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Descendants d'esclaves ou de maîtres d'esclaves ?...

Nous reproduisons ci-dessous un point de vue particulièrement réjouissant de Jean-Yves Le Gallou, cueilli sur Boulevard Voltaire et consacré à la question des demandes en réparation formulées par de pseudo-descendants d'esclaves pour les préjudices subies par leurs lointains ancêtres... Quelques vérités qu'on a plaisir à lire !

 

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Descendants d'esclaves ou de maîtres d'esclaves ?

À grand renfort de publicité médiatique, une Française d’origine guadeloupéenne, Rosita Destival, vient d’assigner l’État pour « crime contre l’humanité » en tant que « descendante d’esclave ».

Le site Negro news nous apprend que sa « généalogie est incontestable » et que le CRAN — Conseil représentatif des associations noires — la soutient.

Voilà une plainte bien dans l’air du temps. Les oligarchies médiatiques et judiciaires raffolent de ces histoires en noir et blanc. Où les Blancs sont noircis. Et les Noirs blanchis. Les premiers parce qu’ils seraient coupables, forcément coupables, du « racisme » et de l’esclavage. Les seconds parce qu’ils en seraient victimes.

Au nom de ce principe, il devient possible de faire payer les uns pour les autres. Ainsi, si l’État français était condamné, je devrais payer, en tant que contribuable, des « réparations » à Madame Destival et à ses « Brothers », ses frères et sœurs de race.

Je ne suis pas d’accord ! Car j’ai regardé ma généalogie. J’y ai trouvé des Bretons (de l’Argoat, l’intérieur des terres), des Bourguignons, des Italiens des Apennins : nulle trace de maître ou de commerçant d’esclave. Et d’ailleurs, mes ancêtres ont dû attendre les années 1960 et les Trente Glorieuses pour connaître un début d’aisance. L’immense majorité des Français sont dans ce cas : ils n’ont pas à payer des réparations imaginaires pour des crimes hypothétiques que leurs ancêtres n’ont pas commis.

D’autant que ceux qui réclament des « réparations » ne sont pas blanc-bleu. Le CRAN prétend parler au nom des Antillais qui sont, pour la plupart d’entre eux, des métis. Tout comme à l’évidence le sont les présidents successifs du CRAN, Patrick Lozès et Louis-Georges Tin. En tant que mulâtres, ils sont issus à l’origine de l’union d’un parent blanc et d’un parent noir. Le plus souvent d’un maître blanc (ou de son fils) lutinant une jeune esclave noire plus ou moins consentante. On ne peut aujourd’hui que condamner de telles strausskhaneries. Mais les faits sont là ! Ceux qui réclament bruyamment des dédommagements moraux et financiers sont peut–être des descendants d’esclaves mais aussi des descendants de… maîtres d’esclaves. Et parfois d’ailleurs des descendants de commerçants d’esclave : car s’il y eut du commerce triangulaire, c’est bien parce qu’on trouvait sur les côtes d’Afrique des Africains qui vendaient d’autres Africains !

Il n’y a donc aucune raison de faire aujourd’hui payer de toutes ces choses des Français de souche dont les ancêtres sont parfaitement innocents et qui n’en ont en rien profité, à l’exception peut-être de quelques riches familles de Bordeaux, Nantes ou Le Havre.

Allons plus loin :

Toutes les civilisations ont pratiqué l’esclavage.

Seuls les Européens l’ont aboli.

Soyons fiers de notre passé.

Balayons les délires de la repentance et les simagrées mémorielles !


Jean-Yves Le Gallou (Boulevard Voltaire, 11 janvier 2013)


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