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olivier maulin - Page 7

  • Halte au féminisme punitif !...

    Le nouveau numéro de la revue Eléments (n°161, juillet - août 2016), que les abonnés ont déjà reçu, sera disponible en kiosque le 16 juillet 2016.

    A côté du grand entretien avec Élisabeth Lévy et du dossier consacré à la France des régions,  on trouvera les rubriques, toujours aussi riches, «Cartouches», «Le combat des idées» et «Panorama».

    Bonne lecture !

    Vous pouvez commander ce numéro ou vous abonner sur le site de la revue : http://www.revue-elements.com.

    Eléments 161.jpg

    Au sommaire :

    Éditorial    
    Régions, nations, Europe par Alain de Benoist   
    Forum    

    L’entretien
    Élisabeth Lévy regarde les hommes tomber...   

    Cartouches
    Le regard de Michel Marmin 
    Chronique d’une fin du monde sans importance par Xavier Eman
    Chronique cinéma par Ludovic Maubreuil
    Champs de bataille par Laurent Schang
    Sciences par Bastien O'Danieli

    Le combat des idées

    La guerre des deux judaïsmes
    Par  Fabrice Moracchhini

    La fraude en col blanc. Vers un capitalisme criminogène
    Entretien avec Jean-François Gayraud

    La grand défaite des femmes
    Entretien avec Eugénie Bastié

    Pierre-André Taguieff : au nom des putes
    Par François Bousquet
     
    Le crépuscule des idoles postmodernes
    Par David L’Épée

    Le maître de l'enracinement dynamique
    Entretien avec Michel Maffesoli


    J.G. Ballard : pour un catastrophisme impassible
    Par François Dormeuil
      
    Avec les aristocrates de l'Amérique sauvage
    Par Falk van Gaver
      
    Paradoxal Jean Mabire
    Par Arnaud Guyot-Jeannin

    Les décombres si encombrants de Lucien Rebatet
    Par Michel Schmidt

    La Nouvelle Vague vue de droite
    Par Michel Marmin
      
    Miguel de Cervantès, Grand d'Espagne
    Par José Vincente Pascual

    Dossier : Régions, le rendez-vous manqué

    Oui à l'autonomisme, non à l'indépendantisme
    Par Thibault Isabel

    Le grand ratage de la réforme territoriale
    Par Didier Patte et Pascal Eysseric

    L'Alsace rebelle
    Entretien avec Olivier Maulin

    Langues régionales : sous la dictée du français
    Par Alain de Benoist
     
    Dernier adieu à la Lorraine
    Par Laurent Schang et Jean-François Thull

    Musique : l'Occitanie à l'avant-garde
    Par Louis Gauzente
      
    Xavier Grall, le dernier barde
    Par Olivier François 

    La singularité du mouvement flamand
    Par Luc Pauwels         


    Panorama

    Le regard d’Éric Grolier

    Philosophie : cela a-t-il un sens de vouloir échapper au temps ?
    Par Jean-François Gautier

    Budapest en treize entrées
    Par Marc Hocine

    C’était dans Éléments : Pour en finir avec l'Europe de Bruxelles (1990)
    Par Charles Champetier

    Éphéméride : août

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  • La France mystérieuse...

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    Valeurs actuelles vient de sortir un numéro hors-série pour l'été sur le thème de « La France mystérieuse ».

    Organisé en trois parties, « La magie des origines », « Légendes des provinces » et « Source féconde des arts », on pourra y lire, notamment, des articles d'Olivier Maulin (« Le pèlerin médiéval » ; « Des présences dans les bois » ; « L'Alsace »), de Laurent Dandrieu (« Quand l'ange du bizarre se pose sur la toile »), de Philippe Barthelet (« Pierres libératrices » ; « La Franche-Comté »), de Christian Brosio (« La Normandie » ; « L'Auvergne, le Bourbonnais »), de Solange Bied-Charreton (« L'empire de la raison » ; « Littérature : la convocation des ténèbres») ; de Michel Marmin (« Nerval ou la quête du rêve »), de Jean-Louis Brunaux (« Des sanctuaires et des dieux ») ou de Michel Thibault (« Druides d'hier et d'aujourd'hui »).

     

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  • La revue de presse d'un esprit libre... (15)

    Veilleur.jpg

    La revue de presse de Pierre Bérard

    Au sommaire :

    • Remarquable analyse d'Alain de Benoist sur Philitt où le philosophe s'attaque à une des vaches sacrées de l'Occident contemporain en démontrant que "Le cosmopolitisme bute sur une aporie".
     
    • "Le foot, c'est la guerre", analyse Éric Zemmour dans un brève généalogie où il passe en revue les changements de statut de ce sport depuis la fin du XIX siècle jusqu'à sa dernière mutation intervenue il y a trente ans quand "le foot a été arraché aux classes populaires et qu'il est devenu le temple du fric" (première référence). On se reportera à cet égard à la critique de Philitt sur le plus beau but était une passe de Jean-Claude Michéa (seconde référence).
     
     
     
    • Dans une conférence donnée le 1 juin à la synagogue de la Victoire par Éric Zemmour et Yves Thréard à l'invitation du grand rabbin Gilles Bernheim, Zemmour a rappelé avec courage, compte tenu du lieu et de l'assistance, la différence entre le sort des juifs français et des juifs étrangers sous le gouvernement de Vichy. Voici le passage clef de son intervention.
     
     
    • La Fête est finie, le dernier roman d'Olivier Maulin est l'objet d'une déambulation critique et plutôt admirative par Romaric Sangars.
     
     
    Olivier Maulin est par ailleurs critique littéraire de l'hebdomadaire Valeurs Actuelles. Dans le présent article il tire les leçons du prétendu antiracisme qu'entendent nous infliger Karim Benzema, Éric Cantona, 
    Jamel Debbouze et le "sociologue" Thomas Guénolé.
     
    • L'historien nantais Jean-Joël Bregeon, spécialiste de la Révolution et de l'Empire, qui a confié au dernier numéro de Nouvelle Ecole un article sur L'historiographie des guerres de Vendée est interrogé ici par Breizh-info à propos de la réédition de son livre Carrier et la Terreur nantaise en poche Tempus (Éditions Perrin).
     
    • Alors que madame Hidalgo, maire socialiste de Paris, milite afin qu'une rue de la capitale porte le nom de Robespierre l'historien Patrice Gueniffey rappelle que ce conventionnel porte la responsabilité principale de la Terreur. Pour rappel, en 2002 Anne Hidalgo alors première adjointe n'avait pas hésité à débaptiser la rue Alexis Carrel pour d'obscures raisons idéologiques. Tout de même, Alexis Carrel, prix Nobel de médecine avait permis, grâce à ses découvertes, de sauver la vie de dizaines de milliers de blessés durant la première guerre mondiale. Un bilan que l'on comparera avantageusement, du point de vue de "l'humanisme" dont se réclame Anne Hidalgo, à la postérité criminelle de "l'incorruptible" qui faisait l'admiration des totalitaires bolcheviques Lénine et Pol Pot.
     
     
    • Dans deux des dernières émissions Répliques qu'il anime sur France-culture Alain Finkielkraut recevait respectivement Rémi Brague et Philippe d'Iribarne sur le thème "Christianisme et modernité" (11 juin),
    Michel Onfray et Luc Ferry sur "Faut-il avoir peur du monde qui vient ?" (4 juin). On pourra se reporter pour élargir le propos de Rémi Brague à l'entretien qu'il a donné dans le récent numéro de Krisis sur la même problématique.
     
     
    • Sauver l'Europe de la consanguinité, tel est l'argument totalement aberrant du ministre allemand Wollfang Schäuble pour justifier l'immigration massive en Europe. Si il est vrai que les risques de malformations pour les descendants des unions consanguines sont effectivement le double que pour les couples non-consanguins rappelons que l'Allemagne et l'Europe ne risquent aucunement de sombrer dans une semblable reproduction entre individus apparentés vu le nombre et la variété génétique de leurs populations et leurs habitudes exogamiques. C'est, en revanche, parmi les individus de religion musulmane que ces mariages entre cousins sont une tradition bien établie fondant l'endogamie de ces sociétés (première et seconde référence). On se reportera sur le sujet à la thèse de Germaine Tillon Le Harem et les cousins parue en 1966 et qui fait autorité. Une fois de plus un homme politique pressé d'abonder dans le sens de l'idéologie immigrationniste du Bien est pris au piège de son inculture crasse.
     
     
     
    • Sur son journal dominical bien nommé L'antipresse, Slobodan Despot se livre tout d'abord à une judicieuse analyse de l'information, pas franchement surprenante, d'une serveuse musulmane injuriée et giflée dans un bar niçois parce qu'elle servait de l'alcool en période de Ramadan. Rappelons que l'auteur de cette admonestation religieuse était un Tunisien en séjour irrégulier en France et qu'il a été condamné pour la "correction" qu'il avait infligée à la jeune femme. S'ensuit un bel entretien avec Claude Chollet, animateur de l'OJIM (Observatoire des Journalistes et de l'Information Médiatique) ci dessous.
     
     
    • Le peuple contre les élites par Jacques Sapir.
     
    Michel Geoffroy, l'un des piliers de la fondation Polémia voit dans les élections présidentielles de 2017 le désolant remake de celles de 2012, à moins que les citoyens lassés de cette répétition aux allures de récidive se décident à casser la baraque... (Première référence). Dans la seconde référence il analyse les métamorphoses sémantiques qui ont accompagné, à partir de 1983, le ralliement du Parti socialiste à l'oligarchie libérale-libertaire. Cette adhésion qui est une trahison des idéaux traditionnels de la gauche s'est manifestée par des discours lénifiants afin de faire accepter à une population rétive les joies du "vivre ensemble" et de la "diversité heureuse". Mais que diable, pourquoi désigner la seule "gauche" comme responsable de l'état de fait qui en est résulté ? La "droite" y a toute sa part et ses palinodies depuis qu'Alain Juppé alors président du Club 89, structure programmatique du RPR, prônait l'arrêt des flux migratoires et l'abandon de toute forme de droit du sol, sont bien connues. Dans cette affaire il ne saurait être question de soustraire la "droite" à la réprobation. Droite et gauche agissent dorénavant comme un mouvement d'essuie-glace dont il n'y a rien à attendre sinon la perpétuation de la même politique.
     
     
     
    • Dans cet article de Karel Vereycken il est signalé, preuve à l'appui, que les présidents des États-Unis peuvent bien passer, mais que la doctrine du néo-conservatisme reste aux commandes.
     
     
    • L'ancien ministre de la République fédérale allemande, Willy Wimmer publie en juin un nouveau livre Die Akte Moskau (Le Dossier Moscou) dans lequel il s'élève vigoureusement contre le nouveau mur que les Américains et leurs complices européens prétendent construire entre la Russie et nous. Le site suisse Horizons et débat l'a interrogé sur les actuelles relations entre l'Ouest et l'Est et leur développement prévisible.
     
     
    Xavier Moreau fondateur de Stratpol est saint-cyrien, ancien officier parachutiste et homme d'affaire installé à Moscou depuis une quinzaine d'années. De retour du Donbass il répond aux questions de Frédéric Saillot pour Eurasie Express
     
     
    • Dans un étrange chassé-croisé la Russie et la Turquie ont échangé leur rôle. C'est du moins ce qu'observe Roland Hureaux dans un très intéressant article paru sur Causeur. Une fois de plus l'Europe soumise à l'hégémonie américaine se trompe d'adversaire et choisit de négocier avec Erdogan tandis qu'elle voue Poutine aux gémonies.
     
     
    • Voici un petit texte sans doute excellent. Sous la forme d'un pastiche de la prose du "Comité Invisible" les disciples du théoricien marxiste Michel Clouscard, regroupés autour des éditions Delga s'attaquent à Éric Hazan, des éditions La Fabrique, à Julien Coupat, au comité invisible et plus généralement à l'ensemble de l'ultra-gauche anarcho-post-situationniste. Ce texte signé parodiquement "Comité translucide" et magnifiquement titré Je sens que ça vient dénonce tout à la fois leur dérive théoriciste et leur insurrectionnalisme aussi bien-pensant qu'il est coupé du réel. On peut y lire, au milieu d'autres belles trouvailles, une violente critique de l'exaltation diversitaire et du communautarisme islamique.
     
    • Pour Mathieu Bock-Côté qui s'exprime ici sur le massacre d'Orlando, le "pas d'amalgame" que l'on nous sert encore et toujours en pareille circonstance et qui sature le caquetage médiatique n'est qu'une manière de noyer le poisson et de ne pas faire vraiment face à l'ennemi. Dérobade dictée par la lutte contre toutes les discriminations, devenue la doxa d'un Occident certes émancipé, mais lui même devenu nihiliste à force d'émancipation.
     
     
    • Derrière la gesticulation et une agitation qui relèvent de la simulation l'État français se refuse toujours à faire la guerre, c'est du moins ce que pense le colonel Michel Goya qui s'interroge sur les raisons de notre impuissance.
     
     
    • Pour Xavier Raufer, criminologue, en matière de terrorisme nos gouvernants sont tout simplement incompétents.
     
     
    Xavier Raufer souligne avec justesse les effets paradoxaux de la bienséance idéologique. Citant Martin Heidegger "Ce qui agit de manière réactive pose d'abord ce à quoi il s'oppose et reste donc tributaire de ce qu'il s'imagine avoir révoqué", il cite quelques exemples marquants touchant le "fascisme", "l'obésité", le "féminisme" et le "racisme".
     
     
    • Après l'acte terroriste perpétré à Magnanville le site suisse Les Observateurs confesse que nos pays ne nous protègent plus puisque prenant des décisions molles ils ouvrent dans le même temps les frontières à des populations en provenance de zones où le terrorisme sévit à grande échelle. L'auteur voit  dans cette prolifération de crimes islamistes une aubaine et une excellente occasion d'instaurer une société de surveillance généralisée.
     
     
    • Dans la dernière émission d'I-média Jean-Yves Le Gallou décrypte la tentative des lobbies homosexuels d'expliquer l'attentat d'Orlando par les seuls motivations homophobes de son auteur, occultant ainsi son origine islamiste. Suivent le Zapping, l'attentat de Magnanville, les tweets et enfin le football comme arme festive de conditionnement massif.
     
     
    • La Nouvelle Revue d'Histoire vient de publier un numéro spécial dont le thème Être minoritaire en terre d'islam s'inscrit dans l'actualité la plus brûlante. Son directeur, Philippe Conrad écrit dans un éditorial bien senti (ci-dessous, ainsi que le sommaire) que les attentats toujours plus nombreux en Europe prennent place "dans un projet de conquête qui s'appuie sur le dynamisme démographique des sociétés musulmanes, sur le prosélytisme mis en œuvre par les monarchies de la péninsule arabique et sur l'aveuglement des élites occidentales..."
     
     

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  • La fête est finie !...

    Les éditions Denoël viennent de publier un nouveau roman d'Olivier Maulin. Anar de droite et paiën, critique littéraire à Valeurs actuelles, Olivier Maulin a déjà une belle brochette de romans, au ton insolent et gouailleur, à son actif, dont En attendant le roi du monde (L'esprit des péninsules, 2006), Les évangiles du lac (L'esprit des péninsules, 2008), Petit monarque et catacombes (L'esprit des péninsules, 2009), Les Lumières du ciel (Balland, 2011),  Le Bocage à la nage (Balland, 2013) ou Gueule de bois (Denoël, 2014).

     

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    " Victor et Picot sont deux copains à la ramasse. Le premier passe ses journées vautré sur un canapé à écouter Bach ; le second enchaîne les petits boulots. Ils se retrouvent vigiles de nuit à Lagny-sur-Marne, chargés de veiller sur un parc de camping-cars avec deux chiens récupérés en hâte à la SPA. Mais les deux bras cassés s’endorment dans l’un des véhicules et celui-ci est volé. Ils se réveillent près de la frontière allemande et décident alors de s’installer dans un camping isolé d’une vallée alsacienne où ils font la rencontre d’une jeune fille et de son père, qui avec quelques amis du coin se préparent à l’effondrement de la société. Les deux compères se sentent très à l’aise dans leur nouvelle famille, mais voilà que le "progrès" pointe le bout de son nez dans la vallée : une décharge industrielle et un Center Parc de deux cents hectares menacent de s’implanter sur la lande. Et si la catastrophe attendue était déjà là ? Pour la petite bande que va bientôt diriger un "général" très spécial, il est l’heure d’entrer en résistance au cœur de la montagne… Olivier Maulin excelle dans l’art de dénoncer les travers du monde moderne avec une verve et une gouaille irrésistibles. Un roman aussi désopilant qu’intelligent, salutaire par les temps qui courent. "

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  • Raisons de famille...

    Les éditions Via Romana viennent de rééditer Raisons de famille, les souvenirs de jeunesse de Jacques Perret, l'auteur du Caporal épinglé, de Bande à part ou de Rôle d'équipage. Nous avons reproduit ci-dessous l'article que le romancier Olivier Maulin a consacré à ce livre dans Valeurs actuelles...

     

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  • Suffirait-il d'aller gifler Jean d'Ormesson pour arranger un peu la gueule de la littérature française ?...

    Les éditions Pierre-Guillaume de Roux publient cette semaine un pamphlet de Romaric Sangars intitulé Suffirait-il d'aller gifler Jean d'Ormesson pour arranger un peu la gueule de la littérature française ?... Journaliste et critique littéraire, Romaric Sangars anime avec Olivier Maulin le Cercle Cosaque.

     

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    "« Se montrent ici tous les signes du sacrilège : on brade l’excellence, on transige à tous les degrés, on laisse l’Everest aux touristes . Car qu’incarne Jean d’Ormesson ? Tout compte fait presque rien. Ce qu’il a produit n’est qu’un incessant bavardage dénué du moindre style mais glaviotant avec gourmandise une érudition de surface n’ayant d’autre effet que de se donner un air philosophe et charmant à l’heure du thé, entouré de trois vieilles filles du centre-droit, sans s’apercevoir, ravi de gloussements divers, qu’à l’extérieur : le monde s’écroule. Surtout, cette littérature-tapisserie dont les motifs se trouvent si mal à propos se tricote à partir des pelotes les plus tièdes. Dès qu’il est question de gouffre ou de points fondamentaux, Jean d’Ô s’éclipse, sceptique, avec un sourire poli, et s’en va prendre le thé ailleurs. S’il s’agissait d’insouciance... Mais dans les circonstances qui sont les nôtres, ça confinerait presque à la lâcheté. Et nous crevons de cette lâcheté. Aussi faudrait-il voir à éviter de continuer à épingler des médailles au revers de ceux qui s’y replient avec tant de fatuité . Quoi qu’il en soit, grevée de Jean d’Ormesson, il est évident que la souveraineté de La Pléiade, l’une des dernières institutions à témoigner de la haute vocation littéraire et normative française, se trouve sérieusement abaissée, et l’on ne peut attribuer complètement au hasard le fait que ce nouvel abaissement d’une souveraineté se trouve lié au descendant d’un régicide... »"

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