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lucien rebatet - Page 2

  • Radioscopie de Lucien Rebatet...

    A l'occasion de la publication aux éditions de l'Homme libre du journal tenu par Lucien Rebatet entre 1950 et 1972, sous le titre Journal d'un fasciste, nous vous proposons de (re-)découvrir l'enregistrement de la célèbre émission Radioscopie, de Jacques Chancel, diffusée sur France inter, à laquelle il avait été invité en 1969.

     

                                          

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  • Confinez-vous avec : ... Les Antigones, de George Steiner !

    Avec la crise du coronavirus, les maisons d'édition reportent la publication de leurs nouveautés à des jours meilleurs. Cette période sera donc l'occasion de vous signaler, au gré de l'inspiration du moment, des ouvrages, disponibles sur les sites de librairie en ligne (ceux dont l'activité se poursuit...), qui méritent d'être découverts ou "redécouverts".

    On peut trouver publié aux éditions Gallimard, un essai de George Steiner intitulé Les Antigones. Linguiste, spécialiste de littérature comparée, polyglotte, George Steiner (1929-2020) a enseigné à Cambridge et à Princeton. Cet intellectuel hors-norme, admirateur des Deux Étendards de Lucien Rebatet, a publié de nombreux essais, comme Dans le château de Barbe-bleue, ainsi que trois romans, dont Le Transport de A. H.

     

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    " Née des oeuvres incestueuses d'Oedipe et de Jocaste, Antigone bravera les ordres de Créon pour inhumer son frère, Polynice. Elle sera enterrée vive. Pamphlet contre la loi humaine et pour la loi divine ou, au contraire, apologie de la raison d'Etat : les générations se sont succédé, incapables de trancher. Au fil des pages, l'on découvre, cependant, que la loi divine invoquée par Antigone - enterrer les morts - n'est pas moins humaine, et que défendre l'Etat est aussi une loi divine, tandis que la pièce met en scène l'affrontement de deux amours : celui d'une soeur pour son frère et celui d'un homme pour la cité et son pouvoir. Les hésitations du choeur sont là pour souligner les incertitudes ou les ambiguïtés du devoir que dictent et l'amour et le droit. Cette pluralité des sens et cette irréductibilité des interprétations - d'Eschyle et Sophocle à Anouilh et Cocteau, en passant par Garnier, Racine, Alfieri, Marmontel, Hegel, Hölderlin - sont partie intégrante de la culture occidentale. Le conflit Antigone-Créon est désormais, semble-t-il, une dimension a priori de la conscience intellectuelle et politique de nos démocraties. Comment expliquer autrement que ces légendes grecques antiques continuent à inspirer et à déterminer tant de nos réflexes culturels les plus fondamentaux ? "

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  • Par temps sombre, toutes les polices sont grises...

    « Il serait curieux de tenir la statistique des polices actuelles dont le nombre atteindra bientôt la dizaine, chacune espionnant l'autre ou une nouvelle catégorie de citoyens au profit d'un clan, mais se contrefichant de faire obéir l’État. »  Lucien Rebatet, Les Décombres

    Les éditions Perrin viennent de publier Polices des temps noirs un imposant dictionnaire établi par Jean-Marc Berlière. Historien, professeur à l'université de Bourgogne, jean-Marc Berlière est spécialiste de la police. Il a publié, notamment avec Franck Liaigre, plusieurs livres importants et décapants sur la période l'Occupation et de l'immédiate après-guerre comme Ainsi finissent les salauds (Robert Laffont, 2012), Liaisons dangereuses (Perrin, 2013), Liquider les traîtres (Robert Laffont, 2015) ou encore Camarades la lutte continue ! (Robert Laffont, 2015).

     

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    " La « police » qui est au centre de ce travail est à comprendre au sens le plus large, soit les polices proprement dites – françaises, allemandes, officielles et officieuses, en uniforme ou en civil, de zone libre ou occupée –, mais aussi les organes d’une chaîne répressive que l’occupation allemande, les nazis et le caractère autoritaire de Vichy ont multipliée et à laquelle participent des catégories innombrables : douaniers, gardiens de camp et de prison, agents de la police économique… Enfin, comment oublier toutes ces « officines », ces « milices », ces « services », généralement officieux, travaillant au service des Allemands, des partis ou groupuscules collaborationnistes et responsables de tant de drames dans la Résistance ? Histoire, organisation, missions, effectifs, armements, répartition géographique, mais aussi concurrences, tout est ici remarquablement décrit et analysé.
    Néanmoins ce livre a l’ambition d’être aussi un outil de réflexion, de synthèse, n’évitant pas les questionnements gênants le plus souvent soigneusement contournés, les contradictions, les hypothèses iconoclastes ou politiquement incorrectes parce qu’elles dépassent le manichéisme attaché à cette période, au sujet d’acteurs qui ne sont réductibles à aucune opposition simpliste. Jean-Marc Berlière offre ainsi une somme exceptionnelle, appelée à faire date, sur toutes les forces de police durant la Collaboration. "

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  • Robert Denoël, un destin...

    Les éditions Dualpha viennent de publier une biographie signée par Jean Jour et intitulée Robert Denoël, un destin, avec une préface de Marc Laudelout, directeur du Bulletin célinien. Liégeois, Jean Jour est journaliste et spécialiste de Simenon.

    Sur l'assassinat de Robert Denoël, qui n'était pas seulement l'éditeur de Céline mais aussi celui de Rebatet, avec Les Décombres, on pourra lire utilement l'enquête de Anne-Louise Staman, Assassinat d'un éditeur - Robert Denoël 1902-1945 (e/dite, 2005).

     

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    " La carrière d’éditeur de Robert Denoël débute le 30 juin 1928 et s’achève le 2 décembre 1945. Durant ces dix-sept années d’activité, il a publié quelque 700 livres à différentes enseignes.

    Il fût l’éditeur de Louis-Ferdinand Céline et pour cela, assassiné à la fin de la IIe Guerre mondiale.

    Qui était vraiment Robert Denoël ? On trouvera des réponses à la question dans cette enquête ; Jean Jour s’est attaché à remonter aux sources, tout homme étant le fruit de ses origines et de son éducation.

    Pour cette figure secrète et sulfureuse de l’édition, il s’agissait de s’affranchir d’un milieu provincial figé : celui de la bourgeoisie catholique des années vingt : à travers son existence tumultueuse, ce sont tous les dessous terribles de l’édition, des années de guerre, des règlements de comptes politiques et financiers qui nous sont racontés avec talent par un auteur qui n’a cure du politiquement correct. "

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  • Romantisme fasciste...

    Les éditions Pierre-Guillaume de Roux viennent de rééditer un ouvrage de Paul Sérant intitulé Le romantisme fasciste avec une préface d'Olivier Dard. Journaliste et intellectuel de droite non-conformiste, mort en 2002, Paul Sérant a publié de nombreux essais, dont Les dissidents de l'Action française (Pierre-Guillaume de Roux, 2016).

     

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    « Ce livre n’est pas une étude sur le fascisme en général, ni une étude sur les mouvements politiques français qui s’inspirèrent de Mussolini ou de Hitler. C’est une étude sur la pensée politique de six écrivains français, très différents par leurs personnalités comme par leurs œuvres, mais qui, dès avant la guerre, se rejoignirent par leurs réactions devant les événements français et internationaux : Alphonse de Châteaubriant, Abel Bonnard, Louis-Ferdinand Céline, Pierre Drieu la Rochelle, Robert Brasillach et Lucien Rebatet. [...] On verra pourtant qu’ils se caractérisent, dans des registres divers, par le lyrisme, et que leur attitude politique se confond en grande partie avec la recherche d’un nouveau style de vie collective, d’une poétisation de l’ordre politique et social. […] Le commentaire des textes choisis est réduit au minimum nécessaire pour la compréhension du lecteur et ce n’est qu’au terme du livre qu’on trouvera mes réflexions personnelles sur les sujets évoqués auparavant. »

    Paru en 1959, le livre eut alors un indéniable retentissement et continua longtemps d’être cité ici ou là dans les synthèses sur le fascisme. Pourtant, une fois épuisé, il ne fut pas réédité. Alors même que se multipliaient les publications concernant les écrivains et les sujets ici étudiés. Or leur abondance n’enlève rien à l’acuité du regard qu’a posé sur eux Paul Sérant. Lire aujourd’hui Le Romantisme fasciste garde tout son intérêt. Magistralement préfacé par Olivier Dard, enrichi en annexe par l’« Introduction à la littérature “fasciste” » de Jean Turlais et complété par une bibliographie de Paul Sérant signée Alain de Benoist, il est mis à la disposition du public contemporain avec tous ses atouts.

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  • Intra muros...

    Les éditions Via Romana viennent de publier le journal de prison de Pierre-Antoine Cousteau sous le titre Intra muros. Journaliste, plume de Je suis partout depuis les débuts du journal et ami de Lucien Rebatet, Pierre-Antoine Cousteau a cosigné avec lui Dialogues de vaincus (Berg international, 1999), tirés des échanges qu'ils ont eu au cours de leurs huit années de captivité, après leur condamnation pour faits de collaboration.

     

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    " Incarcéré à Fresnes le 12 janvier 1946, Pierre-Antoine Cousteau ne retrouve la liberté que le 18 juillet 1953, et son premier acte d'homme libre est d'aller fleurir la tombe de sa maman disparue, à Saint-Andréde-Cubzac. Mais quelle est donc sa vie de captif, durant ces 17 mois à Fresnes dont 141 jours aux chaînes, et 7 ans à Clairvaux et Eysses ? Le journal inédit publié ici, soixante ans après sa mort prématurée à 52 ans de suites d'un cancer lié à sa détention, dévoile le rude quotidien du journaliste et de ses compagnons d'infortune, resté droit dans ses bottes et attentif au monde extérieur. Devenu l'intime de Lucien Rebatet, l'ancien rédacteur en chef de Je suis partout lit et écrit. Il lit énormément et exprime son bonheur à découvrir Proust, Rivarol, Aymé, Wilde, Shaw, Huxley, Nietzsche, France, Dostoïevski, Machiavel, Hemingway, Anouilh, Laurent, Mohrt, Koestler, etc., et écrit plus encore, « il écrit plus librement qu'il n'eût pu le faire en homme libre » : ses réflexions devant la mort, Dieu, les religions, la démocratie, la poésie, la littérature, le bagne, la fidélité à ses engagements, et son pessimisme souriant se retrouvent aussi en des pensées et aphorismes où se concentre son regard sur la vie. Il écrit ce qu'il est. Le résultat, outre ses lettres à son épouse Fernande et à son frère le célèbre commandant Cousteau, c'est ce journal, Intra muros, qui n'est de fait pas un journal comme les autres mais une chronique de huit ans d'éditoriaux du plus haut intérêt. Une comédie humaine sans concession pour ses contemporains, juges, politiques, écrivains et journalistes, acteurs ou témoins de l'effondrement de l'Occident moderne. "

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