russie, où il est envoyé par Aristide Briand en 1916. Fait notable, alors que le " pèlerinage " en Grèce est incontournable pour tout intellectuel qui se respecte, il en revient déçu et n’hésite pas à écrire ses désillusions. Bainville se fait ensuite romancier (auteur notamment d’une Histoire d’amour) et conteur (Jaco et Lori, La Tasse de Saxe). Le conte est en effet un univers dans lequel il évolue avec délectation, idéal, dit-il, pour les " esprits ironiques ". L’histoire et la politique, toutefois, habitent chaque voyage, chaque conte : tout est prétexte à analyse, à élévation. La dernière partie entend situer Jacques Bainville " en son siècle ", celui de l’affaire Dreyfus et de l’Action française, qu’elle a enfantée. Historien monarchiste, proche de Charles Maurras, les lettres échangées avec ce dernier et publiées ici témoignent de cette proximité, Bainville, analyste froid et modéré, pragmatique, est cependant dreyfusard ! Homme de convictions, donc, travailleur insatiable, auteur à succès, il est reconnu par ses pairs et élu à l’Académie française en 1935. Son discours de réception et celui de son successeur sont essentiels pour la compréhension de cet homme pessimiste, emporté par un cancer moins d’un an après son élection, le 9 mars 1936.

    Quelques années avant sa mort, Jacques Bainville avait commencé à coucher quelques pensées intimes dans un petit cahier d’écolier intitulé " Pour moi ". Il est donné ici dans son intégralité pour la première fois. Pour la présente édition, l’auteur a rédigé une introduction générale, " Le stoïcisme d’un Cassandre ", et quatre autres pour ouvrir chaque partie. Une bibliographie bainvillienne commentée et un index onomastique complètent cet ouvrage."



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  • Immigration, déracinement et logique du capital...

    Vous pouvez visionner ci-dessous sur Realpolitik.tv un exposé brillant d'Hervé Juvin sur la question de l'immigration. Clair et percutant... A voir et à faire voir !

     


    Immigration de peuplement : le sujet qui ne dit... par realpolitiktv

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  • La dynamique des conflits...

    Les éditions Berg international publient cette semaine, sous la direction de Pierre-André Taguieff, les actes du colloque consacré à l'oeuvre du philosophe politique Julien Freund, auteur de L'essence du politique, qui s'est déroulé à Strasbourg en mars 2010 et dont nous avions parlé. L'ouvrage est intitulé Julien Freund et la dynamique des conflits, et comprend notamment des textes de Gil Delannoi, de Philippe Raynaud, de Pascal Hintermeyer et de Pierre-André Taguieff.

     

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    "Julien Freund (1921-1993), auteur d'une oeuvre abondante au rayonnement international, s'est fait connaître par sa thèse de philosophie, préparée sous la direction de Raymond Aron et intitulée L'Essence du politique (1965). Il y tient le conflit pour l'une des données fondamentales de la vie sociale et politique. Comme pour d'autres universitaires très influents de leur vivant, la mort de Julien Freund a ouvert une période où la réception de son oeuvre est restée en suspens. C est à l'université de Strasbourg, qu'il avait suivie en tant qu'étudiant lorsqu'elle s'était repliée à Clermont Ferrand au début de la Seconde Guerre mondiale, qu'un premier colloque a été consacré à son oeuvre les 11 et 12 mars 2010. Ce colloque, résolument transversal, a réuni des philosophes, sociologues, politistes, anthropologues, juristes, linguistes, autour de la manière dont Julien Freund a renouvelé les recherches sur le conflit dans les sciences sociales contemporaines. Le présent ouvrage est le prolongement de ces perspectives croisées et de cette réflexion commune.
    À partir de ses connaissances et de ses réflexions sur l'histoire, Julien Freund s'est beaucoup interrogé sur l'instabilité des sociétés contemporaines et notamment sur les multiples conflits qui les traversent et les opposent, donnant lieu à d'incessantes résurgences. Cette permanence des risques délétères que comportent les conflits le conduit à s'intéresser à toutes les ressources permettant de les stabiliser, de les désamorcer et d'en tirer parti. Cela le conduit à réaffirmer l'importance du politique et de sa vocation à assurer la sauvegarde collective. En même temps, Freund élabore une conception d'ensemble des processus conflictuels envisagés comme un continuum. À la suite de Georg Simmel, il relève les conditions propices à l'actualisation des potentialités socialisatrices des conflits et précise selon quelles modalités les conflits peuvent être source de transformations et de structurations sociales.
    Les contributions ici réunies se proposent de montrer la fécondité de l'approche de Julien Freund pour analyser et comprendre les dynamiques conflictuelles contemporaines."

     

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  • La guerre des mots...

    Nous reproduisons ci-dessous un article de Xavier Raufer, publié le 3 mars 2011 dans Valeurs actuelles et intitulé La guerre des mots...

     

     

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    La guerre des mots

    La France traverse une crise criminelle grave et, comme trop souvent, sa classe parlementaire fait comme si tout cela était quantité négligeable – voire n’existait pas. Exagération ? Faisons un test et cherchons “braquage” sur Google, en limitant notre recherche au dernier mois.

    Nous y voyons bien sûr défiler une interminable litanie de vols à main armée, souvent commis dans des conditions proches de la guerre. Sur tout le territoire français, on constate, par le haut, une professionnalisation et une militarisation des hold-up ; par le bas, une multiplication des violences crapuleuses (“vols avec violence”). Nous trouvons encore sur Google des articles plus généraux, s’inquiétant de “l’explosion” (terme d’usage fréquent) des braquages dans une ville, ou dans une région. Exemple : un quasi-doublement en 2010 des vols à main armée dans les Alpes-Maritimes.

    Notre recherche relève enfin de virulentes réactions à cette dégradation criminelle – provenant toutes de sites ou de médias… d’extrême droite. Sinon, dans toute la classe parlementaire, silence radio.

    Or, dans l’année écoulée, des signes inquiétants ont démontré que la situation n’avait cessé de se dégrader. Exemple, la désertion croissante par les concierges et gardiens (signalée par l’Union sociale pour l’habitat, premier organisme HLM français) des quartiers hors contrôle, où ils sont « de plus en plus exposés à la violence » car ils « dérangent les trafiquants ». Ainsi, dit le Monde du 21 août 2010, 20 % des « cités sensibles » d’Île-de-France n’ont plus aucun gardien, « faute de pouvoir y assurer leur sécurité ».

    Dans ces cités et quartiers rôdent nombre de malfaiteurs hyperactifs, du type défini comme “prédateurs violents” par la criminologie. La préfecture de police (Paris et petite couronne) en compte 19 000, ayant tous commis au moins 50 infractions – vols avec violence, outrages à dépositaire de l’autorité, trafics de stupéfiants, etc.

    Des paumés ? Non, des professionnels du crime utilisant « d’innombrables alias ou pseudos, vivant sous de fausses identités et n’habitant évidemment jamais à l’adresse indiquée sur leurs papiers ».

    Or la plupart devraient être incarcérés et sont libres, du fait de la non-exécution des peines – 82 000 peines de prison exécutoires, dont 7 500 de plus d’un an, ne sont pas exécutées ! Un fait regretté par la préfecture de police : « Nous arrêtons des braqueurs condamnés à cinq ans de prison ». Ceux-ci, libres comme l’air quoique condamnés – et parfois récidivistes –, déménagent et poursuivent paisiblement leur business illicite !*

    Telle est, en France, l’évolution criminelle. Avec courage, policiers et gendarmes tentent d’inverser la tendance et de ramener l’ordre, mais semblent un peu dépassés par la situation, faute d’outils de renseignementvperformants pour cibler les bandes commettant la plupart des braquages et autres crimes graves dépeints plus haut.

    Face à cela, que font les parlementaires – hélas, parfois de la majorité ? Usant à tort et à travers des termes inappropriés, ils empêchent que l’opinion publique réalise l’ampleur de cette crise criminelle, et sèment malheureusement la confusion.

    D’abord, ils édulcorent en ne parlant que de “délinquants” et de “délits” – quand, par exemple, toutes les infractions ici évoquées sont des crimes, passibles de la cour d’assises. Ne pas savoir évaluer, dit la philosophie, condamne à dévaluer : comment s’alarmer de simples délits, aimables peccadilles du type chapardage dans un magasin ? Alors que, dit le Monde qui n’est pas un brûlot sécuritaire, des policiers doivent désormais « répliquer à balles réelles à des tirs d’armes à feu » ? Pourquoi ne pas appeler les choses par leur nom, et un crime, un crime ?

    Autre usage maladroit, celui du terme “émeutes”. Y a-t-il des “émeutes” dans les banlieues françaises ? Nullement. Une émeute (du mot “émouvoir”, dit le Larousse) est un “soulèvement populaire”. Or dans les banlieues, seules agissent de petites bandes armées, quelques milliers d’individus en France en comptant leurs complices directs, ciblant d’usage des lieux sans défense : abribus, écoles, crèches, petites entreprises, casernes de pompiers, etc.

    Et les “populations défavorisées” ? Tremblantes, elles attendent chez elles le retour du calme, conscientes ô combien ! qu’incendier des autobus accable seulement les plus pauvres.

    On a récemment vu de vraies émeutes à Tunis, au Caire, à Tripoli – mais dans les banlieues françaises ? Jamais, dans les vingt ans écoulés. Aussi, user de ce terme pour qualifier les exactions de gangsters est-il un dangereux contresens.

    Espérons donc que les élus de droite, usant des termes appropriés, reviendront bientôt sur le terrain de la violence criminelle. Sinon, d’autres le feront à leur place – pas forcément là où on l’imagine. Car, lues de près, les propositions de Martine Aubry sur la sécurité (Villepinte, novembre 2010) révèlent de discrètes évolutions sémantiques – « zones de non-droit… violences urbaines… » – vers un plus grand réalisme en matière criminelle.

    Xavier Raufer, criminologue (Valeurs actuelles, 3 mars 2011)

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  • Les snipers de la semaine... (18)

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    Au sommaire :

    - sur Causeur, Ludovic Maubreuil mouche ceux qui instrumentalisent le sexe ;

    Le sexe : un bel instrument !

     

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    - sur Valeurs actuelles, Aymeric Chauprade exécute l'actuelle diplomatie française.

    La diplomatie française est-elle nulle ? Oui!

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  • Quand Hollywood s'en va-t-en guerre...

    Le numéro 61 de Flash, le journal gentil et intelligent, nous propose un dossier consacré à Hollywood, le plus bel outil du soft power... On pourra aussi lire des articles sur la Libye, l'"affaire" Galliano ou sur Le Camp des Saints, et on retrouvera, bien sûr, l'anti bloc bloc-note d'Alain Soral !...

     

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    Au sommaire :

    Dossier : Quand Hollywood s’en va-t-en guerre... L‘Iran fait de la résistance ! Festival de Fajr : nos reporters y étaient

    • Javad Chamaghdari, vice-ministre iranien de la Culture  : “Michael Moore a refusé notre invitation”

    • Thierry Meyssan  : “On a vu tomber l’URSS, on attend le tour des USA”

    Affreux, sales et méchants : ces acteurs français qui tapinent à Hollywood

    Pentagone et septième art : les liaisons fructueuses Notre dossier pages 3 à 7

    Libye, la prochaine Somalie ? Christian Bouchet nous ramène aux réalités en page 8

    Chrétienté et islam, dernier rempart contre l’Empire ? Alain Soral se confesse en page 11

    Galliano : la chute en page 12

    L’Hôtel de la Marine coule en page 14 ? Marine Le Pen les submerge en page 2 et 16 !

     

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