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  • Nicolas Battini : la résistance corse...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous l'entretien donné par Nicolas Battini, fer de lance du renouveau nationaliste corse et fondateur de l'association Palatinu, à Clémence Houdiakova dans le cadre de son nouveau média Tocsin.

     

                                                

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  • Corse en prison...

    Les éditions La Manufacture de livres viennent de publier un nouveau témoignage de Michel Ucciani intitulé Corse en prison - Règlements de comptes, communautarisme et combine. Militant nationaliste corse, l'auteur, qui a été un activiste du FLNC, a déjà publié Natio - Du FLNC au grand banditisme.

     

    Ucciani_Corse en prison.jpg

    " « Le 21 mars 2022, Yvan Colonna meurt à l’hôpital nord de Marseille. Amis depuis presque 40 ans, sa dernière lettre m’est parvenue quatre jours avant son assassinat, il m’y répétait une fois de plus de son désir de revenir purger sa peine en Corse… »

    Ainsi commence le témoignage exclusif de Michel Ucciani, ex-militant nationaliste tombé dans le grand banditisme. Cet ancien membre de l’un des commandos les plus actifs du FLNC revient sur ses années passées derrière les barreaux. Entre 1978 et 2018, il aura passé vingt années dans différents établissements : la prison de la Santé, Fresnes, Borgo, Ajaccio, mais aussi les Baumettes, Aix-Luynes, Draguignan, Strasbourg, Nantes... Surpopulation, exacerbation des tensions communautaires, violences vécues au quotidien mais aussi toutes les petites combines entre « natios » ou membres du grand banditisme corse, rackets des personnels pénitentiaires et gestion des affaires « du dehors », il a tout connu. Il raconte sans faux-semblants et sans tabous l’incroyable réalité de la vie dans les prisons françaises et l’évolution des conditions carcérales. "

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  • Corse, terre insoumise...

    Les éditions des Amis de la Culture européenne viennent de publier un récit de Saint-Loup intitulé Corse, terre insoumise, qui s'inscrit dans son Cycle des Patries charnelles.

    Aventurier, journaliste engagé dans la collaboration et écrivain, sous le pseudonyme de Saint-Loup, Marc Augier (1908-1990), est l'auteur de nombreux récits et romans dont Face nord, La peau de l'Aurochs, La nuit commence au Cap Horn (Transboréal, 2015), La République du Mont-Blanc (Auda Isarn, 2020) et Nouveaux Cathares pour Montségur (Auda Isarn, 2020). 

     

    Saint-Loup_Corse, terre insoumise.jpg

    " La Corse de Saint-Loup n’est pas baignée par l’astre du Grand Midi, léger, calme et olympien. Un soleil sanglant, semblable à celui du solstice d’hiver, pèse sur l’île et en fait une petite patrie maintes fois abattue mais éternellement invaincue. Au moment où démarre ce récit d’insoumission, le romancier rappelle l’adage : «Corse, tu ne seras jamais heureuse ! »

    Son peuple a su mépriser le bonheur pour choisir le chemin rocailleux de l’honneur. De l’Antiquité à nos jours, des générations de femmes corses ont pris les armes alors qu’en leur sein s’agitaient déjà les héros révoltés du lendemain.

    Remarquable constance de cette lignée méditerranéenne qui, à chaque fois, s’est refusée à l’envahisseur victorieux et que la défaite n’a jamais brisée ! En vérité, Saint-Loup le dit, Rome, les Sarrasins, l’Espagne, Gênes, la France sont passés et passeront, mais le peuple insulaire, lui, demeurera.

    Ce destin corse, Saint-Loup nous le présente d’abord à travers l’Histoire et achève de le peindre par le roman, explorant la façon dont le mythe s’incarne toujours dans le fait. Pour mieux évoquer l’éternel retour, l’au-delà des temps, un nouveau champion typiquement saint-lupéen entre en lice : il se nomme cette fois Circinellu et a choisi pour muse… une Gorgone ! "

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  • Entre tiers-mondisme et combat identitaire : comprendre le nationalisme corse...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un entretien donné à Valeurs Actuelles Plus par Nicolas Battini, ancien dirigeant du pôle idées du parti "Femu a Corsica" au pouvoir sur l'île, qui évoque son parcours de militant et d'activiste nationaliste.

    Il dénonce notamment la ligne  ambiguë et politiquement correcte des élus corses nationalistes sur la question identitaire et le risque de submersion de la population corse de souche par l'immigration.

     

                                            

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  • Alain de Benoist : « Le grand continent eurasiatique est à nouveau coupé en deux » ...

    Nous reproduisons ci-dessous un entretien avec Alain de Benoist, cueilli sur Breizh-Info, dans lequel celui-ci donne son sentiment sur l'actualité récente, et notamment sur la question corse, la campagne présidentielle et la guerre russo-ukrainienne.

    Philosophe et essayiste, directeur des revues Nouvelle École et Krisis, Alain de Benoist a récemment publié Le moment populiste (Pierre-Guillaume de Roux, 2017), Contre le libéralisme (Rocher, 2019),  La chape de plomb (La Nouvelle Librairie, 2020),  La place de l'homme dans la nature (La Nouvelle Librairie, 2020), La puissance et la foi - Essais de théologie politique (La Nouvelle Librairie, 2021) et L'homme qui n'avait pas de père - Le dossier Jésus (Krisis, 2021).

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    Alain de Benoist : « L’électorat Zemmour est un électorat anti-immigration, celui de Marine Le Pen est un électorat anti-Système »

    Breizh-info.com : Tout d’abord, que vous inspirent le déplacement de Gérald Darmanin en Corse et l’évocation d’une autonomie possible pour la Corse ?

    Alain de Benoist : On pourrait parler de « divine surprise » s’il n’y avait pas quelques motifs d’être dubitatif. D’abord, c’est une drôle de façon de procéder que de se dire prêt « à aller jusqu’à l’autonomie » avant même que les négociations aient commencé. En général, on ne met pas sur la table le résultat de la discussion avant d’avoir commencé à discuter. Cela ressemble à un aveu de faiblesse, à moins qu’il ne faille y voir un geste démagogique ou une simple manœuvre électorale. Le problème se pose d’autant plus que la position adoptée par Darmanin représente une totale volte-face de la part d’un gouvernement qui, depuis cinq ans, s’est refusé à donner la moindre suite à toutes les demandes politiques formulées par les Corses. Rappelez-vous qu’en février 2018, lorsqu’il s’était rendu lui-même en Corse, Emmanuel Macron avait même opposé une fin de non-recevoir à ceux qui lui demandaient seulement de reconnaître le « caractère politique de la question corse ». Ce simple rappel justifie le scepticisme.

    Ensuite il faudrait savoir ce que Darmanin entend par « autonomie ». Le mot peut recouvrir des choses bien différentes. Attendons donc de savoir ce que les amis d’Emmanuel Macron mettent sous ce terme. Quelle autonomie ? Dans quels domaines ? Par quels moyens ? La question-clé est celle-ci : le gouvernement est-il prêt à reconnaître l’existence d’un « peuple corse », demande fondamentale pour tous les autonomistes ? On sait que la Constitution s’y oppose, puisqu’elle ne veut connaître qu’une nation « une et indivisible » dans la pure tradition jacobine. Et si par extraordinaire on reconnaissait l’existence d’un peuple corse, comment s’opposer à la reconnaissance par exemple du peuple breton ? Comment nier plus longtemps qu’il existe à la fois un peuple français et des peuples de France qui, s’ils le souhaitent, devraient également, à mon avis tout au moins, pouvoir eux aussi accéder à l’« autonomie ». Mais je vois mal le gouvernement s’engager sur cette pente glissante. Ce serait trop beau !

    Breizh-info.com : Des plans banlieues à l’autonomie de la Corse en passant par l’abandon de Notre-Dame des Landes (aéroport), les autorités ne montrent-elles pas que, finalement, seule la violence permet d’établir un rapport de force et d’obtenir des avancées avec ces mêmes autorités ?

    Alain de Benoist : Question naïve. Il n’y a que la bourgeoisie libérale pour s’imaginer que tous les problèmes politiques peuvent se résoudre de manière irénique sans que la violence ne surgisse à un moment ou à un autre. La politique est avant tout un rapport de forces. Lorsque les circonstances s’y prêtent, on assiste à une montée aux extrêmes qui ne peut pas se résoudre par les vertus de la « discussion », de la « négociation » ou du « compromis ». De surcroît peut aussi arriver un moment où les autorités détentrices du pouvoir légal en arrivent à perdre leur légitimité. La dissociation de la légalité et de la légitimité a pour effet que c’est la contestation violente qui peut alors devenir légitime.

    Les Gilets jaunes, comme les chauffeurs-routiers plus récemment, n’ont commencé à être entendus que lorsqu’ils sont descendus dans la rue pour manifester de façon un peu musclée. Il en va de même des autonomistes corses. La décolonisation a été acquise par la violence. Sans le recours au terrorisme par le FLN l’Algérie n’aurait peut-être pas été indépendante (ou ne l’aurait été que beaucoup plus tard). On peut le regretter, mais c’est ainsi. Georges Sorel opposait la violence sociale, légitime à ses yeux, à la simple légalité de la force publique. Il n’avait pas tort. Évitons la violence quand on peut l’éviter, mais cessons de croire qu’on peut durablement l’évacuer de la vie politique. Les guerres aussi sont des choses très désagréables – mais il y en aura toujours !

    Breizh-info.com : Quel regard portez-vous sur la campagne présidentielle, assez inédite finalement puisque les électeurs sont privés de débats entre des candidats qui mènent chacun campagne essentiellement dans leurs sphères respectives ? Là encore, est-ce le signe d’une démocratie malade ?

    Alain de Benoist : Il existe à mon sens des signes beaucoup plus forts de la crise généralisée des démocraties libérales que cette absence de débats entre les candidats à la présidentielle ! D’ailleurs, vous exagérez un peu : il y a quand même eu quelques débats, mais force est de constater qu’ils n’ont pas intéressé grand monde. Ils se résument en général à un échange d’invectives et de procès d’intention qui ne font pas avancer les choses.

    La grande caractéristique de la prochaine élection présidentielle est que, si l’on en croit les sondages, les jeux sont faits d’avance : Emmanuel Macron sera réélu. C’est ce que pense une majorité de Français, alors même qu’en majorité aussi ils semblent souhaiter qu’il n’en aille pas ainsi. Intéressant paradoxe. Il en résulte un désintérêt qui laisse prévoir, sauf événement de dernière minute, une très forte abstention qui pénalisera certains candidats plus que d’autres.

    En octobre dernier, dans un entretien précédent, je vous avais dit qu’«on aurait tort d’enterrer Marine Le Pen ». C’était à un moment où tout le monde pariait sur son effondrement au profit d’Eric Zemmour. Je soulignais également que ce qui séparait essentiellement Marine Le Pen et Eric Zemmour, ce n’était pas tant leur personnalité ou leurs idées que leurs électorats (classes populaires ou moyenne bourgeoisie radicalisée) et leurs stratégies (« bloc populaire » ou « union des droites »). C’est ce qui s’est confirmé. Zemmour a jusqu’à présent échoué dans son ambition. Son électorat est instable, et il reste à peu près au niveau de Pécresse, qui est en baisse, et de Mélenchon, qui est en hausse. Ceux qui ont parié sur son succès ont cru que Marine Le Pen allait échouer parce que son parti se porte mal (ce qui est exact) sans voir que ses électeurs s’intéressent très peu au parti en question : ils votent Marine, pas Rassemblement national ! Quant aux ralliements à Zemmour, à commencer par celui de Marion Maréchal, ils n’ont, comme je l’avais prévu, strictement rien changé aux intentions de vote. Reste la donnée fondamentale : l’électorat Zemmour est un électorat anti-immigration, celui de Marine Le Pen est un électorat anti-Système. Il faudra s’en souvenir quand sonnera l’heure de la recomposition.

    Breizh-info.com : La situation internationale, après deux années de crise dite du Covid 19, commence déjà à avoir de lourdes répercussions économiques. Pour le moment, l’Etat sort le chéquier pour tenter de colmater les brèches. Est-ce selon vous tenable à long terme ? Qui paiera ?

    Alain de Benoist : A votre avis ? Vous et moi, bien sûr – pas les Ukrainiens ! Les répercussions économiques sont déjà là et les choses ne peuvent que s’aggraver. Les lamentables sanctions, d’une ampleur sans aucun précédent, qui ont été décrétées contre la Russie pour satisfaire aux exigences américaines, vont aggraver les choses. Nous en paierons le prix tout autant que les Russes, sinon plus. L’inflation (matières premières, carburants, gaz, électricité) va aggraver la chute du pouvoir d’achat, qui est désormais la première préoccupation des Français. Un déséquilibre plus général est à redouter dans un contexte de crise financière mondiale rampante (et de refonte éventuelle du système monétaire). Pendant ce temps, l’endettement public continue de croître jusqu’à atteindre des hauteurs himalayesques. Est-ce tenable à long terme ? Non sans doute. Mais quand commence le long terme ?

    Breizh-info.com : Le rêve d’une Europe unie de Brest à Vladivostock est-il mort avec la guerre entre l’Ukraine et la Russie ?

    Alain de Benoist : Il est d’autant plus mort qu’il n’a jamais connu le moindre début de réalisation. Il en va de même de l’axe Paris-Berlin-Moscou dont nous sommes quelques uns à avoir également rêvé. La conséquence première de la guerre qui se déroule en ce moment est la recréation du rideau de fer, à cette différence près que c’est un rideau de fer dressé aux frontières de la Russie par les Occidentaux, dans l’espoir de museler un compétiteur jugé dangereux, et non un rideau de fer dressé par les Soviétiques pour empêcher les gens d’aller voir ailleurs. Le déluge de propagande russophobe auquel nous assistons en ce moment est de ce point de vue significatif. Le grand continent eurasiatique est à nouveau coupé en deux – ce qui n’a que le mérite de clarifier les choses.

    Ce qu’il faut bien voir, en attendant de pouvoir en faire une analyse plus complète, c’est que la guerre entre l’Ukraine et la Russie n’est pas seulement, ni même principalement, une guerre entre deux pays. Ce n’est pas non plus un affrontement entre le nationalisme ukrainien et le nationalisme russe, comme beaucoup cherchent à le faire croire. C’est d’abord une guerre entre la logique de l’Empire et celle de l’Etat-nation. C’est ensuite, plus globalement, une guerre entre l’Ouest et l’Est, entre le monde libéral et celui des « espaces civilisationnels », entre la Terre et la Mer. C’est-à-dire une guerre pour la puissance mondiale.

    Alain de Benoist, propos recueillis par Yann Vallerie (Breizh-Info, 22 mars 2022)

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  • Feu sur la désinformation... (369)

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un numéro de l'émission I-Média sur TV libertés consacrée au décryptage des médias et animée par Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia, et Jules Blaiseau.

    Au sommaire :

    • 1 - L'image de la semaine
      Emmanuel Macron, après avoir copié les photos de J.F Kennedy et B. Obama, reprend les clichés de Volodymyr Zelenski. Jean-Yves Le Gallou revient sur le président-narcisse qui aimait se contempler.
    • 2 - Les plus gros bobards de guerre
      Lorsqu'il y a guerre, il y a bobard. Pire encore, pour qu'il y ait guerre, il doit y avoir bobard. Jean-Yves Le Gallou et Jules Blaiseau reviennent sur 5 bobards de guerre où les gouvernements et médias ont menti au monde entier pour justifier des bombardements, des invasions et des conflits. Koweït, Kosovo, Irak, Lybie et Syrie : tant d'exemples qui nous invitent à traiter les informations en temps de guerre avec recul et prudence.
    • 3 - Revue de presse
      Débat sans débat, le CSA rééduqué par Fatima, un académicien installe le malaise sur le plateau de la 5.
    • 4 - La Corse flambe, les médias détournent le regard
      Jean-Yves Le Gallou revient pour vous sur les affrontements violents qui opposent manifestants corses et forces de l'ordre et sur le traitement de faveur dont jouissait Franck Elong Abe, l'agresseur d'Yvan Colonna, en prison.

                               

     

     

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