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julius evola - Page 3

  • La droite et la crise du nationalisme...

    Les éditions des Sentiers perdus, diffusées par Akribeia, viennent de rééditer un court essai d'Adriano Romualdi intitulé La droite et la crise du nationalisme. Historien et germaniste, Adriano Romualdi (1940-1974) était considéré avant sa mort comme un des disciples les plus prometteurs de Julius Evola.

     

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    "Adriano Romualdi (1940-1943) a été l’un des plus brillants intellectuels de la Droite italienne. Le destin a voulu que sa vie soit brutalement écourtée. Il est pourtant parvenu à nous laisser un nombre considérable d’essais percutants, consacrés à l’histoire, à la philosophie, aux études indo-européennes, aux orientations politiques et au réarmement intellectuel et spirituel des forces de Droite.
    Ce petit ouvrage comprend une nouvelle traduction de l’un des textes les plus essentiels de l’auteur, ainsi qu’une présentation, qui aidera le lecteur à se familiariser avec son contexte et à dépasser certaines idées reçues."

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  • Dépasser le vieux nationalisme...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous une nouvelle vidéo d'Ego Non dans laquelle il évoque la figure d'Adriano Romualdi au travers de son essai La Droite et la crise du nationalisme (Sentiers perdus, 2022).

    Historien et germaniste, Adriano Romualdi (1940-1974) était considéré en Italie, avant sa mort, comme un des disciples les plus prometteurs de Julius Evola.

     

                                              

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  • Sparta, troisième année...

    Les éditions Aidôs publient le troisième numéro de la revue Sparta, dirigée par Philippe Baillet. Vous pouvez découvrir ci-dessous la présentation de cette publication qui a pris un rythme annuel, disponible sur le site d'Akribeia.

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    " Au sommaire :

    Un copieux dossier, « Mélanges indo-européens », composé de quatre articles de Jean Haudry, avec en ouverture un texte fondamental, « La guerre chez les Indo-Européens », qui retrace l’histoire des interprétations de cette réalité chez nos lointains ancêtres. Dans un autre texte, J. Haudry revient sur l’histoire et l’emploi de désignations impropres comme « indo-européen » et « indogermain » ainsi que sur l’adjectif « aryen », puis, dans un autre article, sur un ouvrage allemand qui étudie les périodes de réchauffement et de refroidissement du climat dans l’histoire de l’Europe. Le dossier se referme avec un texte intitulé « La royauté indo-européenne ».

    Dans un article intitulé « Royauté, sacerdoce et castes dans l’œuvre d’Arthur M. Hocart (1883-1939) », Giovanni Monastra retrace la carrière de cet anthropologue et ethnologue britannique, dont plusieurs ouvrages ont été traduits en français (l’un d’eux par le sulfureux George Montandon), avant de présenter les grandes lignes de sa pensée et de comparer son point de vue sur le régime indien des castes aux considérations, sur le même sujet, d’auteurs comme Coomaraswamy, Guénon ou Evola. Avec « Hélène de Sparte », Jean Bataille revisite le récit homérique de l’expédition contre la ville de Troie à travers la réhabilitation de la figure d’Hélène, fille de Zeus, la seule qu’il ait eue d’une mortelle, et la protégée d’Aphrodite. Il se penche sur le culte d’Hélène à Sparte et sur ses liens avec la fonction secrète ou cryptie.

    Après le « domaine traditionnel » au sens large, Sparta fait une large place à la critique sociale avec la fin de l’étude du sociologue Raimondo Strassoldo sur l’art moderne et contemporain. C’est son fonctionnement social que l’auteur analyse ici, passant en revue les agents centraux et les agents marginaux du « système » de cet art, où la cooptation et le soutien mutuel corporatiste sont de mise.

    Mettant à profit sa connaissance des États-Unis, où il a passé une vingtaine d’années, Tomislav Sunic affirme, dans un bref et roboratif article, que la pensée unique « n’est jamais que le dernier avatar de la pensée biblique », dont l’origine est à rechercher en Amérique. Il insiste sur le comportement névrotique et les contradictions de nombreux conservateurs et traditionalistes nord-américains, volontiers hostiles aux Juifs en privé mais très fortement imprégnés de biblisme messianique et moralisateur.

    Avec « La question kurde : une approche ethno-identitaire », de David Rouiller, c’est un article particulièrement fouillé, une véritable synthèse de tous les aspects de la question kurde qui nous est proposée. L’auteur a servi de 2001 à 2012 dans les unités combattantes du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK). L’auteur retrace l’histoire tragique du Kurdistan, terre répartie sur quatre États, qui ne s’accordent que sur la répression de l’identité kurde et sur le contrôle, si important, de l’or bleu, le « pays des Kurdes » étant le château d’eau du Moyen-Orient. Peuple d’origine indo-européenne, les Kurdes sont aujourd’hui plus de 40 millions. Ils ont adopté la religion qui leur fut imposée de force, une forme de l’islam sunnite, mais en préservent leurs coutumes et leur littérature orale traditionnelle, qui renvoie souvent à un culte archaïque du soleil et du feu. Après les nombreuses révoltes du passé, notamment contre la domination ottomane, Öcalan et le PKK ont voulu surmonter les divisions tribales et territoriales des Kurdes pour leur donner une véritable conscience nationale. Pour ce faire, le PKK a souvent pris, comme le démontre l’auteur, une allure plus mystique et fortement identitaire que simplement politique.

    Recourant aux figures mythologiques de Mnémosyne, la déesse de la mémoire, et de Léthé, qui représente le fleuve de l’oubli, T. Sunic nous livre pour sa part une méditation sur la culture de la mémoire et la culture de l’oubli.

    L’article de Ferréol Pellerin, « Albert Cossery, le contemplateur épicurien », se penche sur l’œuvre de ce singulier écrivain d’origine égyptienne et d’expression française, né en 1913 et mort en 2008. Sa sagesse qui fait l’éloge de la paresse n’est pas sans rappeler, sous certains aspects, celle d’Épicure : elle aussi célèbre le culte de l’amitié, non moins que l’indifférence au sérieux et à la folie, qui vont toujours de pair.

    Avec le dernier article de ce vol. 3, « Les études raciales en Allemagne de 1933 à 1945 », T. Sunic nous livre une étude érudite qui relève pleinement de la « perspective ethnoraciale ». S’aidant de nombreuses citations de « psychologues raciaux » de l’époque nationale-socialiste, il démontre que la « raciologie » de celle-ci était loin d’être uniforme et reflétait souvent une qualification scientifique élevée. Il affirme par là même occasion, à juste titre, qu’il n’y a jamais eu d’ « idéologie » nationale-socialiste, mais bien une « vision du monde », ce qui est tout à fait différent.

    Suivent encore trois nécrologies : du philosophe et politologue Claude Polin, de l’essayiste brésilien Olavo de Carvalho, enfin du jeune militant  et intellectuel ukrainien Serhiy Zaïkovskyi, tombé les armes à la main dans la défense de Kiev le 24 mars 2022, et dont l’itinéraire politique et culturel est retracé de manière très informée par Pascal Lassalle.

    Une nouvelle rubrique, celle des comptes rendus, poursuit pour partie l’exploration de la « perspective ethnoraciale », avec notamment trois comptes rendus respectivement consacrés à une biographie de Heinrich Himmler, au château du Wewelsburg, à l’histoire et au symbolisme du svastika.

    Un index des noms cités vient clore ce volume, qui est illustré, pour l’essentiel, de gravures d’Albrecht Dürer et de Georg Sluyterman von Langeweyde. "

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  • Le journal de Julius Evola, de la chute de Mussolini à la prise de Rome...

    Les éditions Ars Magna viennent de publier dans leur collection Evoliana le Journal de Julius Evola tenu entre la chute de Mussolini et la prise de Rome.

    Penseur essentiel du traditionalisme révolutionnaire, écrivain au style clair et puissant, Julius Evola est notamment l'auteur de Révolte contre le monde moderne (1934), Les Hommes au milieu des ruines (1953) et Chevaucher le tigre (1961).

     

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    " Ces pages, d’une trop grande brièveté, sont le récit qu’Evola construit autour de sa vie et de sa participation aux soubresauts historiques situées entre le 25 juillet 1943 et le mois de juin 1944, lequel correspond à l’occupation américaine de Rome.

    D’après le ressenti de l’auteur, cette période fut marquée par une intense « action », néanmoins strictement politique – contrairement à ses habitudes –, vouée non seulement à s’opposer aux inévitables succès de l’adversaire, mais également dédiée à un objectif d’une importance capitale, se déployant sur le long terme, à savoir « préparer quelque chose qui pût subsister même après la guerre ». "

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  • Le journal de combat d'un chef fasciste...

    Les éditions Ars Magna viennent de publier le Journal des temps de lutte et de combat (1919-1922) de Roberto Farinacci. Figure du squadrime du nord de l'Italie, il est avec Mussolini un des fondateurs du parti national fasciste et devient membre de son Grand conseil. Tenant d'un fascisme pur et dur, puis partisan d'une alliance avec l'Allemagne, il reste jusqu'à la fin un aiguillon du régime. Fondateur et directeur du quotidien Il Regime fascista, il confie à Julius Evola, à partir de 1934, une rubrique régulière dédiée aux idées. Il meurt le 28 avril 1945 sous les balles des partisans.

     

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    " Roberto Farinacci, dit « le Ras de Crémone », fut un des fondateurs des Faisceaux italiens de combat et leur organisateur dans le Nord de l’Italie.

    Son Journal des temps de lutte et de victoire, que l’on peut comparer à Combat pour Berlin de Joseph Goebbels relate l’action qu’il mena de la réunion fondatrice des Faisceaux, place du Saint Sépulcre à Milan, jusqu’à la Marche sur Rome contre les rouges et pour la grandeur de l’Italie. À ce titre, c’est un document historique important qui était cependant, jusqu’à maintenant, resté inédit en français. "

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  • Evola, la mystique, l'ascèse et la liberté...

    Les éditions Ars Magna viennent de publier un recueil de textes inédits de Julius Evola intitulé L'école de mystique fasciste - Écrits sur la mystique, l'ascèse et la liberté (1940-1941). Penseur essentiel du traditionalisme révolutionnaire, écrivain au style clair et puissant, Julius Evola est notamment l'auteur de Révolte contre le monde moderne (1934), Les Hommes au milieu des ruines (1953) et Chevaucher le tigre (1961).

     

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    " La Scuola di mistica fascista, fondée à Milan en 1930, fut une institution destinée à la formation politique et intellectuelle de la future classe dirigeante fasciste. Créée, composée et dirigée presque exclusivement par de jeunes adultes, cette école se présente comme une exception dans le panorama des organisations pour l’encadrement de la jeunesse de l’époque. D’autre part, cette institution qui met au centre de son nom et de son enseignement la notion de « mystique », fait de ces jeunes non seulement des ambassadeurs de l’Idée fasciste, mais aussi des missionnaires d’un fascisme interprété et vécu comme « religion politique».
    La rencontre entre Evola et l’École de mystique fasciste eut lieu dans la perspective d’une tentative, menée à tous les niveaux par le Baron, de rectifier le régime fasciste italien dans un sens ésotérique et traditionnel.
    Le résultat ne fut pas au rendez-vous, mais il nous en reste des écrits théoriques de Julius Evola dont l’intérêt est grand pour leurs lecteurs actuels. "

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