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gaulois - Page 3

  • Le retour de Bellovèse !...

    Les éditions Les Moutons électriques viennent de publier le troisième volet de Chasse royale, la deuxième branche de Rois du monde, la trilogie celtique de Jean-Philippe Jaworski. On va y voir Bellovèse, le héros biturige, que nous avions découvert enfant dans Même pas mort, premier tome de la série publié chez le même éditeur, renouer avec son ascendance royale. Professeur de français, Jean-Philippe Jaworski réussit grâce à son style à nous immerger aussi bien dans une ambiance de magie et de sacré que dans la violence des combats.

    L'auteur a également à son actif le roman Gagner la guerre (Les Moutons électriques, 2009) et les recueils de nouvelles Janua Vera (Les Moutons électriques, 2007) et Le sentiment du fer (Hélios, 2015) qui s'inscrivent dans sa série des Récits du Vieux Royaume.

    Les ouvrages de Jean-Philippe Jaworski, et en particulier les volets 1 et 2 de Chasse royale, sont également disponibles en format poche dans la collection Folio SF.

     

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    " À peine évadé, Bellovèse se précipite vers le Gué d'Avara, espérant reprendre les armes.

    La situation qu'il découvre est dramatique. Tout le royaume biturige est bouleversé par la guerre : ses terres sont occupées par l'ennemi, sa famille a disparu, les campagnes sont ravagées par les bandes rebelles, une énorme armée assiège la forteresse royale. Impossible de savoir si le haut roi a succombé ; toute la Celtique est en train de sombrer dans le chaos. Qu'à cela ne tienne : Bellovèse a choisi son camp. Avec une poignée d'hommes et une enfant, il se jette dans la tourmente. Il est temps, pour lui, de faire parler la colère et de reconquérir l'honneur de sa lignée. "

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  • Les Gaulois, vérités et légendes...

    Les éditions Perrin viennent de publier un essai intitulé Les Gaulois - Vérités et légendes. Directeur de recherches au CNRS, spécialiste des Gaulois, Jean-Louis Brunaux est l'auteur de nombreux ouvrages sur le sujet, dont Les Druides (Seuil, 2015) ou Les religions gauloises (CNRS, 2016).

     

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    " La civilisation gauloise n'aura plus de secrets pour vous.

    Les fouilles archéologiques menées depuis une trentaine d'années ont mis au jour villages et fermes fortifiées, tombes et sanctuaires. Leur étude a révolutionné l'histoire des Gaulois, brisant moult légendes et établissant des vérités incontestables. Mais qui étaient-ils justement, ces Gaulois... ou ces Celtes ? Des géants blonds et moustachus qui combattaient nus ? Habitaient-ils des huttes rondes ? Craignaient-ils que le ciel ne leur tombe sur la tête ? La Gaule est-elle une invention du Romain César ? Les druides étaient-ils de simples prêtres ? Le site d'Alésia se situe-t-il en Bourgogne ? Les Gauloises jouaient-elles un rôle important ?
    Grâce à cette brillante synthèse sous forme de questions-réponses, la civilisation gauloise n'aura plus de secrets pour le lecteur. "

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  • Un dictionnaire de la langue gauloise !...

    Les éditions Errance ont publié récemment un Dictionnaire de la langue gauloise établi par Xavier Delamarre. L'auteur mène depuis plusieurs années des recherches de lexicographie dans le domaine indo-européen et celtique. Il dirige également la revue d'études indo-européenne Wekwos.

     

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    " La langue gauloise se révèle peu à peu. Elle est connue par des inscriptions rédigées en alphabet étrusque, grec ou latin, par l'onomastique (noms de personnes, noms de lieux, noms de dieux), par des emprunts que lui ont faits les langues actuelles et par les gloses, ces annotations sur les manuscrits qui aidaient le lecteur à comprendre dans sa langue des mots d'origine étrangère. Les linguistes, après un très long travail étymologique et comparatif, commencent à décrypter cette langue celtique que parlaient les habitants de la Gaule quelques siècles avant J.-C. et dont ils conservèrent l'usage au tout début de notre ère. L'archéologie fait régulièrement découvrir de nouveaux documents épigraphiques, ouvrant la perspective de comprendre de mieux en mieux le vocabulaire et la grammaire du gaulois. Ce Dictionnaire comprend un peu plus de huit cents entrées. "

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  • Nos ancêtres les Français...

    Le magazine Valeurs actuelles publie un numéro hors-série intitulé  Celtes, Gaulois, Francs : Nos ancêtres les Français. Un numéro agréable à consulter, qui pourra utilement  être mis dans des mains d'adolescents.

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    Gardiens de notre identité française, Celtes et Gaulois ont été la colonne vertébrale de notre instruction publique avant d'en être chassés. Leurs successeurs gallo-romains nous ont transmis une civilisation pétrie de romanité et furent, avec les Francs, les transmetteurs de la France chrétienne. Puis, tous subirent le rejet d'un enseignement "politiquement correct" coupeur de racines et soumis à l'idéologie immigrationniste. Ce que nous leur devons est pourtant essentiel. A travers mille faits de gloire et récits oubliés, c'est à cette formidable épopée de nos illustres ancêtres que notre hors-série Valeurs actuelles-collection le Spectacle du monde rend aujourd'hui hommage : 130 pages richement illustrées pour restituer les huit siècles fondateurs de notre pays.

    Au sommaire :

    Nos ancêtres les Gaulois par François d'Orcival

    Celtes, Gaulois, Francs:petite(s) histoire(s) de nos grands ancêtres par Arnaud Folch

    Astérix, l'esprit français par Laurent Dandrieu

    LES CELTES, NOS AÏEUX DES AGES FAROUCHES :

    Il était une fois les Celtes par Georges Langlois

    Portfolio : d'or et de bronze

    LES GAULOIS, FORGERONS DE L'ÂME FRANCAISE :

    Une journée dans la vie d'un Gaulois par Philippe Delorme

    A la table des Gaulois par Arnaud Folch

    Portfolio : des animaux et des hommes

    A la mode gauloise...

    Vercingétorix, "roi suprême des guerriers" par Dimitri Casali

    Guerriers gaulois contre soldats romains par Dimitri Casali

    L'autre bataille d'Alésia par Mickaël Fonton

    Les derniers feux gaulois par Marie Clément-Charon

    Secrets de druides par Arnaud Folch

    "Druide aujourd'hui : ni une secte, ni une religion" propos recueillis par Philippe Delorme

    Comment ils sont devenus nos "ancêtres"... par Jean Kappel

    Lavisse:"L'image vous montre une maison gauloise..."

    "Accusés Gaulois, cachez-vous !" par Maurice Lemoine

    L'historien qui nie les Celtes par Marie Clément-Charon

    LES GALLO-ROMAINS, TRANSMETTEURS DE LA FRANCE LATINE :

    Dans l'intimité des Gallo-Romains par Dimitri Casali

    Bainville:"Ce que nous devons aux Romains..."

    Portfolio:opulence gallo-romaine...

    César Imperator par Arnaud Folch

    Le saint, l'empereur et le poète... par Yves Kerhuon

    Portfolio:Le génie gallo-romain à l'oeuvre dans l'architecture

    Arles, "la petite Rome des Gaules" par Franck Chevallier

    A Nîmes, sur la trace des gladiateurs par Arnaud Folch

    Provocator, thrace, mirmillon...

    LES FRANCS, BATISSEURS DE LA FRANCE CHRETIENNE :

    Pharamond, Clodion le Chevelu, Childéric les Francs des origines par Philippe Delorme

    Portfolio:les barbares bijoutiers

    Clovis le magnifique par Arnaud Folch

    "Dépose tes colliers, fier Sicambre" par Arnaud Folch

    L'arianisme, cette hérésie vaincue par le baptême par Eric Letty

    Clotilde, la femme qui a converti Clovis par Eric Letty

    Rémi, l'évangélisateur par Yves Kerhuon

    L'Indiana Jones du baptistère perdu par Arnaud Folch

    "Quiconque aura coupé le nez, le pied ou la main d'un autre homme..." par Arnaud Folch

    Bibliographie.

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  • Quand les "petits Blancs" bousculent les réseaux sociaux...

    Nous reproduisons ci-dessous un entretien donné par François Bousquet à Boulevard Voltaire à l'occasion de la sortie du dernier numéro de la revue Éléments, dans lequel il évoque la contre-culture radicale, percutante et tout sauf politiquement correcte plébiscitée sur les réseaux sociaux par la jeunesse de la France périphérique...

     

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    François Bousquet : Cette jeunesse française 2.0 constitue un angle mort… Elle a seulement droit à l’épithète infamante (et, pour le coup, stigmatisante) de « petits » Blancs

    Au sommaire de la dernière livraison d’Éléments : les jeunes réacs qui démodent Mai 68. Mais ceux de vos lecteurs qui s’attendent à trouver dans votre dossier un portrait de la Manif pour tous en seront pour leurs frais, c’est à la jeunesse de la France périphérique que vous vous intéressez…

    La France des invisibles dans ses tranches d’âge les plus jeunes : les 16-25 ans. Comme leurs parents déclassés, qui votent Marine Le Pen ou s’abstiennent massivement, eux aussi ont fait sécession, faute de susciter l’intérêt des chercheurs en sciences sociales et des journalistes. Pas assez exotiques pour les salles de rédaction parisiennes où le couplet sur « Nos ancêtres les Gaulois ! » a été chassé par celui sur « Nos ancêtres les Africains ! » Sortie des écrans radar médiatiques, cette jeunesse française 2.0 constitue un angle mort statistique, sociologique, politique, médiatique. Elle a seulement droit à l’épithète infamante (et, pour le coup, stigmatisante) de « petits » Blancs. Faute d’appartenir aux « minorités visibles », elle n’a ni les faveurs des médias ni celles des politiques de la ville. Aucun plan Borloo ne lui a jamais été destiné, aucun sociologue pour s’apitoyer sur son sort, aucun crédit budgétaire à son attention, aucune ZEP (les zones d’éducation prioritaire). Même Michel Houellebecq, qui était sans doute le mieux placé pour en dresser le portrait, a fini par avouer, non sans franchise, qu’il ne la connaissait pas. Circulez, y a rien à voir ! Or, elle existe, cette jeunesse, et elle revient de loin. Des années de décérébration scolaire, de déculturation planifiée, de discrimination positive qui ne dit pas son nom, où l’histoire de l’esclavage, de la Shoah, des royaumes africains a progressivement envahi les programmes scolaires. Résultat : on a fabriqué une génération d’amnésiques contraints de reconstruire leur identité à partir de rien, sinon du seul langage que ces jeunes maîtrisaient : celui des réseaux sociaux, du rap, des séries télévisées, des jeux vidéo. Raison pour laquelle ils sont aussi déroutants pour leurs aînés. C’est avec les outils de la culture juvénile et numérique qu’ils se sont réappropriés leur identité. Le Web est devenu leur terrain de jeu, l’exutoire de leurs frustrations sociales et leur champ de bataille.

    Comment?

    Ils ont colonisé Internet en annexant les forums avec leurs « trolls » (messages polémiques) et en inondant les plates-formes d’hébergement de vidéos comme YouTube et Dailymotion. À partir de quoi ils ont pu diffuser cette contre-culture querelleuse propre à la « réacosphère », encore largement informelle, mais violemment anti-système. À la manœuvre, des youtubeurs et des blogueurs qui cumulent des dizaines de millions de vues, dans le silence assourdissant des médias centraux, du Raptor dissident au Chat patriote, de Papacito au Lapin taquin. « Aujourd’hui, s’enorgueillit ce dernier, l’institution, c’est Canal+, la subversion, c’est nous. » Nombre d’entre eux se font fait connaître via un forum en ligne à la popularité inégalée, consacré aux jeux vidéo : la section 18-25 ans du site jeuxvideo.com, qui se trouve être le 24e site le plus consulté de France (des dizaines de messages y sont postés chaque minute). Ce forum est le premier réseau social chez les jeunes en France. Il n’est pas exagéré de dire qu’il constitue le bruit de fond d’une colère souterraine qui enfle. Ces réserves de colère légitime ne demandent qu’à être canalisées pour trouver un débouché politique.

    Entre tous, il y a le dessinateur Marsault, qui fait votre couverture « coup de poing », c’est le cas de le dire, puisqu’on y voit un personnage esquisser un direct du gauche…

    « Marsault, c’est la rencontre entre le dessinateur Gotlib, le boxeur Mike Tyson et l’écrivain Charles Bukowski », dit de lui son éditeur, David Serra, le patron de la maison Ring. Comme il est politiquement et graphiquement incorrect, vous ne le verrez ni chez Laurent Ruquier ni à « La Grande Librairie ». C’est pourtant un phénomène de société. Mieux : de contre-société. Plébiscité par la jeunesse, snobé par le Système. Près de 300.000 abonnés sur sa page Facebook. Le dessinateur ne gomme pas, il dégomme. C’est de la bande dessinée gros calibre ! Son personnage emblématique s’appelle Eugène. « Un gars baraqué qui fait 120 kg de muscle et met des tartes aux vieilles gouines socialistes et aux clodos qui portent des dreads », résume son créateur. Le Rambo des ploucs – en plus droitard et en plus franchouillard. Une machine à distribuer des bourre-pif supersoniques. « Breum, breum ! » Breum, c’est la signature balistique d’Eugène et la marque de fabrique de Marsault qui, à 30 ans, affiche un beau palmarès de serial dessinateur : deux volumes de Breum : Attention, ça va piquer (2016) et Blindage et liberté (2016) ; Sans filtre, l’intégrale (2017) ; et Dernière pute avant la fin du monde (2017), tous parus chez Ring. Autant dire que ça décoiffe, même ceux qui ont la nuque un peu raide. Marsault dessine comme on monte un mur de parpaings, ou plutôt comme on le démolit. Entrepreneur de démolitions, disait Léon Bloy. C’est cru, brutal, expéditif. Les 120 kg de muscle d’Eugène mettent rapidement un point final à la conversation. Breum ! À la machette ou à l’AK-47. Ses victimes sortent généralement d’une section parisienne du Parti socialiste, d’une AG de zadistes loqueteux, d’un squat pouilleux au milieu d’une fac de sociologie – occupée ou pas. Que nous dit le succès de Marsault ? Que la subversion a changé de camp et même d’hémisphère, qu’elle s’est installée à droite, chez les « petits » Blancs. C’est là, désormais, que le talent s’épanouit, à la lisière du Système, pas complètement en dehors – sans cela, c’est la mort sociale –, mais surtout pas en son centre – c’est la mort de l’originalité. Et Marsault est assurément un des plus originaux de sa génération. Breum lecture, comme dirait Eugène !

    François Bousquet (Boulevard Voltaire, 21 mai 2018)

     

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  • Mémoires de la Gaule...

    Les éditions du Seuil viennent de publier un essai historique de Laurent Olivier intitulé Le pays des Celtes - Mémoires de la Gaule. Archéologue, Laurent Olivier est conservateur en chef des collections d'archéologie celtique et gauloise du musée d'Archéologie nationale de Saint-Germain-en-Laye.

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    " « Conquise, la Gaule a perdu la parole. Sa mémoire était tout entière dans le souvenir inquiet qu’en avaient gardé ceux qui l’avaient soumise. Rome a fait oublier la Gaule. Puis on a cru la reconnaître dans les "Sauvages" de l’Amérique, ou bien reflétant, à distance, notre image : celle de "nos ancêtres les Gaulois".
    Les découvreurs qui ont exhumé ses vestiges à partir de la fin du XIXe siècle, ont été surpris de la voir livrer des créations subtiles et magnifiques, que l’on croyait trop belles pour elle. Il a fallu attendre les surréalistes, comme André Breton, pour que l’on prenne la mesure de la force d’expressivité et de l’originalité de l’art gaulois. Nous y reconnaissons maintenant la marque d’une pensée et d’un savoir, voisin de celui de la science grecque. »

    Retraçant les réinventions successives dont les « Gaulois » ont fait l’objet depuis l’époque de César, Laurent Olivier remonte le fil du temps pour s’approcher au plus près d’un monde disparu, celui des Celtes. "

     

     

     

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