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wagner - Page 3

  • Le nihilisme européen...

    "J'enseigne de dire non en face de tout ce qui rend faible - de tout ce qui épuise.

    J'enseigne de dire oui en face de tout ce qui fortifie, de ce qui accumule les forces, de ce qui justifie le sentiment de la vigueur.

    Jusqu'à présent on n'a enseigné ni l'un ni l'autre : on a enseigné la vertu, le désintéressement, la pitié ou même la négation de la vie. tout cela sont les valeurs des épuisés."


    Les éditions Mille et une nuits viennent de rééditer en format de poche Le nihilisme européen, le premier livre de La volonté de puissance, l'ouvrage posthume de Friedrich Nietzsche.

     

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    "Dès les années 1880 Nietzsche projette un ouvrage qui exposerait toute sa philosophie, mais il ne peut le mener à bien. Juste après sa mort, sa soeur Elisabeth établit le texte à partir de fragments, selon le plan laissé par l’auteur en mars 1887. Le Nihilisme européen est le premier des quatre livres de La Volonté de puissance : 86 fragments qui dressent le bilan de la situation philosophique de l’Occident moderne, caractérisé par le nihilisme d’une société malade, épuisée, décadente, « où le faible se nuit à lui-même ». Nietzsche analyse l’essence du nihilisme comme une dévalorisation de la vie et de l’existence. Il y voit trois responsables : le christianisme, l’esprit rationnel et l’esprit critique, et leur donne un nom : Kant, Rousseau, Schopenhauer, Wagner."

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  • Dans la tête de Richard Wagner...

    Les éditions Fayard viennent de publier une énorme étude de Christopher Looten consacrée à Richard Wagner et intitulée Dans la tête de Richard Wagner - Archéologie d'un génie. Christopher Looten, compositeur et théoricien de la musique, a puisé dans les milliers de pages d'écrits du maître de Bayreuth pour présenter sa pensée et ses sources d'inspiration. Indispensable pour tous les wagnériens !

     

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    "Richard Wagner avait une opinion sur tout : de la mode à l’atome, en passant par la tragédie grecque, Schiller ou Darwin. Il vénérait Goethe et admirait Balzac, trouvait les vêtements des Allemandes indécents et vantait la nudité grecque. Shakespeare était à ses yeux le plus grand poète allemand et il se voyait lui-même comme le successeur d’Eschyle. 
    Rarement lus, les dix volumes des Œuvres en prose où Wagner expose ses opinions demeuraient jusqu’à aujourd’hui un domaine inexploré. Christophe Looten en a extrait les pensées du compositeur pour nous les offrir dans une nouvelle traduction. Les cent dix sujets de cette autobiographie intellectuelle sont enrichis de commentaires, de nombreuses citations du Journal de Cosima, ainsi que de passages de lettres inédites en français. 
    Il nous restitue une image fidèle d’un aspect encore méconnu du compositeur : l’homme de culture, le lecteur, le bibliophile, exemple même de l’artiste génial de la fin du XIXe siècle. 
    Ce voyage dans l’esprit d’un des plus grands génies de la musique nous fait entrer dans le monde de Richard Wagner. Guidés par l’un de ses meilleurs connaisseurs, nous allons à la rencontre d’un homme dont la musique exerce toujours une fascination incomparable."

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  • Construire le surhomme ?...

    Les éditions Grasset viennent de publier La construction du surhomme, le septième tome de la contre-histoire de la philosophie de Michel Onfray. Le créateur de l'université populaire de Caen évoque dans ce volume Jean-Marie Guyau, un philosophe français, et Friedrich Nietzsche...

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    "Michel Onfray est l’auteur d’une œuvre philosophique importante. La construction du surhomme est le septième tome d’une monumentale « Contre-histoire de la philosophie ».

    Toute l’œuvre de Michel Onfray tourne autour de ce qu’il appelle le « nietzschéisme de gauche » et, plus particulièrement, de tous les développements qu’une certaine tradition philosophique a consacrés au thème du « surhomme ». Il revient, dans cet ouvrage, sur cette question à travers l’étude de deux œuvres.
    Tuberculeux dopé au stoïcisme, Jean-Marie Guyau développe une philosophie vitaliste comme une machine de guerre contre la morale kantienne. Ce malade défend le don, la générosité, le risque, la dépense, l’action dans une œuvre qui pourrait faire de lui un Nietzsche français. Penseur du républicanisme, il formule un hygiénisme, un racialisme, un natalisme, dangereusement parents de l’idéologie de Vichy à venir. Il défend enfin une immortalité panthéiste stellaire obtenue par les traces de l’amour quand il a été fort.
    La figure ontologique du surhomme de Nietzsche n’est pas sans relation avec cette étrange métaphysique que le philosophe allemand connaissait. Nietzche commence avec Schopenhauer et Wagner, continue avec un long moment épicurien et termine avec l’éloge d’un surhomme ultra-caricaturé. Or, celui-ci nomme l’individu ayant compris que la volonté de puissance a les pleins pouvoirs, qu’il faut vouloir cette volonté qui nous veut, puis l’aimer pour accéder à une jubilation suprême. Une technique de sagesse à la portée de tous."
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  • Tolkien aujourd'hui ?...

    Les Presses universitaires de Valenciennes viennent de publier Tolkien aujourd'hui, un ouvrage collectif dirigé par Michaël Devaux, Vincent Ferré et  Charles Bridoux.

    A Michaël Devaux, on doit déjà la direction de l'ouvrage collectif intitulé Tolkien, les racines du légendaire (Ad solem,  2003), à Vincent Ferré l'essai Sur les rivages de la terre du milieu (Bourgois, 2001) ainsi que la direction de l'ouvrage collectif Tolkien, 30 ans après, quant à Charles Ridoux, il est déjà l'auteur d'un essai intitulé Tolkien, Le Chant du Monde (Encrage, 2004)...

    Bref Tolkien aujourd'hui doit figurer dans la bibliothèque de tous les inconditionnels de Tolkien !

     

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    "A-t-on tout dit de J.R.R. Tolkien, l’auteur du Seigneur des Anneaux, repris et imité par les littératures de l’imaginaire depuis un demi-siècle, avant d’être adapté au cinéma et oscarisé ?
    Certainement pas ! Des spécialistes français et européens font ici le pari de confronter leurs approches et leurs lectures, pour révéler des aspects moins étudiés de son oeuvre, en croisant littérature, musique, cinéma, théologie, philosophie, histoire et jeux, afin de replacer Tolkien dans son époque et dans le genre qu’il a contribué à refonder, la fantasy. Sont ainsi examinés, de manière neuve et ambitieuse, le dialogue de Tolkien avec Lewis, S. King ou encore Wagner, la place des femmes et des Hobbits, la tentation et l’héroïsme. Par ces approches inédites, cet ouvrage entend ainsi montrer à quel point Tolkien est actuel et protéiforme, éloigné des clichés auxquels on le réduit trop souvent :Tolkien aujourd’hui est une formidable invitation à découvrir sous un angle nouveau un univers qu’on pensait bien exploré."
     
     
    Au sommaire :
     
    Dédicace à Christian Bourgois
    Introduction – Michaël Devaux, Vincent Ferré et Charles Ridoux
    Thomas Honegger : A good dragon is hard to find ; or from draconitas to draco
     

    Lectures spirituelles de Tolkien

    Michaël Devaux : L’esprit de l’espoir chez Tolkien. Considérations sur l’Estel
    Sébastien Hoët : Des corps épuisés. L’effort et la fatigue dans le Seigneur des Anneaux
    Annie Birks - J.R.R. Tolkien et C.S. Lewis : deux approches du thème de la tentation
    Christian Chelebourg : « ‘Subcreation’ in a special way » : Métalecture du Professeur Tolkien
    Sébastien Marlair : Le Seigneur des Anneaux ou l’art du palantίr. Considérations sur l’art du récit tolkiénien -
    Laurent Alibert : L’héroïsme chez Tolkien. Une étude de Farmer Giles of Ham
    F. Guglielmo Spirito : Gandalf the Wiser. Trough the Wisdom of the Desert Fathers
    Charles Ridoux : Le Légendaire d’Âge en Âge

    Sources et filiation

    Leo Carruthers : Ælfwine de Leithian et la Chronique anglo-saxonne
    Angela Braito : La question de l’influence wagnérienne dans l’oeuvre de Tolkien -
    Anne Besson : Fécondités d’un malentendu : la postérité de Tolkien en fantasy
    Chrystel Bourgeois : Le système tripartite dans le Seigneur des Anneaux -
    Antoine Dauphragne : Le jeu de rôles et la Terre du Milieu
    Grégory Bouak : De la high à la dark fantasy : Tolkien et Stephen King -
    Thomas Fornet-Ponse : Intertextuality in Tolkien and the (un)informed reader : The Lord of the Rings & The Silmarillion

    Peuples et figures

    Mirella Vadéan : L’entrée royale d’Aragorn II, roi du Gondor et d’Arnor, dans la cité de Minas Tirith
    Aurélie Brémont : Les Hobbits dans le Seigneur des Anneaux
    Marie Burkhardt : La représentation des personnages féminins dans The Lord of the Rings : de Tolkien à Jackson
    Eric Flieller : Évolution et permanence de la figure des Nains dans le Légendaire -

    Conclusion

    Anne Larue : Tolkien ancêtre de lui-même ?
    Isabelle Pantin : Tolkien et l’histoire littéraire : l’aporie du contexte
    Vincent Ferré : Cinq ans après Trente ans après… Post-scriptum sur les recherches francophones

     
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  • Eléments : 40 ans et toutes ses dents !...

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    Une très belle nouvelle formule de la revue Eléments vient de paraître !

    Sur le front du combat des idées depuis 40 ans, le magazine, pour son numéro 139, s'offre une nouvelle jeunesse avec notamment une maquette plus nerveuse, un retour en force des illustrations et des articles à la fois plus nombreux et plus courts.

    Le contenu concocté par le nouveau rédacteur en chef, Pascal Eysseric, qui succède à Michel Marmin, est à la hauteur des attentes avec un dossier consacré au déclin de l'Occident, dans lequel on peut découvrir les signatures de l'historien Dominique Venner, du philosophe Jean-François Mattéi, de l'essayiste Hervé Juvin, de l'économiste et ancien ministre libanais George Corm et du penseur italien Costanzo Preve.

    Au sommaire, outre les excellentes pages Cartouches, on trouve aussi l'analyse coup de poing d'Alain de Benoist sur « l'immigration, armée de réserve du capital », un entretien avec Pierrick Guittaut pour son polar Beyrouth-sur Loire, un article de François Bousquet sur Malaparte, de Thibaud Isabel sur l'ordre moral néo-bourgeois, de Ludovic Maubreuil sur le cul militant, de Jean-François Gautier et aussi de Frédéric Guchemand sur Wagner et de Robin Turgis sur Céline... Bref que du bon !

    Le magazine peut être acheté en kiosque ou commandé sur le site Eléments. Il est possible de s'abonner au prix de 25 euros pour 5 numéros.

    Contact : http://www.revue-elements.com/index.php

     

     

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  • Les épis mûrs...

    "Heureux les épis mûrs et les blés moissonnés..." 

    Charles Péguy

     

    Les éditions Le dilettante rééditent dans les prochains jours Les épis mûrs, le second roman de Lucien Rebatet, publié initialement en 1954 chez Gallimard. L'auteur d'Une histoire de la musique (Robert Laffont, 1998) a voulu écrire sous une forme romanesque la biographie imaginaire du musicien de génie qui a manqué à la première moitié du XXe siècle. Cette nouvelle édition est préfacée par Nicolas d'Estienne d'Orves.

     

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    "Rebatet ! Lucien Rebatet ! On entend déjà les commentaires. À quoi bon exhumer, rendre à la lumière, rehausser sur le pavois éditorial, photo d’époque, préface émue et dossier critique, les œuvres de celui qui fut, après avoir bataillé à l’Action française, le porte-plume le plus incisif et vitriolant de la Collaboration intellectuelle. Celui qui, à côté de la grande et déferlante célinienne, sanieuse, somptueuse, offrit, avec Les Décombres un scanner amer de l’avant-guerre et de la défaite de 40, pointant là ce qui, pour lui, était les signes sombres de la décadence française : les politiciens, la démocratie, les juifs. En effet, pourquoi. Parce qu’il y a, à Rebatet, un autre Rebatet. Au publiciste pronazi répond en effet, dès les années trente, un esthète, un amateur encyclopédique de littérature, peinture, cinéma et, avant tout, un musicologue éclairé, ardemment moderniste. Ce dernier, on le trouvera s’exprimant dans l’opulente Une histoire de la musique, mais également dans ces Épis mûrs que Gallimard publia en 1954 et que réédite aujourd’hui Le Dilettante avec une étude du critique musical Nicolas d’Estienne d’Orves. Ce Doktor Faustus (Thomas Mann) à la française déploie pour nous le destin fracassé de Pierre Tarare, rejeton frondeur d’un chapelier et d’une mère anxieuse et surtout, avant tout, génie musical en herbe. Depuis les premiers tapotis prometteurs sur le piano familial jusqu’à l’adoubement solennel de Fauré et d’Enesco, ce roman nous expose la croissance contrariée, l’expansion douloureuse d’un autre Berlioz ou Wagner, infatigable et conscient de son avant-gardisme génial. Une « courbe de vie » endiguée par la férule imbécile du père, troublée par les soubresauts de la sexualité et le traditionalisme, finalement bienveillant, des professeurs. À l’heure de la reconnaissance et de la célébrité internationale, c’est un autre tonnerre qui attend Pierre Tarare : celui de la Première Guerre mondiale. Chronique d’un gâchis dénoncé, ce roman est également une peinture passionnée, et cocasse, des combats houleux de la modernité musicale des années trente. Comment a-t-il pu y avoir des « maîtres chanteurs » à « Nuremberg » ? Telle est toujours la question."

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