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esclavage - Page 3

  • Quand les Occidentaux conjuguent l'arrogance avec l'impuissance !...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous une chronique d'Éric Zemmour sur RTL, datée du 13 mai 2014 et consacrée à deux événements, l'affaire d'Ukraine et l'enlèvement de deux cents jeunes filles par la secte islamiste Boko Haram au Nigéria, qui viennent parfaitement illustrer à la fois l'arrogance et l'impuissance de l'Occident...

     


    Quand les Occidentaux conjuguent l'arrogance... par rtl-fr

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  • Halte à la culpabilisation à sens unique !...

    Assignation en justice de la Caisse des dépôts et consignations par le Conseil représentatif des associations noires pour complicité de crime contre l'humanité, déclaration de Christiane Taubira en faveur de compensations foncières pour les descendants d'esclaves, reconnaissance par François Hollande d'une dette de la France envers l'Afrique... La journée de commémoration de l'esclavage a apporté son lot de déclarations grotesques et affligeantes, comme l'avait prévu Bernard Lugan, dans un texte publié sur son blog et que nous reproduisons ci-dessous... 


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    Le 10 mai, avec la « Journée des mémoires de la traite négrière, de l’esclavage et de leurs abolitions », c’est encore un anniversaire de culpabilisation à sens unique qui est célébré

    Sous la présidence de Jacques Chirac les députés votèrent à l’unanimité, (donc tous les élus de « droite »), et en première lecture, la loi dite « Taubira ».  Définitivement adoptée le 10 mai 2001, cette loi qualifie de « crime contre l’humanité » la seule traite esclavagiste européenne. Christiane Taubira a insolitement précisé que sa loi passe sous silence la traite arabo-musulmane[1] afin que les « jeunes Arabes (…) ne portent pas sur leur dos tout le poids de l’héritage des méfaits des Arabes » (L’Express du 4 mai 2006).
    Et pourtant, au XIXe siècle, l’abolition décidée par les Européens ne concerna pas les Arabo-musulmans. Depuis la Libye, au nord, ou depuis Zanzibar, à l’est, des caravanes organisées militairement continuèrent en effet à dévaster des régions entières de l’Afrique noire. Au XIXe siècle, au centre comme à l’Est du continent, les réseaux esclavagistes musulmans étaient en pleine extension ; la documentation abonde les concernant.
    Dans la région sahélienne, de la boucle du Niger au Tchad, les esclavagistes puisaient dans le « vivier humain » du bilad al Sudan, Bambara, Sénoufo et Sara étant leurs principales victimes.
    Dans la région du Haut Nil, l’actuel Sud Soudan, Dinka, Nuer et Chillouk étaient pourchassés, les femmes pour leur beauté et les jeunes garçons pour être « transformés » en eunuques gardiens des harem.  
    Dans l’Est de l’Afrique, les esclavagistes zanzibarites ravageaient les actuels Etats de Tanzanie, d’Ouganda, de RDC, de Zambie ainsi que tout le Nord du Mozambique. Tirant l’essentiel de ses revenus de la vente des esclaves, le sultan de Zanzibar avait constitué un corps de fonctionnaires chargé de tenir un compte  précis du nombre de captifs débarqués sur son île. Grâce aux registres des perceptions douanières, nous savons ainsi qu’entre 1830 et 1873, environ 700 000 esclaves furent vendus sur le seul marché de Zanzibar. Ces chiffres ne valent cependant que pour le commerce officiel du sultanat et ils ne tiennent pas compte de la contrebande.
    Ce fut l’administration coloniale qui mit un terme à ces odieuses pratiques. Certaines ethnies ne survécurent alors que parce que la colonisation sépara victimes et razzieurs, comme au Mali, comme au Niger, comme au Tchad, comme en Centrafrique, comme au Nigeria, comme en RDC, comme en Tanzanie, comme en Ouganda, comme au Soudan, comme au Malawi, comme au Mozambique etc... Ce furent les Européens qui firent fermer le marché de Zanzibar en 1873. Ce furent également eux qui, à partir de 1890, obligèrent les autorités égyptiennes à interdire aux 78 marchands d’esclaves du Caire et aux 73 d’Alexandrie de cesser cette activité[2]. 
    En 2005, Jacques Chirac décida que le 10 mai, jour de l’adoption de la loi Taubira, serait désormais célébrée la « Journée des mémoires de la traite négrière, de l’esclavage et de leurs abolitions ». Rompant avec une sage pratique voulant, sauf exception, que des dates du passé soient toujours choisies pour célébrer les évènements historiques, le président de la République faisait ainsi d’une date du présent un jour de commémoration d’évènements du passé…
    Et pourtant, le 27 avril, date anniversaire  de l’abolition de l’esclavage en France (27 avril 1848) était la date idéale qui aurait permis de célébrer cette « Journée des mémoires de la traite négrière, de l’esclavage et de leurs abolitions » dans un climat d’unanimisme national. Jacques Chirac a préféré une date clivante.
    Tout cela n’est cependant qu’un début car les  groupes de pression constituant le noyau électoral de François Hollande, modernes Minotaures à l’insatiable appétit, réclament maintenant des « réparations » sonnantes et trébuchantes. Comme les caisses de l’Etat sont vides, notre « pauvre » président ne va donc pouvoir nourrir ses électeurs que de paroles. Il faudra donc qu’elles soient roboratives. C’est pourquoi nous pouvons nous attendre à de nouvelles rafales de déclarations et de mesures symboliques de repentance.
    Voilà comment le totalitarisme se met en place et comment, lentement mais sûrement, nos « élites » gouvernantes, totalement coupées du « pays réel » se préparent des lendemains difficiles. Notamment parce que Madame Taubira dont les condamnations sont sélectives, ignore probablement, et les Romains l’avaient appris à leurs dépens, que  chez les Gaulois « la patience dont on abuse se change en fureur ».
    Bernard Lugan (Blog de Bernard Lugan, 2 mai 2013)
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  • Descendants d'esclaves ou de maîtres d'esclaves ?...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue particulièrement réjouissant de Jean-Yves Le Gallou, cueilli sur Boulevard Voltaire et consacré à la question des demandes en réparation formulées par de pseudo-descendants d'esclaves pour les préjudices subies par leurs lointains ancêtres... Quelques vérités qu'on a plaisir à lire !

     

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    Descendants d'esclaves ou de maîtres d'esclaves ?

    À grand renfort de publicité médiatique, une Française d’origine guadeloupéenne, Rosita Destival, vient d’assigner l’État pour « crime contre l’humanité » en tant que « descendante d’esclave ».

    Le site Negro news nous apprend que sa « généalogie est incontestable » et que le CRAN — Conseil représentatif des associations noires — la soutient.

    Voilà une plainte bien dans l’air du temps. Les oligarchies médiatiques et judiciaires raffolent de ces histoires en noir et blanc. Où les Blancs sont noircis. Et les Noirs blanchis. Les premiers parce qu’ils seraient coupables, forcément coupables, du « racisme » et de l’esclavage. Les seconds parce qu’ils en seraient victimes.

    Au nom de ce principe, il devient possible de faire payer les uns pour les autres. Ainsi, si l’État français était condamné, je devrais payer, en tant que contribuable, des « réparations » à Madame Destival et à ses « Brothers », ses frères et sœurs de race.

    Je ne suis pas d’accord ! Car j’ai regardé ma généalogie. J’y ai trouvé des Bretons (de l’Argoat, l’intérieur des terres), des Bourguignons, des Italiens des Apennins : nulle trace de maître ou de commerçant d’esclave. Et d’ailleurs, mes ancêtres ont dû attendre les années 1960 et les Trente Glorieuses pour connaître un début d’aisance. L’immense majorité des Français sont dans ce cas : ils n’ont pas à payer des réparations imaginaires pour des crimes hypothétiques que leurs ancêtres n’ont pas commis.

    D’autant que ceux qui réclament des « réparations » ne sont pas blanc-bleu. Le CRAN prétend parler au nom des Antillais qui sont, pour la plupart d’entre eux, des métis. Tout comme à l’évidence le sont les présidents successifs du CRAN, Patrick Lozès et Louis-Georges Tin. En tant que mulâtres, ils sont issus à l’origine de l’union d’un parent blanc et d’un parent noir. Le plus souvent d’un maître blanc (ou de son fils) lutinant une jeune esclave noire plus ou moins consentante. On ne peut aujourd’hui que condamner de telles strausskhaneries. Mais les faits sont là ! Ceux qui réclament bruyamment des dédommagements moraux et financiers sont peut–être des descendants d’esclaves mais aussi des descendants de… maîtres d’esclaves. Et parfois d’ailleurs des descendants de commerçants d’esclave : car s’il y eut du commerce triangulaire, c’est bien parce qu’on trouvait sur les côtes d’Afrique des Africains qui vendaient d’autres Africains !

    Il n’y a donc aucune raison de faire aujourd’hui payer de toutes ces choses des Français de souche dont les ancêtres sont parfaitement innocents et qui n’en ont en rien profité, à l’exception peut-être de quelques riches familles de Bordeaux, Nantes ou Le Havre.

    Allons plus loin :

    Toutes les civilisations ont pratiqué l’esclavage.

    Seuls les Européens l’ont aboli.

    Soyons fiers de notre passé.

    Balayons les délires de la repentance et les simagrées mémorielles !


    Jean-Yves Le Gallou (Boulevard Voltaire, 11 janvier 2013)


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  • Une Amérique divisée...

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    Le troisième numéro hors-série de La Nouvelle Revue d'Histoire est en kiosque. Il est consacré exclusivement à la guerre de Sécession. On y trouve notamment des articles de Dominique Venner ("Une Amérique divisée", "La vindicte des vainqueurs"), de Charles Vaugeois ("Gettysburg, la bataille fatale"), de Guy Chambarlac ("Le plan stratégique du général Lee", "Grant et l'agonie de la Confédération"), de Stève Sainlaude ("Napoléon III et la Confédération sudiste"), de John Hunter ("L'opposition à Lincoln", "La question noire") ou encore d'Alain Sanders ("La revanche des vaincus")... Bref, un numéro passionnant sur un conflit par trop méconnu en France !

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  • Attention! Une traite peut en cacher une autre !...

    Vous pourrez regarder ci-dessous une émission d'Antoine Vitkine, diffusée par Arte et signalée par l'excellent blog Theatrum Belli, qui s'intéresse à la douloureuse question des traites négrières en Afrique et des organisateurs et benéficiaires de celles-ci, qu'ils soient européens,arabes ou africains.

    L'émission qui s'appuie, en particulier, sur les travaux d'historiens africains va au rebours de la bienpensance sur ce sujet sensible, et rejoint les travaux d'historiens comme Olivier Pétré-Grenouilleau (Les traites négrières. Essai d’histoire globale, Gallimard, 2004) et Jacques Heers Les négriers en terre d'islam : La première traite des Noirs VIIe-XVIe siècle, Perrin, 2008).

     


    Les esclaves oubliés de l’histoire 1/3

     


    Les esclaves oubliés de l’histoire 2/3

    Les esclaves oubliés de l’histoire 3/3
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