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jean-paul brighelli - Page 11

  • Vers le suicide de la culture européenne ?...

    Les éditions L'Archipel viennent de publier un essai de Jean-Paul Brighelli intitulé Voltaire ou le Jihad - Le suicide de la culture occidentale. Normalien et agrégé de lettres, ancien professeur de classes préparatoires, Jean-Paul Brighelli est un défenseur inconditionnel de l'élitisme républicain et aussi un polémiste féroce, auquel doit déjà plusieurs essais consacrés à l'école comme La fabrique du crétin (Folio, 2006), A bonne école (Folio, 2007) ou Tableau noir (Hugo et Cie, 2014).

     

     

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    " Vilipendée par des médias soucieux de ne fâcher personne, la « culture européenne » est aujourd’hui concurrencée par les « cultures plurielles ».
    Dans les cervelles soigneusement vidées des nouvelles générations peuvent dès lors s’insinuer des cultures de substitution, « culture des banlieues », « culture jeune », bien frêles face à l’offensive de l’islam fondamentaliste. Les nouvelles technologies, proposées comme panacée, sont le vecteur de cette substitution.
    Héritière de siècles de marche vers la lumière, la culture française doit aujourd’hui affronter une culture obscurantiste, celle du jihad mondial.
    À moins d’une prise de conscience radicale, l’issue du combat est fort douteuse. Sommes-nous vraiment les héritiers de Voltaire, ou glissons-nous vers la barbarie sans nous en apercevoir ? Question posée dans ce livre, qui désigne les responsables et les complices de cette démission. "

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  • Les snipers de la semaine... (114)

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    Au sommaire cette semaine :

    - sur le Monde diplomatique, Serge Halimi dézingue la diplomatie française

    Dégringolade de la France

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    - deux ministres, Myriam El Khomri et Najat Vallaud-Belkacem, se font moucher respectivement par Eric Verhaeghe sur le Figaro Vox, et par Jean-Paul Brighelli, décidément sniper d'honneur, sur Le Point...

    Pourquoi Myriam El Khomri doit démissionner

    Najat Vallaud-Belkacem : les dessous chics de la réforme du collège

    El Khomri_Vallaud-Belkacem.jpg

     

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  • Les snipers de la semaine... (113)

    Helmut Newton.jpg

     

    Au sommaire cette semaine :

    - sur Causeur, Eric Gueguen rafale les journalistes qui se livrent à la chasse aux réacs...

    Zemmour, Onfray et les autres, ces suppôts du réel

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     - sur Le Point, Jean-Paul Brighelli mouche Bruno Roger-Petit, le caniche de garde du camp du Bien...

    Les chiens de garde du camp du bien

     

    eric gueguen,philippe de villiers,système,bien-pensants,réacs

     

     

    - sur le Figaro Vox, Philippe de Villiers dézingue la classe politico-médiatique et son système mortifère...

    «Le pouvoir n'a plus de pouvoir : c'est une clownerie»

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  • Quand la fabrique des crétins tourne à plein régime !...

    Vous pouvez ci-dessous découvrir le remarquable entretien avec Jean-Paul Brighelli réalisé le 31 août 2015 par Martial Bild et Élise Blaise pour TV Libertés à l'occasion de la rentrée scolaire. Auteur de nombreux essais sur l'école, Jean-Paul Brighelli a récemment publié Tableau noir (Hugo et Cie, 2014).

     

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  • Faut-il quitter Marseille ?...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous une excellente présentation par Jean-Paul Brighelli du livre de José d'Arrigo intitulé Faut-il quitter Marseille ? - Insécurité, corruption, immigration (Le Toucan, 2015), cueillie sur le site Bonnet d'âne.

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    Faut-il quitter Marseille ?

    Poncif : les Marseillais ont avec leur ville une relation passionnelle. Amour et haine. Ils se savent différents. Issus — et ce n’est pas une formule — de la « diversité » : Provençaux, Catalans (un quartier porte leur nom), Corses (près de 130 000), Italiens divers et d’été, Arméniens réfugiés ici dans les années 1920, Pieds-Noirs de toutes origines, en particulier des Juifs Séfarades, Arabes de tout le Maghreb, et depuis quelques années Comoriens (plus de 100 000) et Asiatiques — les Chinois occupent lentement le quartier de Belsunce comme ils ont, à Paris, occupé Belleville, au détriment des Maghrébins qui y prospéraient.
    Bien. Vision idyllique d’une ville-mosaïque, où tous communient — si je puis dire — dans l’amour du foot et du soleil…
    Mais ça, dit José d’Arrigo dans son dernier livre, ça, c’était avant.
    Dans Faut-il quitter Marseille ? (L’Artilleur, 2015), l’ex-journaliste de l’ex-Méridional, où il s’occupait des faits divers en général et du banditisme en particulier, est volontiers alarmiste. Marseille n’est plus ce qu’elle fut : les quartiers nord (qui ont débordé depuis lulure sur le centre — « en ville », comme on dit ici) regardent les quartiers sud en chiens de faïence. Et les quartiers sud (où se sont installés les Maghrébins qui ont réussi, comme la sénatrice Samia Ghali) se débarrasseraient volontiers des quartiers nord, et du centre, et de la porte d’Aix, et des 300 000 clandestins qui s’ajoutent aux 350 000 musulmans officiels de la ville. Comme dit D’Arrigo, le grand remplacement, ici, c’est de l’histoire ancienne. Marseille est devenu le laboratoire de ce qui risque de se passer dans bon nombre de villes. Rappelez-vous Boumédiène, suggère D’Arrigo : « Un jour, des millions d’hommes quitteront l’hémisphère Sud pour aller dans l’hémisphère Nord. Et ils n’iront pas là-bas en tant qu’amis. Parce qu’ils iront là-bas pour le conquérir. Et ils le conquerront avec leurs fils. Le ventre de nos femmes nous donnera la victoire. » « Les fanatiques, dit D’Arrigo, ont gagné la guerre des landaus ». Le fait est que partout, on rencontre des femmes voilées propulsant fièrement leurs poussettes avec leurs ventres à nouveau ronds. Si ce n’est pas uns stratégie, ça y ressemble diablement. D’autant que c’est surtout l’Islam salafiste qui sévit ici. Et à l’expansion du fondamentalisme, observable à vue d’œil dans les gandouras, les barbes, les boucheries hallal, le « sabir arabo-français aux intonations éruptives issues du rap », les voiles, les burqas qui quadrillent la ville, répond un raidissement de la population autochtone — y compris des autochtones musulmans, ces Maghrébins de première ou seconde génération, qui, voyant la dérive des jeunes qui les rackettent et les menacent, en arrivent très consciemment à inscrire leurs enfants dans les écoles catholiques et à voter FN : « Ce sont les Arabes qui ont porté le FN au pouvoir dans les quartiers nord, pas les Européens ».
    Marseille est effectivement devenue terre d’Islam, Alger évoque sans rire la « wilaya de Marsylia », et, dit l’auteur en plaisantant (mais le rire est quelque peu crispé), ce sera bientôt « Notre-Dame-d’Allah-Garde » qui dominera la ville. Je l’ai raconté moi-même ici-même à maintes reprises. La burqa, ici, c’est tous les jours, partout. Au nez et à la barbe de policiers impuissants : il y a si peu d’agents de la force publique que c’en devient une plaisanterie.
    Et l’image que j’évoquais plus haut d’une ville cosmopolite est désormais clairement un mythe : Marseille est une ville où les diverses « communautés » s’ignorent (version rose) ou se haïssent — version réaliste. Marseille, ville pauvre où 50% des habitants sont en dessous du seuil d’imposition (contre 13% à Lyon, si l’on veut comparer), « n’en peut plus de ces arrivées incessantes de gens venus d’ailleurs, et venant ici rajouter de la misère à la misère ». Ici on ne se mélange plus. On s’observe, et parfois on tire. « Marseille est devenue une redoutable machine à désintégrer après avoir été durant un siècle une ville d’immigration et d’assimilation à nulle autre pareille. »
    Qu’il n’y ait pas de malentendu sur le propos de l’auteur. Il n’est pas dans la nostalgie d’une Canebière provençale et d’un Quai de Rive-Neuve où César et Escartefigue jouaient à la pétanque (un mythe, ça aussi). Il regrette la ville de son enfance (et de la mienne), où tous les gosses allaient en classe et à la cantine sans se soucier du hallal ou du casher, et draguaient les cagoles de toutes origines sans penser qu’elles étaient « impures ».
    Responsabilité écrasante des politiques, qui durant trois décennies ont systématiquement favorisé ceux qu’ils considéraient comme les plus faibles. Marseille a été le laboratoire de la discrimination positive, et aujourd’hui encore, les réflexes des politiciens qui financent des associations siphonneuses de subventions sont les mêmes. « On a substitué à la laïcité et à l’assimilation volontaire, qui naguère faisait autorité, le communautarisme et le droit à la différence ». « Cacophonie identitaire » et « défrancisation », « désassimilation ».
    Comment en est-on arrivé là ? L’auteur dénonce avec force la substitution, à des savoirs patiemment instillés, du « péril de cette époque insignifiante gavée de distractions massives : le vide, le vertige du vide ». Je faisais il y a peu la même analyse, à partir du livre de Lipovetsky.
    D’où la fuite de tous ceux qui, « dès qu’ils ont quatre sous, désertent la ville et s’installent à la campagne ». Vers Saint-Maximin, Cassis, ou autour d’Aix — ou plus loin : des milliers de Juifs par exemple ont fait leur Alya et sont partis en Israël, et les Corses se réinstallent dans les villages de leurs parents. Mais « dans ces conditions, des quartiers entiers de Marseille risquent de se ghettoïser. » Ma foi, c’est déjà fait.
    Et si la ville n’a pas explosé, c’est qu’il y règne un « ordre narcotique » auquel veillent les trafiquants, peu soucieux de voir s’instaurer un désordre peu propice au petit commerce du shit — une activité parallèle qui génère chaque année des dizaines de millions d’euros. L’Etat en tout cas n’existe plus déjà dans 7 arrondissements sur 16, où les gangs, narco-trafiquants infiltrés de djihadistes potentiels, font régner l’ordre — c’est-à-dire le désordre des institutions. Quant à l’école, « elle a sombré ». Effectivement, les truands ne voient pas d’un bon œil que certains leur échappent en tentant de s’instruire. D’ailleurs, ceux qui y parviennent sont les premiers à « quitter Marseille ».
    Les solutions existent — à commencer par un coup de balai sur cette classe politique phocéenne corrompue jusqu’aux os, qui entretient un système mafieux en attendant qu’il explose. La candidature d’Arnaud Montebourg en Mr Propre, évoquée par D’Arrigo, me paraît improbable : il n’y a ici que des coups à prendre. L’arrivée aux commandes de Musulmans modérés est plus probable : le Soumission de Houellebecq commencera ici.
    Et pour que les bonnes âmes qui croient que ce blog est islamophobe cessent de douter, je recopie, pour finir, une anecdote significative — mais le livre en est bourré, et Marseille en fournit tous les jours.
    « À la Castellane, la cité de Zinedine Zidane, les policiers sont appelés de nuit par une mère affolée. Sa fillette de 10 ans est tombée par mégarde du deuxième étage et elle a les deux jambes brisées. Il faut la soigner de toute urgence et la conduire à l’hôpital. L’ambulance des marins-pompiers et la voiture de police qui l’escorte sont arrêtées par le chouf [le guetteur, pour les caves qui ne connaissent pas l’argot des cités] douanier à l’entrée de la cité. Lui, il s’en moque que la gamine meure ou pas. Il va parlementer une demi-heure avec les policiers et les pompiers et les obliger à abandonner leurs véhicules pour se rendre à pied au chevet de la blessée. « Je rongeais mon frein, raconte un jeune flic qui participait au sauvetage, je me disais dans mon for intérieur, ce n’est pas possible, ces salauds, il faut les mater une fois pour toutes, j’enrageais de voir un petit caïd de banlieue jouir avec arrogance de son pouvoir en nous maintenant à la porte. Ce qu’il voulait signifier, ce petit con, c’était très clair : les patrons, ici, c’est nous. Et vous, les keufs, vous n’avez rien à faire ici… » »
    À bon entendeur…

    Jean-Paul Brighelli (Bonnet d'âne, 30 août 2015)

     

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  • Les snipers de la semaine... (108)

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    Au sommaire cette semaine :

    - sur Causeur, Jean-Paul Brighelli rafale le Traité transatlantique et ses promoteurs...

    TAFTA ta mère !

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    - sur Figarovox, Maxime Tandonnet flingue la dernière invention en date du Président de la République : la rédaction d'une déclaration des droits de l'humanité...

    «Les droits de l'Humanité» : une dérive symptomatique de la politique française

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    - sur La plume à gratter, Marc Leroy exécute Manuel Valls après son escapade footballistique de travail à Berlin...

    Cannes, Roland Garros, Berlin ? Laissez aller, c’est un Valls !

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