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peur - Page 3

  • La France hollandaise, ça suffit !...

    Nous rproduisons ci-dessous un point de vue de Michel Geoffroy, cueilli sur Polémia et consacré aux tares de la France "hollandaise"...

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    La France hollandaise, ça suffit !

    La France hollandaise, symbolisée par le président « normal » du même nom, c’est celle que l’on retrouve avec tristesse quand on a eu la chance de prendre quelques vacances à l’étranger. Une France sale et ridée, qui sort de l’histoire. Une France qui fait mal.

    La France bavarde

    Bien sûr, la France hollandaise s’écoute parler, chaussée de ses nouvelles lunettes «made in Denmark». Le flot médiatique et minable ne s’arrête plus.

    «Elle cause, elle cause, c’est tout ce qu’elle sait faire», pourrait une nouvelle fois dire Zazie ! RRéppubliqqque, Démmocccratie, Drroits de l’homme, Libérration, Heures Sombbrres, Raccissme, Réfformes Socciétales, Redddressement Prroductif, coassent sur tous les tons les perroquets ridicules qui sont au pouvoir. Ridicules à force d’impuissance.

    A côté d’eux un Guy Mollet, un Edouard Daladier ou un Jean Jaurès passeraient pour des géants ou des parangons de popularité !

    La France qui s’abandonne

    Mais la France hollandaise c’est la France qui s’abandonne.

    La France qui n’a plus de politique arabe mais qui se soumet chaque jour un peu plus à l’islam sur son sol. La France qui joue les petits télégraphistes des Israéliens mais qui laisse tomber les chrétiens d’Orient. La France ralliée à l’OTAN et espionnée par les Etats-Unis. La France qui se coupe progressivement de tous ses alliés historiques et notamment de la Russie. La France réduite au rôle de pompier en Afrique.

    La France vassalisée, minoritaire, endettée qui va quémander à Berlin un assouplissement des normes budgétaires qu’elle a pourtant soutenues lors de l’avènement du Traité de Maastricht et la mise en place de l’euro.

    La France impuissante

    Car la France hollandaise c’est la France impuissante.

    Impuissante à lancer les réformes qui s’imposent. Impuissante à faire entendre sa voix. Impuissante à réduire les dépenses et les impôts, ce que tous nos voisins ont su faire. Impuissante à relancer la croissance et l’industrie (en 2014 la production industrielle est revenue à son niveau de… 1994). Impuissante à faire régner la loi et l’ordre sur son territoire. Impuissante à faire prévaloir le bien commun sur les intérêts particuliers.

    La France hollandaise c’est celle des clans, des minorités agissantes, des partis, des loges, des corporatismes, du MEDEF et des passe-droits.

    La France qui fait dans son froc

    La France hollandaise c’est la France qui a peur de tout.

    C’est la France libanisée qui n’ose plus rien, de peur que les banlieues ne s’embrasent. C’est la France des policiers qui n’osent plus aller dans les cités ou qui ont peur de la «bavure» médiatisée. C’est la France qui n’ose pas empêcher l’immigration irrégulière ni protéger ses frontières par peur du «racisme».

    C’est la France qui a peur des radars, du fisc, du chômage, des cambrioleurs et des juges. La France qui ne veut plus appeler les choses par leur nom de peur de se faire accuser de racisme ou d’antisémitisme. La France qui ne veut plus prendre de risques, «principe de précaution» oblige, ni faire d’enfants.

     

    La France des vieux qui font dans leur froc.

    La France qui recule

    La France hollandaise c’est la France qui recule.

    C’est la France qui roule à vélo et qui «vapote» pendant que nos voisins travaillent : celle où les trains n’arrivent plus à l’heure, celle des pannes, des grèves, des ordures non ramassées, des tags que l’on n’efface plus, celle des usines et des commerces qui ferment, celle des hôpitaux où l’on attrape des maladies, celle des écoles où l’on n’apprend plus rien. C’est la France du bac, de la fac et du mariage pour tous. Celle de l’à-peu-près et du laxisme érigés en système.

    Celle des pauvres, aussi, que l’on voit dormir dans la rue ou bien fouiller les poubelles devant les superettes. Celle où l’ascenseur social ne fait plus que descendre. Celle où le trafic, la fraude et la corruption rapportent désormais plus que le travail et l’épargne. La France hollandaise c’est la France tiers-mondisée qui s’installe.

    La France ridiculisée

    La France hollandaise c’est enfin la France ridicule et ridiculisée.

    La France ventripotente, à l’image de son «chef de l’Etat», qui croit pouvoir encore donner des leçons à l’univers entier alors qu’il n’arrive plus à mettre de l’ordre dans ses propres affaires. Celle qui se croit de gauche alors que l’on s’est rallié au néo-capitalisme en abandonnant le peuple.

    Celle qui se déclare à tout bout de champ «préoccupée» par tout ce qui arrive dans le monde, pour la simple raison qu’elle ne se montre plus capable de ne rien empêcher. C’est la France inaudible et pleurnicharde.

    Car celle qu’aiment encore les étrangers – celle des grands hommes, des artistes, des paysages équilibrés et des beaux châteaux – disparaît lentement mais sûrement dans le grand néant de la «mondialisation heureuse» chère à M. Strauss-Kahn et ses émules.

    La France qui gronde

    Mais soyons juste.

    La France hollandaise a commencé bien avant Hollande. Car les responsabilités de la classe dirigeante française – oligarques politiques, syndicaux, administratifs, du patronat et des médias – dans ce naufrage collectif sont écrasantes. François Hollande est plus un aboutissement fatal qu’un début. La fin d’un cycle.

    Et puis ne désespérons pas : la France hollandaise c’est aussi la France qui gronde ; celle qui en assez de perdre ou de se faire plumer. Celle qui ne veut plus se sentir étrangère dans son propre pays. Celle qui prend conscience que cela ne peut plus continuer ainsi.

    Celle qui va se révolter.

     Michel Geoffroy (Polémia, 18 août 2014)

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  • Un risible procès...

    "Le Front national situé très haut dans les sondages, des chroniqueurs de radio ou de télévision qui se lâchent sans tabou sur l'immigration, l'islam ou la peine de mort... La société française est-elle devenue réactionnaire ?".

    Telle est la grave question que s'est posé Le Monde dans son numéro du 30 avril 2011 en ouverture de ses deux pages de débats. Au coeur de la cible, les trois agitateurs néo-réactionnaires : Eric Zemmour, Robert Ménard et Elisabeth Lévy... Nous reproduisons ci-dessous la réponse qu'Elisabeth Lévy, auteur de l'excellent Les maîtres censeurs (Livre de poche, 2002), a pu publier dans le "grand quotidien de référence"...

     

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    Risible procès des "néo-réactionnaires" - Le peuple n'a pas toujours tort d'avoir peur

    Etonnant. Une semaine après la parution d'un sondage sacrant le Front national "premier parti ouvrier de France", personne n'a encore songé à faire porter cette casquette-là à la "bande des cinq" désignée par l'appellation "nouveaux réacs". Je parle de "bande des cinq" pour être aimable puisque c'est le chiffre que retient Le Monde au terme de son article serré sur ce passionnant phénomène ("Profession réactionnaire", Le Monde du 5 avril). Mais ni l'effectif de ce club ni l'identité de ses membres ne font consensus. En compilant les diverses listes de suspects, on parvient à une dizaine de noms (dont le mien).

    Je ne voudrais pas être discourtoise mais cette affaire de "nouveaux réacs" commence à sentir le poisson. Daniel Lindenberg avait déjà levé ce lièvre en 2002, dans un petit livre judicieusement intitulé Le Rappel à l'ordre (Seuil). Dix ans plus tard, de nouveaux "nouveaux réacs" sont donc appelés à comparaître devant le tribunal médiatique. Qu'on se rassure, personne n'exige - en tout cas ouvertement - que l'on fasse taire "cette demi-douzaine de polémistes" qui, selon Le Monde, "cumulent chacun deux, trois, quatre collaborations rémunérées dans les médias les plus importants et une multitude d'invitations gracieuses dans les talk-shows", pendant que leurs valeureux adversaires résistent bénévolement dans des caves.

    Il est vrai que ces esprits chagrins ne songent qu'à entretenir leur fonds de commerce. C'est ainsi, le bon journaliste a une pensée, le "nouveau réac" une posture. En tout cas, entre régimes amaigrissants et pouvoir des francs-macs, leur puissance médiatique est devenue un "marronnier" de saison.

    Cette querelle picrocholine révèle une curieuse conception du pluralisme. D'éminents journalistes semblent découvrir avec stupéfaction et/ou indignation que quelques trublions qui ont le front de ne pas penser comme eux ont le droit de s'exprimer. Au temps de parole, "l'omniprésence" de ces mauvais coucheurs est très relative et plutôt instable, la plupart connaissant la précarité ordinaire des soutiers de l'audiovisuel. Surtout, personne ne songerait à se plaindre que l'on entende Jean-Michel Aphatie chaque matin sur RTL et qu'on le voie chaque soir sur Canal+. Après tout, on a bien le droit de préférer le débat entre gens du même avis. Il est cependant paradoxal de célébrer la diversité en toute chose sauf dans le domaine des idées.

    L'épouvantail "néo-réac" ressort des tiroirs au moment où ceux qui savent ce qui est bon pour le peuple réalisent, paniqués, que, malgré vingt ans de prêchi-prêcha, ce peuple ingrat, notamment sa composante la plus populaire, s'obstine à voter pour un parti désigné comme antirépublicain - mais accepté, on se demande pourquoi, dans le jeu républicain. L'ennui, c'est que le peuple est bon, d'où la nécessité de s'en prendre aux mauvais génies qui, en flattant ses plus bas instincts, l'ont encouragé sur cette pente déplorable.

    Au-delà du vote FN, la "droitisation" de la société française inquiète nos grandes consciences, comme s'il était par nature bien d'être de gauche et mal d'être de droite. C'est précisément cette transformation inconsciente d'opinions, légitimes du reste, en dogmes incontestables, qui interdit toute discussion sur des sujets méritant mieux que des condamnations sommaires. Seulement, il est plus gratifiant d'ironiser sur les peurs des petits Blancs frileux que de se demander s'ils n'ont pas quelques raisons d'avoir peur. Sophia Aram, qui a trouvé spirituel de traiter les électeurs frontistes de "gros cons", n'avait pas compris "que la ligne de démarcation séparant les bonnes et les mauvaises manières d'aborder le FN avait bougé". Des bonnes et des mauvaises manières, quel formidable aveu !

    Notre société qui adore "la transgression" passe son temps à traquer les "dérapages", terme indiquant clairement que certains points de vue sont autorisés et d'autre pas. Ainsi, l'immigration est nécessairement une bénédiction. De même, tout être sain doit s'enthousiasmer pour le grand métissage planétaire que l'on nous promet comme avenir. Je crois, pour ma part, que l'afflux massif et rapide d'immigrés a eu des effets déstabilisateurs pour la société - tout en freinant l'intégration de ceux qui sont là. Et si je reste convaincue que tout individu peut devenir un "bon Français", je ne vois pas pourquoi la France devrait accepter n'importe quelle pratique, fût-elle religieuse ou culturelle.

    Le Monde en conclut que je tiens un "discours franchement anti-immigré". La différence entre la critique de certaines pratiques, l'inquiétude face aux flux migratoires et le rejet des individus serait-elle trop subtile ? La délicate question de l'islam et de son acculturation en France relève de la même jurisprudence. Avancer l'hypothèse qu'un certain islam puisse poser certains problèmes, c'est évidemment proclamer sa haine des musulmans.

    Le pire est que mes accusateurs ne sont même pas de mauvaise foi : ils entendent ce qu'ils attendent. Alors, je l'avoue, je suis parfois tentée, chers confrères, de vous laisser débattre entre vous. Mais ne rêvez pas, ça ne dure jamais très longtemps.

     

    Elisabeth Lévy, journaliste, rédactrice en chef du site et du magazine "Causeur" (Le Monde, 30 avril 2011)

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  • La forme de la peur...

    Les éditions Métailié viennent de publier La forme de la peur, un polar politique italien signé par Giancarlo De Cataldo et Mimmo Rafaele. Giancarlo De Cataldo est déjà l'auteur de l'excellent Romanzo criminale, dont on a tiré un film et, surtout, une série remarquable, ainsi que de La saison des massacres. Le lecteur bénéficie d'une traduction de qualité réalisée par Serge Quadruppani.

     

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    "Marco Ferri, hooligan devenu policier pour combattre la fureur qui gronde en lui, entre dans l’équipe de Mastino, adepte des solutions expéditives et ultra-violentes, et bientôt responsable d’une unité antiterroriste. Dantini, le mentor bien-aimé de Marco, est assassiné. Tout a été préparé pour que le meurtre soit imputé à Guido, un jeune anarchiste qui doit mourir en même temps que sa cible, mais le garçon survit. Il est pris en charge par Lupo, le chef des Affaires internes, qui pressent derrière le crime la main d’un vieil ennemi, le Commandant. Sous les ordres de celui-ci, Mastino met en scène un énorme attentat islamiste. Entre ces hommes et leurs jeux de pouvoirs circulent Daria, la brillante assistante de Lupo, et Alissa, impitoyable tueuse marquée d’une fêlure d’enfance qui fera tout basculer…
    Corruption généralisée et individus intègres, manipulations géopolitiques et guerres de civilisations : voici, dans une Italie crépusculaire et un Belleville de légende, une plongée dans les coulisses du monde contemporain comme nous y a habitués l’auteur de Romanzo criminale. Où tout l’enjeu sera de donner une forme à cet inégalable outil de gouvernement : la peur."

     

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  • La société de la peur...

    Flash, le journal gentil et intelligent, consacre son dossier à la société de la peur... Une peur qui est peut-être un instrument de contrôle ?... Par ailleurs, cette semaine, Alain Soral braque sa Kalachnikov sur la finance casino. Banquiers et traders, aux abris !... 

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    Au sommaire :

    La société de la peur…

    Pas de pitié pour les automobilistes ! Retrait de points en pages 3 et 4

    Pas de pitié pour les humoristes ! Dieudonné se déchaîne en pages 5 et 6

    Pas de pitié pour les fascistes ! Gabriele Adinolfi tend le bras en pages 7 à 9

    Pas de pitié pour les islamistes ! Révélations en page 13

    Casino de la finance, Alain Soral fait sauter la banque en page 11

    Tout ce que l’on ne vous dit pas sur l’islam… Arnaud Guyot-Jeannin s’énerve en pages 10 et 15

    Pour vous abonner en ligne et en toute sécurité : www.flashmagazine.fr

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  • L'administration de la peur

    La peur comme technique de contrôle de nos sociétés libérales "démocratiques" occidentales ?... C'est cette idée qu'explore le philosophe Paul Virilio dans un entretien avec Bertrand Richard, intitulé L'administration de la peur, publié aux éditions Textuel.

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    "Nous vivons dans l’administration de la peur.
    Qu’est-ce que cela veut dire ? D’abord que la peur est devenue un environnement, un paysage quotidien. Autrefois les guerres, les famines, les dangers étaient localisés et circonscrits dans le temps. Aujourd’hui, c’est le monde lui-même, limité, saturé, manipulé qui nous étreint et nous « stresse ». Crises boursières contaminantes, terrorisme indifférencié, pandémie fulgurante, suicides « professionnels » (France Télécom)… La peur est monde, panique, au sens premier du terme.
    L’« administration de la peur », cela signifie aussi que les États sont tentés de faire de la peur, de son orchestration, de sa gestion, une politique. La mondialisation ayant progressivement rogné les prérogatives traditionnelles des États (celles de l’État providence), il leur reste à convaincre les citoyens qu’ils peuvent assurer leur sécurité corporelle. La double idéologie sanitaire et sécuritaire peut se mettre en place, faisant peser de réelles menaces sur la démocratie.
    Paul Virilio nous montre comment la « propagande du progrès », l’illuminisme des nouvelles technologies, sont les vecteurs inespérés de la peur car ils fabriquent de la frénésie et de l’hébétude. Toutes choses qui rendent possible, après la dissuasion nucléaire de la Guerre froide, une nouvelle forme de dissuasion civile, dont le génie génétique pourrait s’emparer, pour « domestiquer l’être », le rendre plus adapté à nos nouvelles conditions, raréfiées, de vie..."
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