Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

roumanie

  • Roumanie, France, Suisse 1943-1945 : le journal de guerre de Paul Morand...

    Les éditions Gallimard viennent de publier la suite du journal que Paul Morand  a tenu pendant les années 1939-1945 intitulé Journal de guerre - Roumanie, France, Suisse 1943-1945. Diplomate, épicurien et homme de droite, Paul Morand a publié de nombreux romans et a été un des inspirateurs des Hussards...

     

    Morand_Roumanie-France-Suisse 1943-1945.jpg

    " Après avoir commencé la guerre à Londres, après avoir appartenu plus d'un an au cabinet de Pierre Laval à Vichy, voici Paul Morand nommé ministre plénipotentiaire à Bucarest, alors que l'Armée rouge est aux portes de la Roumanie, alliée de l'Allemagne nazie. Le diplomate se met au travail dans des conditions difficiles qui le poussent à des allers-retours vers Paris et Vichy. Il assiste ainsi aux derniers mois de l'État français en déliquescence, avant d'être nommé in extremis ambassadeur à Berne. Il touche au but... pour cinq semaines. Révoqué, il choisit l'exil en Suisse pour échapper aux sanctions, au sein de cette communauté de« réfugiés » qui suit à distance la guerre, l'avènement d'un nouveau régime en France et les procès qui frappent le précédent.
    Tout au long de ces deux années, Paul Morand tient son Journal de guerre, sans jamais rien renier de ses convictions. Il y fait une place de plus en plus grande à l'écrivain, après avoir rêvé d'en faire le journal d'un ambassadeur.
    Rien n'a été retouché ni omis du manuscrit d'origine. C'est dans le respect de son désir initial de publication que paraît le second tome du Journal de guerre de Paul Morand, à la fois document historique passionnant - parfois aussi choquant - et apport inédit aux pages de sa biographie qui avaient semblé, jusque-là, étrangement vides. "

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!
  • L'épopée de la Garde de fer...

    Les éditions du Lore viennent de publier un ouvrage d'Horia Sima intitulé L'épopée de la Garde de fer. Successeur de Codreanu à la tête de la Garde de fer, Horia Sima a été interné en Allemagne de 1941 à 1944 et a terminé sa vie en exil en Espagne.

     

    Sima_L'épopée de la Garde de fer.jpg

     

    " De toutes les « aventures » fascistes européennes du XXe siècle, celle qui naquit en Roumanie sous l’égide de la Légion de l’Archange Michel et de son fondateur Corneliu Zelea Codreanu, demeure l’une des plus intéressantes à bien des égards.

    En effet, le Mouvement légionnaire roumain, plus connu en France sous le nom de Garde de Fer, mêla intimement des ambitions politiques à une véritable mystique orthodoxe, se traduisant par une éthique et une discipline rarement égalées.

    Horia Sima, successeur au « commandement » de la Garde de Fer après l’emprisonnement de Codreanu, nous livre dans cette histoire du Mouvement légionnaire roumain les luttes et le martyr de ses membres dans un souci de chronologie que le lecteur appréciera.

    La première version française de ce document parut à Rio de Janeiro en 1972 et son écho n’eut pas la résonance escomptée ; c’est la raison pour laquelle une édition sur le sol français semble aujourd’hui toute légitime. "

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!
  • Codreanu, le Capitaine...

    Les éditions Pardès viennent de publier dans leur collection Qui suis-je ? un Codreanu sous la plume d'Yves Morel. Diplômé de l'École des hautes études en sciences sociales (EHESS) et docteur en histoire, Yves Morel est l'auteur de divers ouvrages consacrés à l'étude du système éducatif français ainsi que, dans la même collection d'un Abel Bonnard.

     

    Morel_Codreanu.jpg

    " Né à Husi le 13 septembre 1899, Corneliu Codreanu est sans doute le plus atypique des chefs politiques de l’entre-deux-guerres, et l’un des plus charismatiques. Il fonde la Légion de l’archange Michel (ou Garde de fer) en 1927, et en sera le « Capitaine » ; celle-ci a été tenue pour un avatar roumain du national-socialisme, ses Chemises vertes ont été identifiées aux SA allemands, mais la réalité est tout autre.

    Pour Codreanu, l’existence devrait être ordonnée selon un ordre spirituel et surnaturel, d’où un ordre politique et social étayé par une morale chrétienne, animé par un esprit de justice et le sens du devoir envers Dieu, la patrie et ses semblables. Une telle entreprise visait à créer un homme nouveau, réclamait une ascèse spirituelle, une rigueur morale et un dévouement allant jusqu’au sacrifice personnel suprême.

    Il exhorta les Roumains à une existence supérieure, difficile, héroïque, ancrée dans une conscience de l’identité roumaine, à la fois dace et latine.

    Haï par le roi et la classe politique de son pays, populaire auprès de ses compatriotes, Codreanu fut le centre de la vie politique roumaine jusqu’à sa tragique exécution, sur ordre du gouvernement du roi Carol II, à l’âge de 39 ans, dans la nuit du 29 au 30 novembre 1938.

    Ce « Qui suis-je ? » Codreanu relate le destin hors du commun de ce croisé du xxe siècle. "

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!
  • Le Capitaine de la Garde de fer...

    Les éditions Synthèse viennent de publier une étude du Docteur Merlin intitulée Corneliu Zelea Codreanu, « Capitaine » de la Garde de fer. Compositeur et chanteur, le Docteur Merlin est l'auteur de neuf disques, de Païen (1982) à Insoumis (2015).

     

    Merlin_Corneliu Zelea Codreanu.jpg

    " Toute sa vie, Corneliu Zelea Codreanu a combattu pour la grandeur et la liberté de son pays, la Roumanie...

    Lire la suite

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!
  • Journal de Dracula...

    Les éditions Xénia viennent de publier un roman de Marin Mincu intitulé Journal de Dracula. Roumain, Marin Mincu a enseigné dans les universités de Milan et de Turin et est l'auteur de nombreux romans et ouvrages critiques publiés en Italie et en Roumanie.

     

    Mincu_Journal de Dracula.jpg

    " Le premier exploit de ce roman est de démolir le cliché du "vampire" auquel le roman mythique de Bram Stoker réduisit le bien réel Vlad III, dit l'Empaleur. Mincu rétablit un portrait du prince de Valachie tel qu'il fut, et tel qu'il aurait pu s'imaginer : le guerrier hors pair, l'unique terreur de Mehmed II le Conquérant, l'érudit, l'ami et l'égal de l'élite néoplatonicienne. Mais aussi un surhomme à l'ego démesuré, victime et bourreau, forgeant sa propre légende du fond de la geôle de Visegrád où il croupit par la traîtrise de ses royaux "amis". A une époque où la cruauté était la règle, la cabale orchestrée contre lui est un comble d'hypocrisie. Sa réaction sera de combattre le feu par le feu. "Je vais tous les aider dans cette campagne orchestrée contre moi. J'inventerai des histoires truffées d'exactions abominables et j'alimenterai copieusement le fardeau de mensonges dont on m'accable. je serai moi-même l'inventeur des faits les plus monstrueux que la rumeur m'attribuera". Encerclé par des centaines de rats, plongé dans une perpétuelle obscurité, Vlad peu à peu perd la notion du temps et jusqu'à la conscience précise de sons propre corps. Sa confession apparaît comme un poignant entrelacement du rêve et du vécu, où l'écriture finit par s'imposer comme plus énergique et plus vraie que la réalité même. Trouvaille originale, Mincu nous dépeint un Dracula déjà conscient de sa propre légende noire et tient le lecteur en haleine d'un bout à l'autre du roman. "

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!
  • Cioran, une mythologie de l'inachevé...

    Les éditions du Soupirail viennent de publier un essai d'Eugen Simion intitulé Cioran, une mythologie de l'inachevé. Professeur d'histoire de littérature en Roumanie, Eugen Simion est un de meilleurs spécialistes de l’œuvre de Cioran, et notamment de sa partie roumaine...

     

    Cioran_Simion.jpg

    " Comment s’approprier les paradoxes de Cioran qui ne dit une chose que pour la contester et semer un doute qui doute de lui-même ? Sinon en acceptant l’invitation qu’il nous fait de nous servir de ses aphorismes pour accéder nous-mêmes aux cimes d’où il regarde, lui, le monde d’un œil si curieux et si désabusé, si confiant et si déçu.

       A la frontière de la littérature et de l’investigation érudite, la « narration critique » d’Eugen Simion est un guide irremplaçable pour celui qui est tenté par cette ascension. Mettant à profit les quelque trois mille pages en roumain d’un auteur qui abandonne la langue de ses écrits de jeunesse pour devenir un maître de la littérature française, Eugen Simion raconte en romancier l’itinéraire de celui qui n’écrit que pour dénoncer les incompétences de l’écriture. Celle-ci n’est qu’une série de panneaux signalétiques destinés à nous conduire vers l’essentiel qui ne peut pas se dire, qui n’est que du vécu. Les compétences exceptionnelles d’historien de la littérature et le talent d’Eugen Simion nous mettent sur la piste de ce pays intérieur que les commentateurs français de Cioran ont trop souvent délaissé, faisant fi de la base, qui donne pourtant le sens véritable de l’ensemble. Facile d’accès et captivant, l’ouvrage d’Eugen Simion comble cette lacune en éclairant les essais français de Cioran par ses écrits de jeunesse et par sa très abondante correspondance. Il enrichit notre appréhension de l’œuvre de Cioran et nous évite les dérives d’une lecture qui risque de situer les enjeux de cette époustouflante démarche intellectuelle ailleurs que là où se trouve leur raison d’être. "

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!