Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

bernard lugan - Page 16

  • La revue de presse d'un esprit libre... (17)

    Veilleur.jpg

    La revue de presse de Pierre Bérard

    Avec, pour la dernière de la saison, au sommaire :

    • Baisse du QI moyen en Europe, une information bien référencée qui ne semble pas inquiéter outre mesure nos gouvernants qui continuent de célébrer la "diversité" et d'exiger de leurs populations qu'elles accroissent leur "compétitivité". Concernant le fait que la présence des immigrés en France freine la productivité, se reporter au livre de Christopher Caldwell, Une révolution sous nos yeux, éditions du Toucan, 2011, page 75.
     
     
    • En 2015, et pour la première fois, la population de l'Union européenne a décru malgré l'installation d'au moins 1,9 millions de migrants d'origine non européenne. Ce qui ne dissuade nullement les ONG "humanitaires" de conspuer une "forteresse Europe" qui se fermerait à la "diversité" pour se murer dans le repli sur soi.
     
     
    Natacha Polony, la police de la pensée et le journalisme en laisse. 
     
     
    • Le copinage valeur plus forte que la vertu ? C'est la question que pose l'OJIM après la réintégration de la délicate Agnès Saal au ministère de la culture.
     
     
    Hervé Juvin en libertés, semaine du 27 juin au 1 juillet. L'économiste répond aux questions des téléspectateurs de Tv-Libertés et ses répliques sont percutantes. Le retour du drapeau bleu, blanc, rouge dans les stades / Faut-il accepter les prélèvements automatiques / L'un des arguments du Brexit c'est l'irréversibilité de la construction européenne. Info ou intox ? / Que sont les taux d'intérêt négatifs ?
     
     
    • Selon Bernard Lugan l'Afrique du Nord est dans une phase d'implosion, d'explosion et de perdition (entretien avec Boulevard Voltaire, première référence). En se reportant à son blog on pourra lire ce qu'il écrit de la situation en Libye à la date du 3 juillet (seconde référence). Bernard Lugan vient par ailleurs de faire paraitre un copieux ouvrage consacré à l'histoire de l'Afrique du Nord aux éditions du Rocher et fait l'objet à ce propos d'une interview dans le dernier numéro de la Nouvelle Revue d'Histoire.
     
     
     
    • La diplomatie française au Moyen-Orient par Bruno Guigue. À partir de son expérience personnelle, et de ses propres déconvenues, l'ancien diplomate livre sa pensée sur ce qu'était la politique arabe de la France. Une politique aujourd'hui défunte à force d'erreurs de jugement et de suivisme par rapport aux seuls intérêts israélo-américains dans une région où nous jouons désormais les utilités.
     
     
    • Sur le Moyen-Orient et sa situation géopolitique complexe la polémologue Caroline Galactéros répond aux questions de Charlotte Amadis et de Daoud Boughezala sur le site de Causeur.
     
     
    Michel Drac présente une remarquable analyse du capitalisme néolibéral mondialisé. Celui-ci bute en effet sur des limites technologiques et environnementales qui font apparaitre tout retour de la croissance comme un fable racontée à des enfants. Les oligarchies occidentales, sur la défensive, sont passées dans ces conditions d'une politique de la carotte (redistribution équitable de la plus value entre le capital et le travail) à celle du bâton (prédation financière et casse sociale) dont le terrain privilégié semble bien être l'Europe, ventre mou de la scène mondiale. La présente intervention se situe dans le droit fil de son dernier ouvrage Triangulation, repères pour des temps incertains paru en octobre 2015 aux éditions Le retour aux sources.
     
     
    • Dans une magnifique série de dix émissions (une heure chacune) consacrées à l'histoire, Régis Debray donne toute la mesure de son talent. Si il fallait faire une sélection parmi ces chroniques étincelantes notre choix se porterait sur l'histoire de la construction européenne et aussi sur celle ayant trait au sacré et à ses avatars.
     
     
    Jérôme Leroy, rédacteur en chef du pôle culture de Causeur expliquait avant que le match n'ait lieu les raisons pour lesquelles il souhaitait la victoire de l'Islande sur la France.
     
     
    Éric Zemmour ironise sur cette gauche qui aime les perdants magnifiques, qui préfère Poulidor et déteste Anquetil, qui célèbre Michel Rocard comme elle adule Pierre Mendès France mais porte le florentin Mitterrand au pouvoir pour réaliser le programme de Terra Nova que véhiculait la deuxième gauche incarnée par Rocard, un idiot utile en quelques sortes dont Alain Finkielkraut juge qu'il est resté prisonnier d'un vision trop étroitement économique du monde. Cependant la pratique politique de cet esprit  brillant et torturé plus marquée par les échecs que par les succès ne manquait pas d'une certaine noblesse; mais peut-on être un politique accompli quand on manque à ce point de cynisme ? 
     
     

    Soleil noir.png

    A propos du Brexit
     
    • Réaction d'Alain de Benoist, après le Brexit. Le Royaume uni s'est toujours senti plus proche des États-Unis (le "grand large") que de l'Europe, où il n'a cessé de jouer le rôle d'un cheval de Troie atlantiste et dont il n'a jamais pleinement accepté les règles. En ce sens, le divorce met fin à un mariage qui n'avait jamais été vraiment consommé.
     
     
    • Pour Hubert Védrine l'Union européenne devenue une énorme machine à normaliser s'est égarée dans un océan de règles ubuesques. Afin de répondre au décrochage généralisé que les peuples lui opposent il propose que l'on arrête de se faire peur avec le mythe du retour nauséabond des années 30, et l'adjonction dans le processus d'une véritable subsidiarité faisant toute sa place au maintien des nations souveraines et à l'identité des peuples. Constatant que depuis Lisbonne, rejeté par referendum mais ratifié par le Parlement on n'est plus dans la démocratie, il se lamente de la cécité d'élites qui ne veulent jamais se remettre en cause ce qui est la principale raison de la montée des populismes et propose d'user du choc du Brexit pour repenser l'Union européenne en profondeur.
     
    • Pour Jean-Michel Quatrepoint, le Brexit révèle la défaite de l'idéologie néolibérale de Reagan et de Thatcher. Si l'Europe prend son indépendance vie à vis des États-Unis, elle pourra exister comme puissance par la coopération des nations qui la constituent.
     
     
    Éric Zemmour réagit au vote des Britanniques en faveur du Brexit et aux réactions qu'il a suscité. De l'ironie bien sûr et beaucoup de réalisme.
     
    • Dans son émission I-média du premier juillet (Tv-Libertés) Jean-Yves Le Gallou se consacre pour l'essentiel au traitement médiatique du Brexit qui a donné aux journalistes une remarquable occasion de faire la preuve de leur sectarisme (première référence). Dans le numéro du 8 juillet Jean-Yves Le Gallou se penche sur le conférence de le rentrée de France Télévision. Décryptage d'I-Média. Le Brexit encore où l'émission souligne avec ironie que les "élites" doivent se soulever contre les masses ignorantes et teigneuses; mais cela fait plus de 20 ans que Christopher Lasch avait analysé ce phénomène symptomatique de notre époque dans La révolte des élites et la trahison de la démocratie éditions Flammarion pour l'édition française de 1996 (seconde référence).
     
     
     
    Clément Sirdey se moque bien quant à lui des diatribes nostradmesques des éditocrates européistes annonçant les sept plaies d'Égypte pour la Grande Bretagne après sa sortie de l'Union. Il rappelle cette forte parole de Jean-Claude Juncker destinée à s'inscrire dans le bêtisier de l'arrogance : "il ne peut y avoir de choix démocratique contre les traités européen".
     
     
    • Sombrant dans les ténèbres de l'obscurantisme le peuple britannique a opposé un non catégorique à son maintien dans l'Union européenne. C'est du moins l'interprétation que donne, parmi bien d'autres, un homme de l'élite éclairée qui sait par définition ce qu'est l'intérêt du peuple dans son blog de L'ExpressMathieu Bock-Côté répond aux propos hyperboliques de BHL dans une tribune bienvenue du Figaro. Titre de sa chronique "Le peuple contre les despotes éclairés".
     
     
    • Un tout autre son de cloche avec sa suffisance Bernard-Henri Botul. Après avoir pronostiqué la défaite du Brexit, il écrit dans sa revue La règle du jeu : "Assez de ces relents nationalistes rances, assez de ces peuples qui dressent des murs avec leurs voisins, soyons modernes, irréprochables, inspirons nous du génie du judaïsme et prenons exemple sur Israël, phare des nations". Il est évident, sauf pour les demeurés, que "le phare des nations" ne dresse aucun mur pour se séparer de ses voisins. BHL serait-il adepte du double discours ? 
     
     
    • L'intellectuel britannique Phillip Blond donne son avis circonstancié sur le Brexit dans un intéressant entretien accordé au Figaro. Théoricien du Red Toryism il dresse un diagnostic sans appel de la situation en Occident et déclare : "Le vote en faveur du brexit exprime le plus grand rejet de la mondialisation qu'ait connu dans les urnes le monde occidental. Les bénéficiaires de la mondialisation, tous ceux qui culturellement comme financièrement se trouvent en phase avec le nouvel ordre du monde, sont désormais minoritaires dans la société".
     
     
    • Comment l'Union européenne a sacrifié en trente ans ses classes moyennes et sabordé son modèle social au bénéfice d'une minorité de privilégiés. Euthanasie en règle sur l'autel d'un libre-échangisme à l'échelle planétaire. Une analyse exemplaire de Véronique Nguyen, professeur affiliée à HEC, qui conclue qu'il n'est guère surprenant dans ces conditions que ces catégories lésées expriment leur colère et leur frustration par des votes iconoclastes qui laissent les élites médusées. 
     
     
    • Le FN principal gagnant du Brexit ? Bonne analyse.
     
     
    • Selon Bruno Mégret le Brexit ne changera pas la donne au Royaume Uni. Il considère cette sortie comme un symptôme et non comme un remède de la maladie bruxelloise. Si il se refuse à l'Union européenne telle qu'elle se trouve configurée aujourd'hui, il est partisan de la conserver à condition de la transformer en une machinerie de puissance se préoccupant de l'identité de ses peuples en mettant fin à l'immigration et en organisant la remigration, ce que le départ de la Grande-Bretagne pourrait rendre possible puisqu'elle a toujours voulu une Europe de l'atlantisme et du libre-échange.
     
     
    Jean-luc Mélenchon, en pleine forme à propos du Brexit, déclare au Parlement européen le 5 juillet que l'Union européenne, "soit on la change, soit on la quitte".
     
     
    • Devant une UE qui s'effiloche Jacques Sapir s'applique à penser l'avenir des nations européennes.
     
     
     
    • Les séides de l'oligarchie qui siègent à la Commission européenne n'ont pas de souci à se faire. Après le Brexit ils pourront toujours se recaser chez Goldman Sachs à l'image de leur ancien patron José Manuel Barroso dont le parcours, depuis qu'il dirigeait le mouvement maoïstes portugais, se révèle exemplaire. Du col Mao au Rotary il n'y a qu'un pas, et beaucoup de reptations couronnées par ce bâton de maréchal qui sonne comme l'aveu de services rendus (première référence). Comme le note très justement Michel Onfray dans sa dernière chronique mensuelle, ne pèse sur Barroso et ses semblables  aucune fatwa. C'est la grande différence avec Alain de Benoist (seconde référence). Suit la pluie de critiques politiciennes qui a suivi cette annonce de la banque. Elle permet de mesurer la duplicité de la plupart de nos dirigeants (troisième référence). Enfin le jugement de Maxime Tandonnet selon qui ce parachutage bardé d'or ne peut que renforcer les soupçons de l'Europe d'en bas vis à vis des connivences de l'Europe d'en haut avec "la finance mondiale" et ainsi favoriser le "populisme" en vérifiant un de ses principaux arguments (quatrième référence).
     
     
     
     
     
     
    • Démocratie ? Les curieuses conceptions que s'en fait "l'expert" François Jost, chroniqueur de L'Obs, ou quand le galimatias rhétorique ne parvient qu'à démontrer l'inanité d'un discours emberlificoté plaidant pour une démocratie sublimée qui se passerait des électeurs.
     
     
    • Certains authentiques "démocrates" semblent partisans d'une euthanasie des vieux électeurs britanniques. Leur remarques désobligeantes montrent l'indigence de leur raisonnement. En effet ces commentateurs ne semblent pas se rendre compte qu'en France comme en Autriche ce sont les électeurs sénescents qui constituent l'obstacle principal à la victoire du "populisme" ? Ci-joint un article de Richard Dessens pour Euro-Libertés.
     
     

    Soleil noir.png

     
    • Analyse du récent ouvrage d'Alexandre Latsa Un printemps russe (Édition des Syrtes) par Bernard Mazin sur Polémia (première référence). Alexandre Latsa s'entretient avec Jean-Michel Vernochet sur le printemps russe et la diabolisation de Poutine et de la Russie par les médias (seconde référence). Enfin il répond aux questions de Télé-Libertés (troisième référence).
     
     
     
     
     
    Paul Moreira, candide journaliste d'investigation qui s'était rendu célèbre par son documentaire non conforme intitulé Ukraine. Les masques de la révolution diffusé en février dernier sur Canal +  explique comment la perception d'un événement est filtrée par les médias censeurs. Il met en cause dans cet interview le manichéisme des grands organes de presse occidentaux en accord avec les manipulations du département d'État américain et des néo-cons. Ceux-ci agitant pour leurs basses oeuvres les milices nationalistes ukrainiennes avec la complicité active de l'Union européenne.
     
     
    • S'interrogant sur l'épistémé de la post-modernité occidentale le penseur croate Jure Georges Vujic note que la rétrospective loin d'être une simple mode est devenue une stratégie de marché du capitalisme tardif qui récupère et commercialise les idées, les mythologies, les produits de la "subversion" et la contre-culture libertaire de gauche dans un recyclage sans fin du vintage. Brillant développement sur le pastiche et l'histoire comme marchandise.
     
     
    • Conflits numéro 10 vient de paraitre (juillet-septembre). Éditorial de Pascal Gauchon. Au sommaire, les enjeux du sport, entretien avec Pascal Boniface, portrait de Lavrov par Frédéric Pons, le retour de l'armée russe, la grande stratégie de Frédéric II
     
     
    • Belle et brillante critique du dernier livre d'entretiens donnés par Rémi Brague, Où va l'histoire par Pierre Le Vigan. Rémi Brague est philosophe de profession spécialisé dans la philosophie chrétienne et musulmane de l'époque médiévale.
     
     
    • Critique laudative du Putain de Saint Foucault  de François Bousquet par Thierry Durolle sur le site d'Europe Maxima.
     
     
    François Bousquet rédacteur en chef adjoint de la revue Éléments s'entretient avec la rédaction de Rébellion sur le cas de Jean-Edern Hallier.
     
    • Le grand malaise des agriculteurs français lancés dans une course à la modernisation sous peine de mort rapide. Étranglé par les normes toujours plus complexes, toujours plus contraignants ils sont forcés à définir leur voisins comme des ennemis illustrant ainsi la doctrine libérale de la guerre de tous contre tous.
     
     
    • Éditorial du nouveau numéro de la la Nouvelle Revue d'Histoire (juillet-août 2016) par Philippe Conrad, son directeur, et sommaire.
     
     
    • L'entretien avec Jean Haudry publié dans la Nouvelle Revue d'Histoire (hors-série numéro 11) est désormais disponible sur le site de l'Institut Iliade. Il s'agit d'une critique du livre négationniste de l'archéologue Jean-Paul Demoule intitulé Où sont passés les Indo-européens ?
     
     
    • Le site theatrum belli publie un texte d'Alain de Benoist consacré aux héros et aux "péchés du guerrier" dans la tradition indo-européenne.
     
     
    • Les conséquences de l'ethnocide des Amérindiens au Canada.
     
    Lien permanent Catégories : Tour d'horizon 0 commentaire Pin it!
  • Illusions et tragédies...

    NRH 85.jpg

    La Nouvelle Revue d'Histoire est en kiosque (n° 85, juillet - août 2016).

    Ouvert par l'éditorial de Philippe Conrad ("L'année du tournant"), le dossier central est consacré à l'année 1936. On peut y lire, notamment,  des articles de Philippe Fraimbois ("Mars 1936 : alerte sur le Rhin"), de Philippe Conrad ("Front populaire : les espoirs déçus de l'été 1936"), de Arnaud Imatz ("La guerre d'Espagne et ses mémoires antagonistes"), de Jean Kappel ("A Moscou, Staline élimine ses rivaux" ; "Berlin organise les Jeux Olympiques : la fête des peuples") et de Jacques Berrel ("Le temps des congés payés et des auberges de jeunesse").

    Hors dossier, on pourra lire, en particulier, un entretien avec Claude-Pierre Brossolette ("Un témoin du XXe siècle"), un autre avec Arnaud Imatz ("Le clivage droite/gauche en question") et un dernier avec Bernard Lugan ("Le passé méconnu de l'Afrique du Nord"), ainsi que des articles de Jean-François Chemain ("L’Éducation selon les Romains"), d'Alain Herbeth ("La gauche Algérie française"), d'Olivier Zajec ("Régine Pernoud"), de Philippe d'Hugues ("La guerre de Sécession au cinéma ou la revanche des Confédérés"), d'Eric Mousson-Lestang ("L'Allemagne et le djihad islamique") et d'Emma Demeester ("François Guizot"), ou encore les chroniques de Péroncel-Hugoz et de Philippe d'Hugues....

     

    Lien permanent Catégories : Revues et journaux 0 commentaire Pin it!
  • Histoire de l'Afrique du Nord...

    Les éditions du Rocher viennent de publier une Histoire de l'Afrique du Nord signée par Bernard Lugan. Africaniste et historien, Bernard Lugan a publié de nombreux ouvrages, dont dernièrement Osons dire la vérité à l'Afrique (Rocher, 2015) et Histoire & géopolitique de la Libye des origines à nos jours (L'Afrique réelle, 2015).

     

    Histoire de l'Afrique du Nord_Lugan.jpg

    L’Afrique du Nord est formée de cinq pays (Égypte, Libye, Tunisie, Algérie et Maroc) que ce livre présente dans leur longue durée historique. À l’est, centrée sur l’étroit cordon du Nil, l’Égypte développa, dès le 5e millénaire av. J.-C., une civilisation aussi brillante qu’originale. À l’ouest, en Berbérie, apparurent au VIe siècle av. J-C., trois royaumes berbères dont les limites correspondaient aux actuels États du Maghreb. Rome imprégna ensuite toute la région de sa marque. L’empire byzantin qui lui succéda s’établit de l’Égypte jusqu’à l’est de l’actuelle Tunisie, renonçant à la plus grande partie du Maghreb où la « reconquête » berbère eut raison du vernis romano-chrétien. Aux VIIe-VIIIe siècles, l’islamisation provoqua une rupture entre les deux rives de la Méditerranée ainsi qu’une profonde mutation des sociétés nord-africaines. Au XVIe siècle, l’expansion turco-ottomane subjugua toute l’Afrique du Nord avant de buter sur le Maroc qui réussit à maintenir son indépendance en s’alliant à l’Espagne chrétienne. Durant la période coloniale, les Britanniques s’installèrent en Égypte, les Italiens disputèrent le vide libyen à la Turquie et, à l’exception de la partie nord du Maroc devenue protectorat espagnol, le Maghreb fut tout entier rattaché au domaine français. L’Égypte recouvrit son indépendance en 1922, la Libye en 1951. Quant au Maghreb, il connut des péripéties sanglantes avec la guerre d’indépendance algérienne (1954-1962). En dépit d’une « arabité » postulée et d’une islamité commune, les cinq pays composant l’Afrique du Nord eurent ensuite des destins divers illustrés par l’épisode dit des « printemps arabes ». Riche d’une centaine de cartes en couleur, ce livre est l’outil de référence indispensable à tous ceux qui veulent connaître les constantes qui fondent la géopolitique de cette arrière-cour de l’Europe qu’est l’Afrique du Nord.

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!
  • La revue de presse d'un esprit libre... (12)

    Veilleur.jpg

    La revue de presse de Pierre Bérard

    Au sommaire :

    Sortie du dernier numéro d'Éléments, Je suis la guerre. Couverture et sommaire ici.
     
    • Le samedi 7 mai France Culture recevait des membres de Pièces et Main d'Oeuvre pour une excellente émission sur le Transhumanisme. Contre la modernité technologique ce groupe entend fonder sa révolte en raison et produit une analyse sans concession du progressisme en partant du constat élaboré par Karl Marx suivant lequel la bourgeoisie ne pouvait accroitre ses profits qu'en bouleversant sans cesse les rapports de production et donc les rapports sociaux. Généalogie des travaux de cette équipe depuis le début des années 2000.
     
     
    • L'historienne Anne Lombard-Jourdan avait publié Aux origines de carnaval; Un dieu gaulois ancêtre des rois de France chez Odile Jacob en 2005. Ci-joint une très bonne critique de son livre.
     
     
    • Dans "Juvin en liberté" sur TV-Libertés règne incontestablement une impertinence étincelante, loin de tout esprit bravache. Rappelons que cette chaîne qui permet une ouverture sur une réalité que les médias de l'oligarchie nous dissimulent ne vit que des cotisations de ses généreux donateurs.
     
     
    Angela Merkel sous influence. Son plan pour l'accueil des "réfugiés" aurait été conçu par une officine de l'OTAN dans laquelle  se profile l'ombre de l'inévitable "philanthrope" Soros.
     
     
    • Le blanc et le noir publie une chronique de Soeren Kern, analyste des politiques européennes. Son thème, l'Europe piégée par Erdogan, président de la Turquie.
     
     
    • Selon Julien Dir de Breizh infos l'Europe serait prise au piège de son humanitarisme larmoyant dans la crise des migrants. N'osant pas se prononcer franchement contre cet humanitarisme qui fait partie malgré tout de son stock de valeurs, la "majorité silencieuse" qui se tient coite laisse le monopole de la parole aux immigrationnistes qui font passer leurs exigences par le biais de l'humanitaire.
     
     
    Julien Rochedy prend ses aises et devient lui-même depuis qu'il a volontairement abandonné ses responsabilités au Front national. Il traite ici de manière facétieuse du paradoxe électoral vis à vis de l'immigration qui veut que les "anti" votent généralement pour des partis assimilationnistes tandis que les "pro" confient leur voix à des mouvements qui ne peuvent qu'aggraver la fracture ethnique du pays.
     
     
    Slobodan Despot dans la dernière parution de son bulletin hebdomadaire paraissant le dimanche "parce que le dimanche, on doute" aborde successivement deux auteurs majeurs, Noam Chomsky puis Baudouin de Bodinat dont il a lu la récente publication Au fond de la couche gazeuse qui nous révéle que dans le désastre contemporain la nostalgie serait comme dernier ancrage dans le monde réel, dans le monde d'avant. On peut s'abonner gratuitement à cette publication dont le titre, Antipresse, annonce très exactement le contenu.
     
     
    Georges Feltin-Tracol dans son billet montre toutes les apories du Tribunal Pénal International pour l'ex Yougoslavie (TPIY) à propos du jugement de Vojislav Seselj, sorti libre des prisons occidentales après plus de dix ans d'incarcération à La Haye.
     
     
    • La réussite de TV Libertés hérisse le poil de l'hebdomadaire Marianne.
     
     
    • TV Libertés qui, justement, invite Alain de Benoist à s'exprimer sur son dernier livre Au delà des droits de l'homme, pour défendre les libertés. Bel entretien réalisé par Martial Bild.
     
     
    • Critique du récent livre d'Alain de Benoist Au-delà des droits de l'homme par l'excellente équipe de Philitt.
     
     
    Le nouveau site de réinformation Paris vox rend compte brièvement de la conférence tenue le 4 mai par Alain de Benoist  sur les droits de l'homme. Elle était organisée par le Cercle Kairos.
     
     
    Alain de Benoist ne discerne dans Nuit debout ni un ramassis de gauchistes hirsutes et décervelés ni l'esperance révolutionnaire que certains croient y déceler, mais par le "pour-toussisme", le sans-frontiérisme et la-lutte-contre-toutes-les-discriminations qui s'y déploient jusqu'à la nausée, une nouvelle version de ce libéralisme sociétal inapte à contester le Système en place qui se nourrit exactement des mêmes valeurs.
     
     
    Alain de Benoist était l'invité le 7 mai du Centro Studi Eurasia-Mediterraneo pour une conférence à propos de la traduction de son livre en langue italienne, Il trattato transatlantico. La manifestation se tenait à Modène avec le soutien de la commune (vidéo).
     
     
    Alain de Benoist sur Donald Trump et ce que son succès signifie.
     
     
    • Pour Michel Geoffroy, l'un des piliers de la Fondation Polémia, pour l'emporter le populisme doit être social et non pas libéral. Proposition qui ralliera les suffrages de tous ceux qui ont apprécié la lecture du dissident Jean-Claude Michéa.
     
     
    Pour Éric Zemmour le traité de libre-échange transatlantique (TAFTA) est mort-né, c'est du moins ce qu'il avance dans sa chronique sur RTL du 28 avril 2016.
     
     
    Nicolas Gauthier sur Boulevard Voltaire persifle la "vraie droite" sorte de dahu du monde politique et approuve la ligne sociale suivie par Marine Le Pen et Forian philippot.
     
     
    • D'après Claude Sicard l'islam n'est pas soluble dans la civilisation européenne et les Européens en prennent de plus en plus conscience.
     
     
    • Pour Mathieu Bock-Côté, indépendantiste québécois qui a le sort de la France au coeur, l'esprit multiculturaliste domine l'esprit publique depuis que la gauche est passée du socialisme à l'antiracisme au début des années quatre-vingt et que la droite a déserté toute réflexion. Certes le multiculturalisme est en crise, désavoué par le réel, mais son malaise provoque la radicalisation de ses thuriféraires qui pourraient être tentés par le despotisme pour imposer leur vue.
     
     
    Jean-Paul Brighelli propose de licencier les idéologues qui encombrent le ministère de l'Éducation nationale (première référence) et se moque des "pédadémagogues", ces faquins qui appauvrissent le lexique pour rendre la lecture plus agréable aux jeunes esprits (seconde référence).
     
     
     
    François-Xavier Bellamy, auteur d'une belle étude sur le devoir de transmettre commente le changement des manuels scolaires dans le secondaire.
     
     
    • On sait que pour les néo-républicains l'histoire n'est plus notre code et qu'il est juste de transmettre à nos collégiens un bréviaire du peuple inédit accentuant le dénigrement de soi comme accès à la société diversitaire. Certes, si le "roman national" en usage autrefois véhiculait de nombreuses mythologies, il avait l'avantage de soustraire les jeunes esprits aux interrogations morbides sur leur passé et à exalter un récit propre à la rêverie, préambule souvent à la passion pour la discipline. Cette propédeutique par le légendaire n'excluait nullement que l'on puisse, une fois parvenu à l'âge adulte, rétablir une narration plus conforme à la réalité toujours complexe des choses où il ne s'agit plus d'opposer une magie blanche à une magie noire de l'histoire. Illustration avec Virginie Vota qui ne prend guère de distance avec son sujet.
     
     
    • Émission de la Vieille Europe dirigée par Patrick Péhèle, sur Radio Courtoisie. Elle se divise en trois parties. La première consiste en un entretien avec Michel Thibault, directeur de la revue Éléments sur le centième anniversaire des Pâques sanglantes. La seconde en une discussion avec Thibault Isabel rédacteur en chef de la revue Krisis sur les caractères psychiques qui semblent dominer la société contemporaine d'Amérique de Nord. La troisième partie permet à Pascal Esseyric, rédacteur en chef d'Éléments, de disserter sur la thèse du berceau unique de l'humanité, doctrine radicalement contestée par des chercheurs essentiellement chinois.
     
     
    Éric Zemmour sur Nuit debout en proie à la violence de fait mais à la bienveillance des médias.
     
     
    • Selon Éric Zemmour le concours de l'Eurovision est une épreuve de dressage au politiquement correct. Avec son humour radical et décalé ne nous dit-il pas  ce que nous sommes en train de devenir ?
     
     
    Jean Bricmont penseur libertaire et a-dogmatique s'interrogeant sur le mouvement Nuit debout et les propos de Frédéric Lordon qui a justifié l'expulsion d'Alain Finkielkraut par ses organisateurs  pose avec perspicacité la question de savoir qui doit être exclu des mouvements qui se veulent "populaires". La propension de ces activistes à molester tout ce qui selon eux relève d'un "fascisme" à l'extension indéfinie serait la marque, selon Bricmont, d'un maccarthisme pathologique contraire à l'esprit d'ouverture dont le mouvement devrait faire preuve si il cherche à briser la quiétude de l'entre-soi. 
     
     
    • Les décodeurs du Monde signalent à juste titre que les citations apocryphes de Bernard Cazeneuve dont une certaine droite se sert pour le dénigrer sont de toute évidence truquées. Effectivement les citations fabriquées ou falsifiées pour les besoins de la cause sont d'un usage idiot quand l'actualité nous fournit  chaque jour son lot d'authentiques informations et de propos délétères produits par le ministre. En l'occurrence la mauvaise monnaie de l'information chasse la bonne et permet aux folliculaire des médias appointés de jeter le discrédit sur l'ensemble des sites non alignés. 
     
     
    • Autre falsification qui plaira cette fois à nos "élites" et au médias de grand chemin, celle de cette chercheuse africaine qui entend démontrer que la présence "négro-africaine" précède la présence "blanche" sur le territoire de l'Europe. À chacun ses délires pourrait-on dire, mais celui-là quel que soit le "racisme" qu'il véhicule va incontestablement dans le sens des vents dominants puisque son but affiché est de lutter contre le "racisme scientifique". Il ne faut pas gâcher une aussi noble cause.
     
     
    Bernard Lugan revient sur un mythe statistiquement démenti depuis des lustres mais sur lequel les enchanteurs de l'historiquement correct ne se lassent pas de revenir. Non, la France n'a pas gagné la première guerre mondiale grâce à la chair à canon africaine.
     
     
    Denis Tillinac a sans doute raison quand il dit qu'il ne saurait y avoir de "valeurs républicaines", mais n'a-t-il pas tort quand il identifie le clivage droite-gauche à une permanence de l'être français  présent dans notre identité politique depuis la révolution sinon depuis les guerres de religion ? Il est à craindre que sous prétexte d'envisager à juste titre le temps long de l'histoire Tillinac se retranche uniquement dans un passé fané en se refusant d'analyser ce qui dans la situation d'aujourd'hui permettrait de renouveler des oppositions fondamentales susceptibles de réveiller un peuple français embourbé dans l'anesthésie.
     
     
     
     
     
    • Dans cet entretien avec Figaro vox Denis Tillinac reproche à la droite d'avoir oublié son imaginaire et de se concentrer sur l'économie et argumente sur la dépression des troupes parce que les chefs sont déficients. Comme d'autres il blâme la droite de s'être abandonnée par paresse au gauchisme culturel, et il le fait avec un talent de plume évident.
     
     
    Yannick Jaffré sur les tartufes de l'affaire Denis Baupin met en cause non seulement cet homme sans doute trop romantique mais également son épouse Emmanuelle Cosse. Que ces accusations de harcèlement viennent toutes de membres d'ELV-Les Verts, quelques semaine après que le couple les ait quittés pour partager la gamelle ministérielle ne doit pas être sous-estimé (première référence). Éric Zemmour s'en donne à coeur joie sur cette affaire révélatrice du dire et du faire de certains hommes politiques (seconde référence).
     
     
     
    • Dans un billet particulièrement bien enlevé et pénétré de remarques acidulés mais au combien réalistes, le philosophe Yannick Jaffré exécute celui qu'il appelle Aimefric Chauprade. Au bout de ses multiples traitrises celui-ci n'aura même pas mérité son salaire de trente deniers.
     
     
    • Le même Yannick Jaffré produit une excellente mise au point philosophico-politique malheureusement bien trop longue (plus de quatre heures) selon les règles actuelles de la communication. Pour ceux qui en sont restés à la restitution des idées qu'on ne saurait résumer dans un tweet.
     
     
    Luc Rosenzweig de Causeur et ancien journaliste au Monde analyse le cas de Sadiq Khan, nouveau maire de Londres. À la nouvelle de son élection tous les éditocrates de la presse française ont fait chorus pour une standing ovation. Pourquoi ? Parce que il est issu d'une minorité "dominée", pauvre et musulmane. Sans se poser la moindre question sur son programme qui a pourtant rallié une majorité de l'électorat. Comme quoi cette propension des journalistes à juger les individus sur leur seule naissance n'est pas seulement la marque d'un Ancien Régime honni.
     
     
    • Le prix Charlemagne pour l'unification européenne a été remis au pape François par Jean-Claude Juncker (président de la Commission), Donald Tusk (président du Conseil) et Martin Schulz (président du Parlement européen). Angela Merkel, Matteo Renzi, le roi Felipe d'Espagne ainsi que Marion Draghi assistaient à la cérémonie où Najat Vallaud-Belkacem représentait la France. Comme l'a noté Le Monde l'Europe, divisé, malade, aux abois devant la crise migratoire espère trouver auprès du souverain pontife un peu de soutien moral. Le pape qui exhorte une Europe toujours plus "frileuse" a accueillir toujours plus de migrants a ainsi reçu le salaire de sa défection et de son alignement sur les intérêts de l'oligarchie mondialiste. Et, il ne s'est trouvé personne pour lui remémorer ces paroles de l'évangile de Matthieu (7/15) : "Gardez vous des faux prophètes. Ils viennent à vous en vêtement de brebis, mais au dedans ce sont des loups ravisseurs. Ces hommes là sont de faux apôtres, des ouvriers trompeurs déguisés en apôtre de Christ... Leur fin sera selon leurs oeuvres".  
     
    • Bien que son concert pour les "kouffars" soit annulé à la suite d'une avalanche de protestations, Maxime Tandonnet, haut fonctionnaire chargé des problèmes de l'immigration sous la présidence Sarkozy, dit tout ce qu'il faut penser de l'invitation du rappeur Black M pour clore les cérémonies de la commémoration du centième anniversaire de la bataille de Verdun (première référence). Mieux que cet évènement festif et racailleux bien dans l'esprit des têtes molles de la France légale d'aujourd'hui voici l'allocution prononcée par Ernst Jünger devant les membres de l'association "Ceux de Verdun" le 24 juin 1979, autant dire dans une époque préhistorique. Il s'y exprime avec haute tenue; celle qui fait défaut à nos bouffons prétendument "politiques" (seconde référence). Pour la troisième référence nous avons retenu un texte de Régis de Castelnau, avocat, contre lequel l'argument rituel a fusé : "extrême droite raciste !" Hélas ou tant mieux cet argument n'intimide plus personne et prêterait plutôt à sourire. Qu'auraient dit les apôtres du Bien si l'on avait organisé une techno-parade pour l'anniversaires de la libération du camp d'Auschwitz ? Michel Geoffroy (Polémia) dans son texte un brin polémique va plus loin en pointant une entreprise de subversion généralisée et de déconstruction de l'identité française (quatrième référence). Enfin ce passage en revue se termine avec l'excellente chronique pêchée sur le site d'Idiocratie (cinquième référence).
     
     
     
     
     
     
    • Nous donnons la référence du Monde qui le soir du vendredi 13 essaie de tirer la leçon de l'annulation, y voyant une victoire de la "fachosphère" évidemment "raciste" tandis que madame Audrey Azoulay, ministre de la "culture" et de l'entertainment, rabâchant des mêmes incantations magiques croit déceler dans cette déprogrammation le triomphe "d'un ordre moral nauséabond et décomplexé". Quant au secrétaire d'État aux anciens combattants, Jean Marc Todeschini, il y a saisi gravement "un premier pas vers le fascisme", rien que ça ! Décidément les éléments de langage ne volent pas très haut et ne méritent qu'un grand moment d'hilarité.
     
     
    • À ce propos rappelons que le site Theatrum Belli a eu la bonne idée de rediffuser l'entretien d'Ernst Jünger avec Philippe Barthelet enregistré sur France Culture en 1993.
     
     
    • Enfin, nous réparons un oubli avec une émission de Méridien Zéro diffusée en janvier dernier et intitulée Au delà de la Nation : l'Empire. Animée par Pascal Lassalle et Georges Feltin-Tracol, elle recevait Alain de Benoist pour un très riche entretien.
     
     

    Soleil noir.png

    Lien permanent Catégories : Tour d'horizon 0 commentaire Pin it!
  • La guerre civile...

    Le nouveau numéro de la revue Conflits (n°9, avril-mai-juin 2016), dirigée par Pascal Gauchon, vient de sortir en kiosque. Le dossier central est consacré à la guerre civile.

    Conflits 9.jpg

    Au sommaire de ce numéro :

    ÉCHOS

    ÉDITORIAL

    La guerre civile n'aura pas lieu, si..., par Pascal Gauchon

    ACTUALITÉ

    ENTRETIEN

    Gilles Kepel. La géopolitique de la guerre civile, propos recueillis par Pascal Gauchon

    PORTRAIT

    Donald Trump. Milliardaire et tribun de la plèbe, par Hadrien Desuin

    ENJEUX

    Turquie - Russie. Deux empires aux miroirs, par Tancrède Josseran

    ENJEUX

    Le retour des États-Unis en Asie centrale, par Laurent Gayard

    ENJEUX

    Quand une représentation devient une organisation, par Vincent Piolet

    IDÉES REÇUES

    Le boudhisme rend-il libre et heureux ?, par Jean-Marc Huissoud

    IDÉES

    La géopolitique de la peur, par Florian Louis

    GRANDE STRATÉGIE

    Oman, une thalassocratie arabo-africaine, par Tigrane Yégavian

    GRANDE BATAILLE

    Poitiers (732). La bataille introuvable, par Pierre Royer

    TRIBUNE

    Les entreprises face à un univers du risque en expansion, par Denis Kessler

    BOULE DE CRISTAL DE MARC DE CAFÉ

    Internet n'a aucun avenir commercial, par Jean-Baptiste Noé

    BIBLIOTHÈQUE GÉOPOLITIQUE

    Nous avons besoin de grandes stratégies, par Gérard Chaliand

    CHRONIQUES

    LIVRES/REVUES/INTERNET /CINÉMA

    GÉOPO-TOURISME

    Molenbeek, de sainte Gertrude au djihadisme, par Thierry Buron

     

    DOSSIER : La guerre civile

    Mes guerres civiles, par Gérard Chaliand

    Exorciser les démons, par Richard Millet

    Guerre civile. La guerre de la mondialisation, par Pascal Gauchon

    Le mot du philosophe, par Frédéric Laupiès

    La guerre civile, comme ils disent...

    Le Liban. Les dividendes de la guerre, par Frédéric Pichon

    Syrie. une nouvelle guerre d'Espagne ? par Florian Louis

    Mexique. la guerre civile au quotidien, par Tigrane Yégavian

    Libye. La guerre de tous contre tous, par Bernard Lugan

    Thaïlande. un conflit sur fond de mondialisation, par Jack Thomson

    Ukraine. la guerre civile gelée, par Pascal Marchand

    Afrique. Des guerres civiles sans fin ? par Didier Giorgini

    Comment finir une guerre civile ? par Thierry Mudry

    Demain la guerre civile ? par Pierre-Yves Cusset

    L'HISTOIRE MOT À MOT

    "Tuez-les tous, Dieu reconnaîtra les siens !", par Pierre Royer

    Lien permanent Catégories : Revues et journaux 0 commentaire Pin it!
  • Face à l’assaut migratoire, le réveil de la conscience européenne !...

    Iliade 3.jpg

    Samedi 9 avril 2016, l'Institut Iliade organisera son colloque annuel à la Maison de la Chimie (28 rue Saint Dominique Paris 7e) sur le thème suivant : Face à l’assaut migratoire, le réveil de la conscience européenne !

    La journée sera divisée en deux séquences, et les interventions entrecoupées d’animations vidéos et de témoignages enregistrés d’invités européens, en provenance notamment d’Allemagne, d’Italie, de Hongrie, de Pologne et d’Espagne.

    La matinée (10h-12h30) est consacrée à l’analyse de l’assaut migratoire. Après une introduction de Philippe Conrad, président de l’Institut Iliade, seront abordés les thèmes suivants : « La grande invasion des années 2000, un phénomène sans précédent dans l’histoire de l’Europe et du monde »  (Bernard Lugan), « Un exemple de submersion migratoire islamique : la situation au Kosovo »  (diaporama commenté), « L’idéologie ‘Big Other’ : les autres avant les nôtres » (François Bousquet), évocation du Camp des Saints avec une discussion entre Christopher Gérard et Jean Raspail.

    L’après-midi (14h-19h) vise à définir, face à la menace, les conditions et leviers du nécessaire réveil de la conscience européenne. Interviendront en particulier Ivan Blot (« L’Être des nations contre l’avoir des marchands »), Renaud Camus (« La fierté contre la repentance »), Jean-François Gautier (« La pérennité de l’âme européenne ») et Jean-Yves Le Gallou (« Pour la préférence de civilisation »). Une table ronde animée par Patrick Pehele réunira des représentants de la « Génération 2013 », jeunes engagés dans la Cité dont les initiatives sont autant de « signes du réveil » européen. Une pause permettra de rencontrer les orateurs et de se retrouver autour d’un verre, dans la convivialité d’une communauté de civilisation ainsi reformée.

     

    Lien permanent Catégories : Conférences 0 commentaire Pin it!