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fascisme

  • Avant qu'il ne devînt le Duce...

    Les éditions Certamen viennent de publier un essai historique d'Emilio Gentile intitulé Avant qu'il ne devînt le Duce.

    Historien italien, spécialiste du fascisme, Emilio Gentile a publié de nombreux ouvrages, dont La religion fasciste (Perrin, 2002), Qu'est-ce que le fascisme ? (Gallimard, 2004), L'apocalypse de la modernité (Aubier, 2011) ou Soudain le fascisme - La marche sur Rome, l'autre révolution d'octobre (Gallimard, 2015).

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    " Au lendemain de la déroute électorale des Faisceaux de Combat aux élections législatives de novembre 1919, Benito Mussolini envisage résolument d'abandonner la politique. L'individualiste nomade, «€‰l'aventurier de tous les chemins€‰» n'aurait, en définitive, pas sa place dans les joutes électorales d'un parlementarisme qu'il n'a, au fond, jamais cessé de haïr. Avec Avant qu'il ne devînt le Duce, Emilio Gentile nous fait découvrir un homme méconnu, le Mussolini pré-fasciste et primo-fasciste. Instituteur socialiste étouffant dans le cadre provincial romagnol, journaliste républicain, francophile et jacobin, militant socialiste maximaliste, celui qui n'est pas encore le duce est avant tout un esprit enfiévré convaincu qu'il ne trouvera la paix qu'en remodelant destin de l'Italie, du monde ouvrier, et de l'Europe. Une ambition qui le mènera à d'innombrables revirements et recompositions politiques, et non des moindres."

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  • Georges Valois d'un siècle à l'autre...

    Les éditions Ars Magna viennent de publier un ouvrage de souvenirs de Georges Valois intitulé D'un siècle à l'autre.

    Membre de l'Action française, Georges Valois a animé avant la première guerre mondiale (1912-1913), avec Edouard Berth, le Cercle Proudhon, inspiré par Georges Sorel. Après 1918, il s'éloigne progressivement de Maurras, et poursuit l’œuvre du Cercle Proudhon, en fondant Le Faisceau, un mouvement idéologiquement fasciste. Après l'échec de cette tentative et après celle de la création d'un parti républicain syndicaliste, il se rapproche progressivement de la SFIO. A la suite de la défaite de 1940, il s'engage dans la résistance et meurt en déportation en février 1945 à Bergen-Belsen. Quelques-uns de ses essais ont été réédités ces dernières années comme L'homme contre l'argent (Septentrion, 2012), La monarchie et la classe ouvrière (Ars Magna, 2017), Le fascisme (Ars Magna, 2018) ou La Révolution nationale (La Nouvelle Librairie, 2019).

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    "Georges Valois est une figure méconnue de l’histoire politique française. Le peu d’échos que l’on peut entendre à son sujet sont assez vagues – parfois un traître à l’Action française, parfois un martyr de la résistance, parfois encore le tout premier fasciste français – laissent le lecteur curieux avec une image au moins biaisée ou au pire complètement malhonnête de ce que fut le parcours politique de l’un des plus grands économistes français d’un siècle qui fut riche de conflits et d’évolutions politiques.

    L’édition des œuvres complètes de Georges Valois par notre maison permettra, nous l’espérons, aux nouvelles générations de militants politiques et syndicaux comme aux curieux de découvrir des œuvres très diverses, allant de l’économie jusqu’à la biographie, en passant par l’étude de la figure du chef et la critique de la démocratie.

    D’un siècle à l’autre relate de l’affaire Dreyfus à la guerre de 1914-1918, l’évolution d’un fils du peuple, des milieux libertaires au Cercle Proudhon, de l’anarchie à la monarchie."

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  • Mussolini, une vie...

    Les éditions Fayard viennent de rééditer dans leur collection de poche Pluriel la biographie de Mussolini, écrite par Pierre Milza et publiée initialement en 1999. Spécialiste de l'histoire italienne et du fascisme, il a également publié une biographie de Napoléon III.

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    " La véritable personnalité de l’une des figures noires du siècle dernier demeure une énigme. Comment saisir les sinuosités d’une carrière commencée à l’ombre de Garibaldi et Mazzini, Proudhon, Marx et Nietzsche, et achevée dans la fange de la République de Salo ? Pourquoi un fils du peuple devenu militant ouvrier et journaliste s’est-il métamorphosé en nationaliste à tous crins ; comment l’agitateur s’est-il fait le promoteur d’un régime d’ordre, comment le futuriste finit-il par prôner le retour à la Rome antique ? Pourquoi un homme indifférent aux problèmes « raciaux » a-t-il pu être l’alter ego latin du Führer, jetant son pays dans une nouvelle guerre et se faisant le complice du génocide ? Qui est cet anticlérical signant les accords du Latran, cet anticolonialiste conquérant l’Éthiopie, ce républicain offrant au roi le titre d’empereur, cet adepte de l’union libre exaltant la famille traditionnelle ? Ces contradictions, ces revirements, ces reniements, Mussolini les a assumés, car il s’est très tôt persuadé qu’il était le salut de l’Italie, et cette certitude l’habita jusqu’à la fin. "

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  • Benoist-Méchin, un nazi français ?...

    Les éditions du CNRS viennent de publier dans leur collection Biblis un essai de Bernard Costagliola intitulé Benoist-Méchin - Un nazi français, avec une préface de Johann Chapoutot. Historien, Bernard Costagliola est notamment l'auteur d'une biographie de Darlan.

     

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    " Le premier ouvrage à étudier cette période de sa vie, trop souvent éludée, y compris dans les travaux publiés récemment.
    Une contribution majeure à l'histoire du fascisme.

    Apprécié par les générations de l'après-guerre pour ses biographies à succès et ses reportages sur le monde arabe dans Paris Match, Jacques Benoist-Méchin (1901-1983) fait figure d'honorable homme de lettres, invité vedette de la célèbre émission télévisée " Apostrophes " à la fin de sa vie.
    Mais dans sa jeunesse, Benoist-Méchin a cédé aux sirènes du fascisme. Auteur dans les années 1930 d'une monumentale Histoire de l'armée allemande et d'un trompeur Éclaircissements sur Mein Kampf, ce baron-artiste-intellectuel entre au gouvernement de Vichy après la défaite de 1940. Le maréchal Pétain le charge de missions de confiance, et bientôt Benoist-Méchin devient l'éminence grise de l'amiral Darlan qu'il accompagne au Berghof, invité par Hitler en 1941.
    Faisant office de quasi-ministre des Affaires étrangères, Benoist-Méchin œuvre à l'alliance militaire avec l'Allemagne nazie contre l'Angleterre et les États-Unis. Il fut l'indiscutable champion de la Kollaboration sous l'Occupation. La justice de la Libération ne s'y est pas trompée, qui l'a condamné à mort. Il fut gracié deux mois plus tard par le Président Auriol.
    Prolongeant son étude du régime de Vichy sous l'angle spécifique de la collaboration d'État avec le IIIe Reich, Bernard Costagliola relate le destin d'un autodidacte de talent égaré dans l'ornière nazie. "

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  • Evola et la doctrine fasciste de la race...

    Les éditions Le Tocsin blanc, diffusée par Akribéia, viennent de publié un ouvrage de Julius Evola intitulé Introduction générale à la doctrine fasciste de la race. Le texte de l'ouvrage est précédé d'une longue introduction de Bruno Cariou consacrée aux activités d'Evola en Allemagne de 1930 à 1943.

    Penseur essentiel du traditionalisme révolutionnaire, écrivain au style clair et puissant, Julius Evola est notamment l'auteur de Révolte contre le monde moderne (1934), Les Hommes au milieu des ruines (1953) et Chevaucher le tigre (1961).

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    " Publié par la maison d’édition berlinoise Edwin Runge en 1942 ou 1943, Grundrisse der faschistischen Rassenlehre fut présenté par Julius Evola comme la traduction de Sintesi di dottrina della razza (1941), tentative de formulation d’une doctrine de la race d’après la notion traditionnelle de l’homme comme être tripartite, c’est-à-dire composé de trois éléments : l’esprit, l’âme et le corps. En réalité, il s’agit d’une version remaniée du texte original, dont il diffère par des suppressions, des additions et des variations relativement nombreuses. L’annexe photographique elle-même est sensiblement différente. Le texte est précédé d’une présentation de cent cinquante pages qui retrace l’activité paradiplomatique que l’auteur italien mena en Allemagne du début des années 1930 à 1943, tout en mettant en lumière tous les aspects de son œuvre qui témoignent de l’influence d’auteurs germanophones sur sa pensée. Cette introduction se veut une synthèse de tout ce qui a été écrit sur le sujet en italien, en allemand et en anglais depuis la publication de Julius Evola nei documenti segreti del Terzo Reich par la Fondazione Julius Evola en 1986 et contient des informations biographiques sur Evola inédites en français. "

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  • Passeurs culturels et politiques du fascisme italien en Europe: 1922-1943...

    Les Presses universitaires de Rennes ont récemment publié Passeurs culturels et politiques du fascisme italien en Europe : 1922-1943, un hors-série de la Revue d'histoire politique dirigé par Olivier Dard et Jérémy Guedj.

    Professeur d'histoire contemporaine à l'université de Paris-Sorbonne, Olivier Dard est l'auteur de nombreux ouvrages, dont Voyage au coeur de l'OAS (Perrin, 2005), Charles Maurras - Le maître et l'action (Armand Colin, 2013) ou, avec Jean Philippet, Février 1934 - L'affrontement (Fayard, 2024).

     

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    " Le fascisme s’est d’abord pensé comme un mouvement italien, mais il a rapidement regardé au-delà de ses frontières pour devenir un phénomène européen. En 1932, à l’occasion des dix ans de la « marche sur Rome », Mussolini pouvait même fièrement prophétiser : « Dans dix ans, l’Europe sera fasciste ou fascisée. » L’Italie fasciste s’est donc dotée, dès les années 1920 et encore plus dans la décennie suivante alors que le nazisme la concurrençait sérieusement, de relais et d’organisations affirmant sa présence dans le monde, à commencer par l’Europe. Elle parvint à mettre en place de nombreux réseaux d’influence et de propagande s’adressant aux Italiens comme à tous les Européens qui avaient de la sympathie pour le fascisme ou pour l’Italie. C’est à ces « passeurs » individuels et collectifs, qui agissaient dans les sphères politiques et culturelles, que s’intéresse ce hors-série. De l’Espagne à la Roumanie, en passant par l’Allemagne et la France, il vise à retracer les trajectoires de celles et ceux qui firent du fascisme un mouvement transnational, s’affranchissant des frontières pour créer un espace politique et culturel commun, à l’heure où le modèle italien était considéré comme une alternative à des démocraties fragilisées. Célèbres ou obscurs, ces « passeurs » répondaient à des motivations et objectifs variés. Ils devinrent les agents d’une Internationale informelle et d’une autre Europe, dont Rome aurait été l’épicentre. "

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