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Métapo infos - Page 147

  • La guerre au Proche-Orient...

    Le nouveau numéro de la revue Réfléchir & agir (n°81 - Printemps 2024) est paru. Le dossier est consacré à la guerre au Proche-Orient...

    La revue n'est plus disponible que par abonnement.

     

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    Au sommaire :

    En bref

    Antipasti

    Un massacre oublié : Paracuellos, par Alain de Chantérac

     

    DOSSIER 

    La guerre au Proche-Orient

    Les Juifs d'aujourd'hui sont-ils les Juifs bibliques, par Scipion de Salm
    La Nakba, une catastrophe palestinienne, par Klaas Malan

    La genèse du conflit israélo-palestinien, par Scipion de Salm

    Le terrorisme des pères fondateurs d'Israël, par Klaas Malan

    Les sources talmudiques du suprémacisme israélien, par Eugène Krampon

    La politique de colonisation d'Israël, par Klaas Malan

    L'arnaque du judéo-christianisme, par Éric Delcroix

    Comment l'extrême-droite a cessé d'être sioniste, par Édouard Rix

     

    Grand entretien

    David Miège: « J'ai été conçu dans une baignore remplie de champagne à Venise ! »

    Histoire

    Pourquoi Villain a-t-il tué Jaurès ?, par Fabrice Seldon

    Fascisme

    Artur Dinter, un Marcion de Sinople national-socialiste, par Christian Bouchet

    Littérature

    Rouge-gorge contre Faucon Maltais, par Pierre Gillieth

    Notes de lecture

    Les crimes du mois

    Sport

    Les JO de 1936 : une victoire allemande, par Sylvain Roussillon

    Disques

     

     

     

     

     

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  • L'État, pour quoi faire ?...

    Pour cette nouvelle édition de Cette année-là, sur TV Libertés, Patrick Lusinchi, avec Daoud Boughezala, Olivier François, Christophe A. Maxime et Rodolphe Cartremonte à 1983 et au numéro qu’Éléments avait consacré à l’État, dans lequel Alain de Benoist et Guillaume Faye défendaient le rôle régulateur d'un État souverain dans l’économie, bien différent de l’État nounou que nous connaissons aujourd'hui...

    Au menu également : l’éternel retour de la bourgeoisie louis-philipparde, de Jacques Delors à Emmanuel Macron.

     

                                                  

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  • L'immaturité permanente...

    Les éditions Kontre Kulture viennent de publier un essai de Thomas Boussion intitulé L'immaturité permanente - Combattre l'infantilisation des esprits.

     

    boussion-l-immaturite-permanente copie.png

    " Depuis quelques années, nous assistons à l’émergence d’une idéologie issue du gauchisme qui, sous prétexte de bienveillance, conduit à une volonté de destruction, d’effacement, de dénonciation de tout ce qui, dans nos sociétés, notre civilisation ou notre histoire, pourrait offenser des minorités éternellement désignées comme victimes. Cette idéologie, le wokisme, revêt ceux qui y adhèrent d’un manteau de pureté morale qui les place, dans la construction mentale qu’ils se font du monde, tout en haut de la hiérarchie : ils sont les « éveillés ». En réalité, cette idéologie fait des ravages au sein même de ses militants qui ne voient plus le monde que comme une série de rapports binaires et antagonistes, monde et civilisation dont ils sont issus et qu’ils haïssent. Mais qu’est-ce qui pousse vraiment ces chevaliers du bien à tant de violence contre tous ceux qui ne partagent pas leur vision, contre leurs ancêtres et finalement contre eux-mêmes ?

    En réalité, ce mouvement s’inscrit dans un processus bien plus large et bien plus profond, un changement de paradigme qui affecte de plus en plus nos sociétés occidentales, un rapport au monde qui est celui de l’enfance, vue non pas comme un stade de l’évolution de l’individu, mais comme une « matrice intellectuelle faite de catégories, de raisonnements et de valeurs, qui déterminent des choix, des actes ou encore des prises de position idéologiques ». L’auteur se donne ainsi comme objectif de comprendre quelles sont « les conséquences politiques de la persistance de cet état chez l’adulte, c’est à dire la manière dont une conception infantile de soi et du monde peut déterminer, au-delà des apparences et parfois à son insu, la place réelle d’un individu dans l’espace politique », en analysant le concept d’enfance, ses manifestations sur le plan sociétal et sur le plan psychologique, en décrivant la place qu’elle prend dans nos sociétés et finalement en démontrant comment cette immaturité permanente « se révèle le terreau privilégié de l’inconscience politique – et donc de toutes les manipulations ». "

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  • Dans la tête de « Jupiter »...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Johan Hardoy, cueilli sur Polémia et consacré à l'absence de toute vision politique liée au bien commun chez Emmanuel Macron. Il s'inspire dans son analyse de l'essai de Thomas Viain intitulé La sélection des intelligences - Pourquoi notre système produit des élites sans vision (L'Artilleur, 2024).

     

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    Dans la tête de « Jupiter »

    Le 6 février dernier, sous le titre Des élites dirigeantes sans vision qui pensent comme ChatGPT, Polémia a publié une recension du livre stimulant de Thomas Viain, La Sélection des intelligences, qui critique le mode de pensée des élites issues des grandes écoles. L’auteur observe qu’Emmanuel Macron emploie une forme de langage, typique des « bêtes à concours », qui rappelle étonnamment celui d’une intelligence artificielle. Ce président « jupitérien » ne serait-il donc que le fils de son époque ? Se prévaloir d’un tel patronage n’est pourtant pas anodin, mais Marx nous a appris que l’Histoire se répétait une première fois comme tragédie et une seconde fois comme farce.

    Un bref détour par l’Agora

    Thomas Viain, qui est énarque, agrégé de philosophie et manifestement honnête homme, considère avec Socrate que le bien est à la source de toutes nos actions : « Nul ne fait le mal volontairement », mais par l’effet d’une passion déraisonnable qui n’a pour source que l’ignorance.

    Dans le Gorgias, Platon met en scène Socrate qui dénonce la rhétorique des sophistes comme un art du mensonge dépourvu de base solide. Ignorant délibérément ce qui est juste ou injuste et se faisant fort de soutenir une thèse et son contraire, ces rhéteurs se font fort de manipuler l’opinion, contrairement au philosophe qui consacre sa vie à rechercher le bien et l’excellence de l’âme en s’appuyant sur des éléments rationnels et cohérents.

    Dans ces dialogues, Calliclès refuse les arguments de Socrate en défendant une morale aristocratique opposant les forts et les faibles. Il affirme que l’homme fort doit donner libre court à ses passions en exprimant ses désirs conformément aux lois de la Nature, tandis que les philosophes se révèlent incompétents pour le gouvernement de la Cité et ne sont habiles que dans la formation des jeunes gens.

    Pensée classique et pensée IA

    Dans son livre, Thomas Viain définit la « pensée verticale » comme un mode de réflexion reposant sur des principes supérieurs hiérarchisés dont l’origine remonte à Platon et Aristote.

    A contrario, la « pensée horizontale », étrangère à l’héritage grec mais valorisée de nos jours par l’institution scolaire et les « élites », s’organise « en réseau » et sans hiérarchisation des concepts. Ce défaut d’articulation globale aboutit logiquement à employer, via une « façon très plate et uniforme d’argumenter », un type de langage qui ressemble trait pour trait à celui de l’intelligence artificielle.

    Emmanuel Macron et son projet

    Thomas Viain cite ainsi Emmanuel Macron et son fameux « en même temps » comme un exemple typique de la « pensée horizontale » des meilleurs élèves issus des grandes écoles.
    En dépit de ses études de philosophie, le Chef de l’État aurait tout simplement oublié les principes légués par les Grecs, ou du moins les cantonnerait à un niveau périphérique, contrairement à un Charles de Gaulle féru de culture classique et animé par l’idée directrice de la grandeur de la France.

    L’aptitude avérée du Président à dire une chose et son contraire dans un intervalle de temps très bref ne serait donc pas la marque d’un manque de conviction, ni, à l’instar des sophistes, d’une volonté de manipuler son auditoire, mais la conséquence d’un type de pensée reposant sur « une sorte de bric-à-brac de liens entre auteurs, sources, théories, arguments et contre-arguments permettant d’avoir un avis pondéré et informé sur tout ».
    Ses convictions se manifestent d’ailleurs dans son obstination, reconnue par ses opposants, à mettre en place un projet de société fondé sur une vision du monde globaliste et néo-libérale.

    Macron m’a tuer

    Pour le dire de façon lapidaire, nous pensons qu’Emmanuel Macron est animé par une farouche volonté de puissance individuelle qui le rend étranger à toute notion de bien commun. Pour celui qui estime qu’il existe une diversité de culture dans notre pays et non une culture française, tout en participant activement à la vente d’Alstom à General Electric, que peut bien vouloir signifier une France forte et souveraine ?

    Ses orientations politiques erratiques découlent essentiellement de l’obligation de récompenser ceux qui l’ont fait roi, à savoir tels ou tels établissements financiers ou cabinets de conseil anglo-saxons, combinée avec le soin de conserver les faveurs de ceux qui pourraient lui permettre, un jour prochain, d’occuper un poste prestigieux au sein des institutions européennes.

    Depuis le début de sa présidence, il a pu exprimer pleinement les sentiments et les principes sur lesquels repose sa conception du monde, cocktails d’hédonisme électro (peut-être sous l’influence de Dame Brigitte) et de ferveur plus ou moins partagée avec des footballeurs dans les vestiaires, conjugués à des formules méprisantes sur les « Gaulois réfractaires », « ceux qui ne sont rien » et autres « salariées illettrées ».

    De toute évidence, l’intéressé se révèle emblématique de la sécession des élites avec le peuple théorisée par Christopher Lasch.

    Un épigone « 2.0 »

    Compte tenu de sa formation philosophique, peut-on cependant lui attribuer une influence majeure qui lui servirait d’inspiration ou de figure tutélaire ?

    Ses mémoires d’étude ont été dédiés à deux penseurs politiques, Hegel et Machiavel, mais il paraît difficile d’admettre que ces deux philosophes, qui avaient assurément le sens de l’État, puissent constituer pour lui des références intellectuelles, sauf à envisager le machiavélisme dans son acception vulgaire désignant la seule volonté de conquérir et de conserver le pouvoir par tous les moyens. Une définition conforme à la pratique de notre Président mais de piètre intérêt philosophique et, surtout, peu originale dans le milieu politique.

    Écartons également son éventuelle adhésion à des thèses relevant du darwinisme social, qui ont certes promu les notions de « lutte pour la vie » et de « survie des plus aptes » comme moteur du « progrès », mais dont l’attention pour la puissance collective restait essentielle dans la perspective des rapports de force internationaux.
    Nous nous souvenons dès lors du fameux Calliclès et de son apologie des « forts », qui donnent libre court à leurs passions sans se soucier de la morale commune.
    Bien que son immaturité patente le desserve, accueillons donc notre Jupiter parmi les avatars post-modernes du rhéteur grec…

    Imaginons un instant que Socrate puisse rencontrer Macron dans les rues d’Athènes. Le philosophe n’aurait simplement qu’à l’écouter… En effet, pourquoi contredire un Macron ? Il est tellement plus simple d’attendre qu’il change d’avis !

    Johan Hardoy (Polémia, 23 février 2024)

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  • Tolkien et l'Antiquité...

    Les éditions des Classiques Garnier viennent de publier un ouvrage collectif dirigé par Dimitri Maillard et intitulé Tolkien et l'Antiquité - Passé et Antiquités en Terres du Milieu. Docteur en histoire, Dimitri Maillard est maître de conférence à Paris VIII et spécialiste de la Rome antique. On trouvera dans le volume une contribution de Damien Bador qui avait également collaboré au numéro de Nouvelle École (n°70, 2021) consacré à Tolkien.

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    " Longtemps l’Antiquité dans l’œuvre de Tolkien, du Seigneur des Anneaux au Silmarillion, a pâti de la comparaison avec le Moyen Âge. On sait désormais que les mythes antiques, d’Orphée à l’Atlantide, de la chute de Troie à l’Énéide, ont permis à Tolkien de donner une profondeur historique réaliste à son univers : l’Antiquité y apparaît en tant que la période la plus ancienne de notre histoire, transposée en Terre du Milieu de façons multiples. "
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  • 1934-2024 : d’une révolte à l’autre ?...

    Sur Tocsin, Roxane recevait Olivier Dard pour évoquer avec lui les événements de février 1934 et les leçons qu'on peut en tirer par rapport à la crise politique et sociale actuelle...

    Professeur d'histoire contemporaine à l'université Paul Verlaine de Metz, Olivier Dard est, en particulier, l'auteur de Voyage au coeur de l'OAS (Perrin, 2005) et de Charles Maurras - Le maître et l'action (Armand Colin, 2013). Il vient de publier, avec Jean Philippet, Février 1934 - L'affrontement (Fayard, 2024).

     

                                               

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