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Livres - Page 576

  • Douze voyants !

    Les éditions Xenia viennent de publier Douze voyants, un livre d'Eric Werner, consacrés à douze penseurs de la liberté. Certains de ces textes remarquables par leur profondeur ont été publié dans la revue Eléments.

     

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    "Les auteurs réunis dans ce livre sont très différents les uns des autres, mais ils sont reliés par une préoccupation commune: questionner l’homme dans ses rapports à la liberté. Certains sont nos quasi contemporains, d’autres ont vécu à des époques plus anciennes. Ils campent aux confins de divers domaines, la philosophie, la littérature, les sciences humaines. Ils sont à vrai dire inclassables, et c’est ce qui fait leur intérêt. Ils appartiennent à une même famille, celle des « voyants » : ceux qui voient alors que les autres ne voient pas, ou alors très indistinctement, au travers de toutes sortes de voiles. «  Voyants », ou encore témoins. Veilleurs, pourrait-on dire aussi, en référence au prophète Esaïe.
    Sans eux, l’Occident n’aurait peut-être jamais développé, et sauvegardé, cette vision de l’individu et de sa valeur intangible qui constitue l’originalité, la noblesse et la force de cette civilisation.
    Lecteur-interprète passionné, Eric Werner explique ici de manière concise et accessible la contribution de chacune de ces figures à notre vision du monde et de l’être humain."

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  • Le rendez-vous de Londres

    Les éditions Xenia viennent de sortir Le rendez-vous de Londres un polar d'Alexandre Zviaguintsev, auteur russe particulièrement populaire dans son pays, dont les éditions des Syrtes ont récémment publié un roman, intitulé Sélection naturelle.

     

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    "L'oligarque Mouromski est retrouvé mort dans la piscine de sa propriété espagnole. Un accident stupide ? Nul ne le croit. Ce d'autant que son propre fils et héritier, Rafaël, disparaît peu après, au moment même où un bâtard improbable entre en scène, jetant son dévolu sur l'immense fortune du défunt... L'affaire sera un périlleux défi pour le juge d'instruction Valentin Lednikov, contraint de mener une investigation discrète hors de ses frontières. Et pas n'importe où : à Londres, où l'empoisonnement au polonium de l'agent double Litvinenko vient de susciter une paranoïa antirusse sans équivalent depuis la Guerre Froide... Et que certains services, peut-être, attisent délibérément. Prenant pour décor l'univers opulent et irréel des « nouveaux riches » russes contrastant violemment avec l'austérité d'un État qui lutte pour maintenir son statut de puissance, ce polar captive à plus d'un titre. On pourra y voir un SAS slave, avec ses belles plantes aux jambes interminables. Mais on y lira aussi une méditation sur la propagande et la manipulation digne des romans de Vladimir Volkoff. L'on y trouvera surtout un aperçu sociologique et humain d'un monde encore mal connu : la Russie post-soviétique. En cette année de la Russie, les éditions Xenia proposent la première traduction française d'un des auteurs les plus lus de ce pays. Faux crédits, contrats falsifiés, détournement de fonds budgétaires et blanchiment d'argent faisaient le quotidien de Mouromski, qui ne reculait devant rien pour s'enrichir. Et pourtant sa banque conservait une réputation irréprochable ! Il rapatriait régulièrement une partie de son argent à Madrid, où son épouse, complètement abasourdie par autant de richesses, oublia pour de bon les inclinaisons communistes de sa famille et se mit à acheter tout ce qui lui tombait sous la main..."

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  • Homo americanus...

    Les éditions Akribéia viennent de publier Homo americanus, un essai de Tomislav Sunic, intellectuel croate, ancien professeur de sciences politiques au Juniata college de Pennsylvannie et ancien diplomate, déjà auteur de nombreux ouvrages en langue anglaise et en langue croate. L'auteur, qui a pu comparer les turpitudes des systèmes communiste et capitaliste, est un observateur particulièrement lucide et averti du politiquement correct.

     

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    « Ayant vécu sous le communisme et possédant une connaissance directe du fonctionnement de la terreur d’État, Tomislav Sunic se trouve dans une position unique pour décrire le glissement actuel de l’Amérique vers ce qu’il qualifie à juste titre de “totalitarisme mou”. Ce régime se maintient moins par la force brutale que par une campagne incessante, extrêmement sophistiquée et prodigieusement efficace qui vise à contenir l’activité politique et culturelle dans des limites très étroites. Les dissidents ne sont pas jetés en prison ou frappés à l’aide de matraques, mais sont tranquillement ignorés et marginalisés » (extrait de l’avant-propos de K. MacDonald).
    Au sommaire : Américanisme et antiaméricanisme. — Homo sovieticus et Homo americanus. — Les origines du « «politiquement correct » et le rôle de l’Amérique dans son perfectionnement. — Les origines bibliques du fondamentalisme américain. — Nous croyons en Yahvé : une politique étrangère divine. — La post-Amérique et la postmodernité. — L’exit des Euro-Américains. — L’étrangeté de la démocratie américaine.

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  • Obama s'en va-t-en guerre !...

    Les éditions La Fabrique viennent de publier un essai polémique de Tariq Ali, intitulé Obama s'en va-t-en guerre. L'auteur, historien et publiciste de gauche, britannique d'origine pakistanaise, est un observateur critique de l'impérialisme américain.

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    "La page semblait tournée. Le monde presque entier pensait que l’élection de Barack Obama allait marquer la fin de l’arrogance et de la brutalité, que la parenthèse honteuse de l’ère Bush allait se refermer. Qu’on allait enfin retrouver une Amérique ambitieuse mais pacifique, ferme mais généreuse. Deux ans plus tard, les geôles de Guantanamo sont encore pleines, l’Irak est toujours occupé et la « lutte contre le terrorisme », qui continue de ravager l’Afghanistan, s’étend peu à peu au Pakistan voisin. Les faucons israéliens progressent chaque jour dans leur politique coloniale avec le soutien américain. Bref, comme le montre Tariq Ali, c’est la politique de Bush qui continue, et les seuls changements sont dans le vocabulaire utilisé : le cynisme s’est mué en hypocrisie.
    À l’intérieur, la fameuse réforme du système de santé n’a été adoptée que vidée de son contenu, et s’est transformée en cadeau aux compagnies d’assurances.
    Derrière son masque noir, Obama dévoile progressivement sa vraie nature, celle d’un politicien habile et opportuniste, qui prolonge la ligne impériale américaine."

     

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  • Le renouveau païen dans la pensée française

    Les éditions L'AEncre viennent de rééditer Le renouveau païen dans la pensée française, un ouvrage important de Jacques Marlaud, universitaire et essayiste, qui avait été initialement publié en 1986 par les éditions du Labyrinthe.

    Dans cet essai, qui pour Michel Marmin est "une très excitante invitation à la relecture de notre patrimoine littéraire et philosophique", l'auteur dresse un vaste panorama du sentiment païen au fil des siècles, de Rabelais et Montaigne jusqu'à Alain de Benoist, en passant par Montherlant, Pierre Gripari, Louis Pauwels, Clément Rosset et bien d'autres. L'ouvrage comporte une amicale préface de Jean Cau, lui-même païen solaire et anti-bourgeois. L'auteur a rédigé pour cette deuxième édition un avant-propos en forme de bilan après vingt-ans de combat en faveur de l'héritage païen. Passionnant. 

    L'ouvrage est disponible sur le site de la librairie en ligne Librad 

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    "Dans cette étude savante, précise et rigoureuse, mais toujours accessible, adaptée d'une thèse soutenue devant l'université de Port-Elizabeth, Jacques Marlaud analyse le renouveau païen dans la pensée française contemporaine. Il le fait, ainsi que le souligne Jean Cau dans une très vivante préface, « en commentateur averti et en observateur calmement assuré d'un événement auquel il assiste depuis son donjon austral. »

    Jacques Marlaud s'attache d'abord à définir la conception païenne de la vie, à travers l'opposition de l'idée païenne et de la pensée rationalisante, du « monisme polémologique », qui voit le monde comme à la fois un et multiple, et du dualisme, du mythos et du logos. Après avoir distingué un paganisme instinctif, un paganisme rituel et un paganisme intellectuel, il se penche sur le retour du mythe, à notre époque, dans l'idéologie politique, la psychologie et la littérature. Le paganisme est ici considéré comme une philosophie de l'affirmation inconditionnelle du monde, une approbation tout à la fois joyeuse et tragique de l'existence, ce qui permet à Jacques Marlaud de se livrer à une analyse serrée, et parfois critique, des ouvrages de Clément Rosset. Mais le paganisme est aussi présent, de manière plus ou moins explicite, chez plusieurs écrivains français contemporains. Sont successivement passés en revue, à la lumière du renouveau des valeurs païennes : Henry de Montherlant, avec son insistance sur l'alternance et sur les natures respectives du masculin et du féminin ; Pierre Gripari et son « nihilisme déculpabilisateur » ; Louis Pauwels et son « activisme optimiste » (son évolution récente n'est pas oubliée) ; Jean Cau et son antibourgeoisisme. L'auteur n'a aucun mal à montrer qu'en Europe, la France a toujours été le terrain privilégié des affrontements idéologiques décisifs, mettant aux prises des visions du monde radicalement antagonistes. Notre pays a été aussi celui où la sensibilité païenne n'a cessé d'inspirer artistes et écrivains, malgré la domination longtemps incontestée du discours judéo-chrétien égalitaire et universaliste. Cette sensibilité, on la voit fleurir dans le survol païen de la littérature française que nous offre Jacques Marlaud : elle revient en force chez Rabelais et Montaigne, Leconte de Lisle et Vigny, Stendhal et Pierre Louÿs, Colette et Gide, Saint-Exupéry et Saint-Loup, Bataille et Abellio, etc.

    Le dernier chapitre du livre, consacré à la Nouvelle droite et au « crépuscule de l'idole occidentale », confirme que le paganisme, indestructible au plus profond de l'âme européenne, est aujourd'hui redevenu pleinement conscient de son héritage, de ses valeurs, de sa vue-du-monde spécifique, donc capable de jouer le rôle de ferment spirituel et culturel dans le cadre de la renaissance de la civilisation européenne.

    En fin de volume, un index bibliographique met à la disposition du lecteur un grand nombre de référence indispensable."

     

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  • La guerre des Zombies

    World war Z et Guide de survie en territoire zombie, de Max Brook, viennent d'être réédités en collection de poche. Parfaitement réussie, cette fable grinçante, et dans le fond assez traditionaliste, avait fait l'objet dans le revue Eléments (n°132, juillet septembre 2009), sous la plume d'Arnaud Bordes, d'une recension que nous reproduisons ici.

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    La guerre des zombies

    La prochaine guerre ne sera ni nucléaire ni conventionnelle.

    Et ses motifs ne seront pas politiques. La prochaine guerre sera la guerre des zombies. D'ailleurs, et la disparition complète de l'humanité fut évitée de peu, elle a déjà eu lieu. Tel est du moins le postulat, car World War Z, présenté comme histoire orale, comme document pour l'histoire, vient a posteriori puisque l'auteur, missionné par l'ONU (encore affaiblie après sa quasi-destruction - rien n'échappe aux zombies et surtout pas les organisations mondialisées) de Dachang en Chine à Parnell dans le Tennessee, du Rajasthan à Sydney, du lac Baïkal à Kyoto, a enquêté auprès de divers survivants de toutes origines et professions dont il livre les témoignages. Au travers de points de vue multipliés, qui se recoupent, se complètent, se superposent subtilement et ordonnent donc une polydiégèse des plus fascinantes (des plus brillantes même), l'épidémie - sa propagation apocalyptique, son horreur, les bouleversements géopolitiques, sociaux, économiques qu'elle provoque - est ainsi progressivement renseignée.

    Assurément, comme dans toute histoire de zombies, et selon que nous l'ont désormais appris les films de George A. Romero, dont l'auteur, Max Brooks (fils de Mel), est le thuriféraire et l'obligé, il n'y pas là que boucherie gore et viandes plus ou moins avariées. Une critique, une allégorie également, se font jour, du consumérisme et de l'individualisme contemporains, des monades urbaines qui sont connectées à tout mais liées à rien, qui ont remplacé les relations humaines par la communication en réseau, aussi vide que proliférante, et qui errent, sans passé ni avenir, dans l'immédiateté d'un présent perpétuel et l'assouvissement de leurs pulsions.

    Retrouvons, semble-t-on nous dire dans World War Z, à peine de nous transformer en zombies, les grands récits collectifs, prescripteurs de durée, de temps et d'histoire: l'humanité n'aura jamais remporté la guerre contre les morts-vivants qu'en retrouvant ses fondations, qu'en se retrouvant elle-même. Une réussite littéraire.

    Quant à l'aspect pratique, Max Brooks ne l'omet pas avec Guide de survie en territoire zombie, où l'on trouvera nombre de conseils des plus avisés, tandis que tout est rigoureusement analysé, les avantages comme les inconvénients: armes adéquates (préférez le pied-de-biche, le calibre 22, l'arbalète) et techniques de combat; sécurisation d'un périmètre, lieux offrant la plus efficace défense passive (préférez quais et docks, prisons, étages d'immeubles) ; fuites, déplacements et transport (évitez les zones urbaines, les plaines, préférez les forêts, le vélo, le véhicule blindé) ... En outre, c'est d'importance, le zombie, ses origines, sa nature, ses aptitudes, sont étudiés. Par exemple, le mal est viral, provoqué par le Solanum qui « envahit la circulation sanguine à partir de la blessure initiale et atteint rapidement le cerveau », le virus utilisant les cellules des lobes frontaux pour se multiplier, ce qui les détruit au passage ... Et la durée de vie d'un mort-vivant, « le temps pendant lequel il fonctionne avant de pourrir sur pied", est estimée entre trois et cinq ans. De même, on ne confondra plus - mais la méprise est aisée, il est vrai - le zombie vaudou, qui relève de néfastes pratiques de magie noire, et, donc, le zombie (le vrai) épidémique et infecté. Utile et préventif!

    Arnaud Bordes (Eléments n°132, juillet septembre 2009)

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