L’agressivité, la violence même des représentants du Bien sur les antennes doivent nous alerter.
Nous n’entrerons pas ici dans les débats sur la protéine spike, sur l’hydrogel, l’oxyde de graphène ni sur les divers composants des «vaccins» actuels anti-SARS2-Covid, pas plus que nous n’évoquerons les travaux chinois évoquant la possibilité d’intervenir à distance sur le corps humain, à partir précisément des composants associés dans des vaccins imposés à la population dans un état de désinformation systématique.
La science est loin d’avoir les mains blanches
Si le sujet sociétal est celui de notre rapport à la mort, le sujet politique est le rapport de la science et de la liberté. Ces deux autorités, les seules que nous reconnaissons dans le monde moderne, selon Pierre Manent (dans le magistral « Petit manuel de philosophie politique »), n’ont jamais entretenu des rapports simples. Toujours, la science a prétendu détenir le Vrai et le Bien, et pouvoir au nom du Vrai et du Bien limiter, cantonner, confiner les libertés.
Et toujours la Liberté a rappelé que les sciences ne s’accordent pas entre elles, toujours elle a évoqué l’histoire, les 100 000 sorcières brûlées au nom de la science, la persécution des homosexuels au nom de la science, l’enlèvement des enfants des minorités indiennes ou aborigènes au nom de la science, et les ravages écologiques provoquées par une « science » économique sortie de la nature, de la raison et du sens commun. Sur trois des dogmes de la « modernité », la science est loin d’avoir les mains blanches. Les pires politiques de discrimination raciale du XXe siècle ont trouvé leur fondement dans les travaux de la science la plus officielle du XIXe et du début du XXe siècle.
Les pires politiques de colonisation, d’ethnocide et d’extermination de la diversité culturelle et religieuse ont elles aussi été nourries des travaux scientifiques sur le progrès, la civilisation et les Lumières de la Raison. Ceux qui affirmaient « au nom de la science » la nécessité des lois criminelles qu’ils promulguaient n’avaient pas d’autres accents que ceux des dirigeants européens, Castex et Véran en tête ; eux aussi ont « la science » avec eux (l’affirmation devrait faire frémir ceux qui sont Bachelard et sa définition de la science comme une accumulation d’erreurs corrigées) !
Quant aux ravages subis par l’environnement, l’extinction de la biodiversité et les menaces sur les conditions de l’existence humaine, comment ne pas voir qu’ils résultent pour la plus grande part de l’avènement d’une « science économique » qui ne se connaît ni maître, ni limites, au point de devenir la pire menace que nous affrontons ?
Nous n’échappons pas au conflit déchaîné entre la Science et la Liberté, et nous savons que si la Liberté ne prévaut pas, si la démocratie ne tient pas en laisse la technique, c’est l’existence même de l’humanité que la science condamnera. Et la Liberté d’ajouter ; de même que les plus grands crimes du XXe siècle ont été perpétrés au nom de la science, du marxisme scientifique transposé en communisme soviétique, et du racisme scientifique transposé en nazisme, les plus grands crimes du XXIe siècle sont en train d’être commis au nom du scientisme, de la privatisation de la vie, d’intérêts privés qui s’approprient la santé publique, et d’une technique qui ignore toute limite.
Une division de la société
Nous ne sommes pas dans de vaines spéculations politiques. Nous sommes dans la révélation quotidienne du vrai visage de ceux qui nous gouvernent — de beaucoup trop d’entre eux. Enfermer les non-vaccinés dans des camps de détention sans sortie ni visite possible. Obliger les non-vaccinés à porter un bracelet de couleur, ou une puce électronique permettant de tracer leurs déplacements. Priver les non-vaccinés de soins hospitaliers et d’accès aux urgences. Préparer des fiches administratives de dénonciation des non-vaccinés et de signalement aux autorités des manifestations de résistance à la vaccination.
Exclure les non-vaccinés de toute vie sociale, en faire des parias de la bonne société. Voilà un petit florilège de ce qu’en France comme dans l’Union européenne, les dignes représentants de partis dits de gouvernement nous assènent chaque jour au nom de la science. Voilà les dispositions liberticides, comme la loi du 21 décembre imposée au Parlement français qui prévoit par simple décret la promulgation d’un état d’urgence sanitaire permettant entre autres aux préfets d’enfermer et de déporter les non-vaccinés dans des centres de rétention !
Voilà ce que des Ministres en exercice, des élus, des Présidents, martèlent à chaque intervention, au nom de la science. Et ils s’en réjouissent ! Il faut voir la satisfaction malsaine avec laquelle ils vitupèrent leurs ordres, tout à l’extase du pouvoir sans limites qu’une panique provoquée et entretenue leur offre ! Et voilà désignés les méchants d’où nous vient tout le mal, contre lesquels tout est justifié, tout est permis au nom de la science — certains ne sont pas loin de dire que s’ils en meurent, c’est tant mieux. Et voilà aussi l’étrange soumission de députés européens qui, sur tous les fronts et tous les continents, contre la Chine, la Russie, l’Iran, etc., n’ont à la bouche que la défense des libertés et le respect des droits fondamentaux de la personne humaine — accompagner les mourants, pratiquer son culte, se réunir, se déplacer, n’est-ce pas là le fond de la dignité humaine ?
Et voilà le silence assourdissant d’élus français qui sont là, et là d’abord, pour défendre des libertés toujours menacées, toujours à reconquérir. À part, en France, François Xavier Bellamy et Sébastien Meurant, à part Marine Le Pen et Éric Zemmour, qui renvoie l’arrogance scientiste des vaccinistes au respect des libertés fondamentales ?
Le COVID emporte le peu de démocratie
Ce que le catastrophisme écologique manipulant les données du réchauffement climatique pour servir le projet d’un gouvernement mondial n’avait pu réaliser,
Ce que les folles annonces du transhumanisme et de « la mort de la mort» venues de Google n’avaient pu obtenir,
Ce que l’assujettissement aux réseaux, aux techniques d’ingénierie sociale et à leur propagande de masse n’avait pas suffi à garantir,
La panique entretenue par l’épidémie de COVID19 est en train de le permettre, tempête parfaite qui peut tout emporter — et d’abord, le peu de démocratie qui nous reste.
Qui ose s’étonner si les bilans mondiaux à paraître illustrent tous le recul, moins des démocraties elles-mêmes, que de la confiance des populations dans ce qui s’est appelé démocratie, et se noie sous les prescriptions administratives ! Pour n’avoir aucun doute sur la réalité de l’opération, il suffit d’entendre ces conseillers américains évoquer le redéploiement des troupes basées en Afghanistan en Afrique… pour forcer la vaccination de la population africaine ! Il suffit de constater comment les gouvernements des pays occidentaux ont successivement réduit, puis interdit, des traitements qui étaient susceptibles de prévenir, de limiter les effets inflammatoires, si ce n’est de guérir le COVID, mais qui échappaient aux « big pharma », notamment parce que tombés dans le domaine public.
Pas question qu’un médicament à 7,50 euros vienne concurrencer un traitement à plusieurs centaines d’euros ! Il faut aussi mesurer la dégradation du métier de médecin, devant l’appropriation par les industriels du contrôle des prescriptions, des prises de parole, des recherches, et la soumission en cours de tout le corps médical aux seuls intérêts de Big Pharma — et de ses actionnaires pour lesquels toute menace sur la santé humaine est d’abord une promesse de rendement — les agissements de Gilead et d’autres laboratoires, depuis le début de la crise, disent tout à ce sujet ; la fin des indépendants est programmée, rien ne doit limiter le contrôle de la finance sur la vie humaine — puisqu’elle fait le travail de Dieu ! Mais qu’est-ce qu’une médecine devenue le voyageur de commerce des laboratoires pharmaceutiques ?.
D’Elsevier au groupe Murdoch, il faut enfin considérer le lien que les groupes de presse éditeurs des plus prestigieuses revues scientifiques « à comité de lecture », mais qui tirent leurs bénéfices de magazines scientifiques gratuits sponsorisés par les industriels et les labos, ont entretenus avec les grands intérêts publics et privés pour ne publier que les articles favorables à la vaccination. L’un des plus reconnus, The Lancet, vient d’être obligé de l’avouer, ayant ouvert ses colonnes sans relecture ni validation scientifique à un Américain, Peter Daszak, lié au pouvoir chinois, en conflit d’intérêt manifeste, qui a publié un article aussi autoritaire qu’infondé, pour interdire d’évoquer toute fuite de laboratoire à Wuhan, et pour accréditer la thèse d’un virus naturel, thèse aujourd’hui formellement démentie (lire Tyler Durden, Zerohedge, 25 décembre 2021).
Et il suffit d’anticiper la mise en place du pass numérique obligatoire, conditionnant toute vie sociale, assurant un traçage permanent et universel des individus, mettant fin à tout ce que les révolutions des Lumières avaient assuré comme libertés individuelles et publiques (voir par exemple l’annonce par une société d’armement du « e wallet », identifiant numérique individuel disant tout, tout, tout de chaque individu), pour le comprendre.
Entre la liberté et la science, le débat est plus que jamais d’actualité. Et si un continent vieillissant, incapable de tenir ses frontières, choisit la soumission à la science plutôt que la liberté devant la mort, nous saurons ce que vaut une civilisation qui n’est plus capable de reconnaître ses ennemis — ceux qui privatisent la santé et la vie au nom du rendement du capital.
Rien.
Hervé Juvin (Site officiel d'Hervé Juvin, 4 janvier 2022)