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  • Du côté de Schopenhauer...

    Les éditions Gallimard viennent de publier une nouvelle traduction de l’œuvre majeure d'Arthur Schopenhauer, Le monde comme volonté et représentation. La pensée d'Arthur Schopenhauer (1788-1860) a influencé de nombreux auteurs comme Nietzsche et Freud ou, plus récemment, Cioran et Michel Houellebecq.

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    " En France, la découverte de Schopenhauer (1788-1860) au tournant des années 1880 provoque une fièvre qui excède les débats philosophiques habituels. Maupassant choisit pour guide ce professeur de pessimisme et de noirceur. Il hante certains personnages de Huysmans, résignés à admettre avec lui que la vie de l’homme oscille entre la douleur et l’ennui. On est sommé de se positionner par rapport à Schopenhauer, parce que sa philosophie engage radicalement le sens de l’existence. Le Monde comme volonté et représentation est le « grand livre » de son auteur. Celui-ci y ferraille avec les idées de Platon et de Kant, tout en prenant au sérieux l’apport récent des orientalistes et en tirant des implications considérables des Upanishad. Mais ce livre polyglotte commente aussi Cervantès, Shakespeare, Calderón, La Rochefoucauld, Swift, Voltaire, Chamfort, Byron, Goethe ou Leopardi. Il donne corps à une pensée dont on sent bien qu’elle n’avait jamais été formulée jusqu’ici et qu’elle n’est pas de celles que l’on dépasse. Selon Nietzsche, il n’y a chez Schopenhauer ni affectation ni rhétorique : c’est un « discours droit, rude et bienveillant », porté par un « naturel inimitable » et « une vigoureuse aisance ». La présente traduction relève le défi de rendre la puissance de la langue de Schopenhauer, qui fascina Kafka et Borges, tout en respectant l’unité de son vocabulaire philosophique. "

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  • Aux sources de la propagande contemporaine...

    Le 25 mai 2023, Martial Bild recevait, sur TV libertés, le journaliste franco-hongrois Yann Caspar pour évoquer avec lui son livre Edward Bernays, l’homme qui murmurait à l’oreille des foules (La Nouvelle Librairie, 2023).

     

                                               

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  • L’homme qui murmurait à l’oreille des foules...

    Les éditions de La Nouvelle Librairie en coopération avec l'Observatoire du journalisme viennent de publier un court essai de Yann Caspar intitulé Edward Bernays, l’homme qui murmurait à l’oreille des foules. Journaliste franco-hongrois installé à Budapest, Yann Caspar est spécialisé dans les questions politiques et économiques des pays d’Europe centrale et orientale. Il est notamment l’auteur de Chroniques littéraires d’Europe centrale (éditions du Cygne, 2022) et co-auteur de Viktor Orbán, douze ans au pouvoir (Visegrád Post, 2022).

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    " Voici l’histoire de l’homme qui murmurait à l’oreille des foules, Edward Bernays. Celui que l’on surnomme le « père de la propagande moderne » aura passé sa vie à manipuler l’opinion publique. Et avec quel succès ! Doublement neveu de Freud par son père et sa mère, il appliqua aux relations publiques les intuitions de son oncle en matière de psychologie, et reste celui qui aura convaincu les femmes américaines de se mettre à fumer ! Un redoutable charmeur de serpents, en somme, capable d’envoûter des populations. Et le talent est héréditaire puisque son petit-neveu Marc Randolph n’est autre que le cofondateur et premier PDG de Netflix, plateforme d’endoctrinement dont l’auteur de Propaganda n’aurait pas même rêvé. Profondément ancrées dans le XXe siècle, la vie et l’œuvre de Bernays restent incontournables pour comprendre les mécanismes de propagande contemporains. Yann Caspar les présente admirablement. "

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  • De la galaxie Platon...

    Les éditions Krisis viennent de publier un essai de Jean Messier intitulé De la galaxie Platon - Heurs, malheurs et fin. Ayant passé toute sa vie dans des activités intellectuelles ou artistiques, Jean Messier rassemble dans ce livre l'expérience de toute une vie, en faisant un choix parmi ses nombreuses contradictions.

     

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    " Reprenant la locution utilisée par Marshall McLuhan au siècle dernier pour désigner le monde des médias – la Galaxie Gutenberg –, je désigne ici par Galaxie Platon toute l'histoire de la pensée, son évolution, ses courants, ses combats qui, en d'innombrables branches, ont concouru, en presque trois millénaires, à fonder notre civilisation. Tâche rendue impossible par la diversité et l'ampleur du sujet, les limites de ma culture, comme celles d'un livre de quelque 300 pages. Montaigne est toujours de bon conseil, aussi ai-je tenté de le suivre : Penser à hauteur d'homme. J'y recense quelques grands courants qui me paraissent capitaux dans ces évolutions, et à mon sens ont plus d'importance que les personnalités qui les fondent ou les dominent, ne serait-ce que parce qu'ils durent plus longtemps.
    Il m'a semblé que les grands déplacements autour de la Méditerranée, surtout d’est en ouest, et le remplacement des légendes polythéistes par un monothéisme philosophique et quelque peu homosexuel – les noces de Moïse et de Platon – auront été un tournant capital dans ce gigantesque chantier. Chantier que ne feront que prolonger, abâtardi, les démocraties laïques. Valeurs, commandements, naïvetés inapplicables qui partout s'effondrent, et n'ont jamais produit que leur contraire.
    Parmi les auteurs qui ont vu et concouru à cet effondrement, je citerai Nietzsche pour le renversement des valeurs, Freud pour l'importance de l'inconscient, et Konrad Lorenz pour la remise à sa place de l'homme dans le banquet du Grand Pan. Il y en a beaucoup d'autres que vous découvrirez, parfois sous un jour nouveau tant ils ont été trahis, si vous lisez ce livre qui, s'il est tragique, se veut aussi distrayant. "

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  • Ces mythes grecs auxquels on n'échappe pas....

    Nous vous signalons la parution d'un numéro hors-série de la revue Philosophie magazine, diponible en kiosque, consacré aux à ces mythes grecs qui continuent souterrainement à structurer l'imaginaire de nos sociétés... A lire !

     

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    Les mythes grecs.
    Pourquoi on n'y échappe pas ?

    Oedipe et la revanche du réel.

    Argos, la surveillance généralisée.

    Narcisse ou la séduction.

    Dédale, la technique irresponsable.

    Tantale, la frustration du désir.

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  • Psychologie des foules...

    « La foule est toujours intellectuellement inférieure à l'homme isolé. Mais, au point de vue des sentiments et des actes que ces sentiments provoquent, elle peut, suivant les circonstances, être meilleure ou pire. Tout dépend de la façon dont on la suggestionne. »


    Les Presses universitaires de France rééditent une nouvelle fois l'ouvrage le plus célèbre de Gustave Le Bon, Psychologie des foules. Voyageur, homme de science, inventeur, ami d'Henri Poincarré, s'intéressant aussi bien à l'anthropologie, à l'histoire ou à la philosophie qu'à la biologie, la physique ou la cartographie, Gustave Le Bon peut être considéré comme le précurseur de la psychologie sociale et laisse l'une des oeuvres les plus importantes de l'entre-deux siècles. Psychologie des foules a été publié la première fois en 1895. Traduit en plus de douze langues, il a été constamment réédité depuis.

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    " Gustave Le Bon (1841-1931) eut un immense succès et inspira jusqu’à Freud. Véritable best-seller, Psychologie des Foules est considéré comme un des livres qui ont changé le monde au début du XXe siècle.
    Monument historique, il demeure une œuvre pionnière de la psychologie sociale et la première à interroger brillamment le phénomène de masse qui allait tourmenter le XXe siècle.
    Moscovici le considère comme le « Machiavel des sociétés de masses » qui, le premier, aura compris l'importance du rôle (potentiellement destructeur) des foules.
    Ce livre est devenu un classique incontournable pour tous les sociologues et psychologues. "

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