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Livres - Page 209

  • Sur la chasse...

    Les éditions Atlantica ont publié récemment un essai de José Ortega y Gasset intitulé Sur la chasse. Philosophe et publiciste espagnol, tenant d'un conservatisme libéral, José Ortega y Gasset (1883 - 1955) est particulièrement connu en France pour son essai La révolte des masses (Le Labyrinthe, 1986) dans lequel il annonce l'apparition de l'« homme moyen » , qui « n'a que des appétits »  et qui « ne se suppose que des droits ». Plusieurs de ses essais ont été récemment réédités, comme Méditation sur la technique (Allia, 2017) ou Autour de Galilée - Du christianisme au rationalisme, du monde moderne à la post-modernité (Perspectives libres, 2018).

     

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    " Publié pour la première fois en France, le texte du philosophe espagnol José Ortega Y Gasset éclaire d’un jour nouveau l’inclination de l’homme pour la chasse.

    Enfin trouve-t-on étudiées - séquencées - les forces à la fois raisonnables et instinctives qui poussent le chasseur à revenir, encore et toujours, vers la forêt.

    Et si l’homme moderne continue de siffler son chien et de s’enfoncer dans les bois, c’est d’abord parce qu’il y retrouve une nature dont il ne s’est jamais dissocié tout à fait, une nature, la sienne, la Nature, la nôtre. Le chasseur, comme aucun autre habitant permanent des villes, retrouve sa place parmi les vivants, mesure sa vigilance et sa patience, se confronte aux lois ancestrales - ces temps où la peur et la mort faisaient la moitié de la vie.

    L’animal, lui, n’ignore rien de la peur, aussi sera-t-il vivant aussi longtemps qu’il restera en éveil. Tantôt il chasse, tantôt il est chassé. En acceptant cette règle, le chasseur goûte à l’échec au point de n’être jamais autant chasseur que lorsque sa proie se dérobe. Il faut par conséquent au chasseur être humble et accepter un certain dépouillement de moyens... pour redevenir « cet homme en alerte ».

    Dans une langue impeccable de clarté, nous écoutons José Ortega Y Gasset se faire une haute idée de l’homme, à cette condition que l’homme soit digne de sa nature. "

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  • Tribun du peuple...

    Les éditions Müller viennent de publier le deuxième tome des mémoires de Jean-Marie Le Pen sous le titre Tribun du peuple. Après l'itinéraire de l'homme Le Pen, tracé dans Fils du peuple (Müller, 2018), arrive l'ascension, dans le bruit et la fureur, du chef de parti. La lecture de ces pages fait ressurgir dans nos mémoires ces trente années de vie politique de notre pays, dont il a été, sans doute, l'acteur le plus marquant...

     

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    " « Dans le premier tome de mes mémoires, les Français ont découvert un jeune Breton fier de sa famille, de sa petite patrie la Trinité, de sa grande patrie, la France. Un fils de la nation désolé de voir celle-ci blessée, rapetissée par la seconde guerre mondiale et la fin de l’Empire, qui n’aura pu, malgré son engagement, empêcher des responsables politiques en poste de l’enfoncer dans la décadence.
    Le deuxième tome raconte la construction d’un mouvement indépendant qui tente de relever la France, l’aventure exaltante du Front national, si généralement et si bassement calomnié. Quarante ans d’histoire de France, de lutte implacable. Une vie personnelle et familiale parfois difficile. Et puis la suite. La transmission qui ne coule pas de source. Les attaques de plus en plus vives contre la nation. Le mondialisme totalitaire, l’ouragan de l’invasion, l’écologisme maître de la pensée unique.
    Et la nation trahie. La droite et la gauche piétinant leurs valeurs respectives. Le peuple français abandonné par les collaborateurs du déclin, Giscard, Mitterrand, Chirac, puis par leurs minuscules épigones d’aujourd’hui.
    J’ai échoué à prendre le pouvoir, mais j’aurai fait ce qu’il fallait faire, vu ce qu’il fallait voir, dit ce qu’il fallait dire. À temps. J’aurai été le tribun d’un peuple martyrisé.
    Advienne maintenant que pourra. L’heure vient où il faut regarder plus haut que la terre, en espérant pourtant que notre civilisation, notre lignée, trouveront le moyen de survivre. Vive la France quand même ! » Jean-Marie Le Pen "

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  • Très cher cinéma français...

    « Le livre le plus marrant et le plus ravigotant de la rentrée. Eric Neuhoff, critique de choc au « Figaro » et au « Masque et la Plume » (France-Inter), en a archi-marre du cinéma français. Marre de voir des drames du chômage, des histoires de pédophiles, des aventures de racailles en manque de came, tout ce cinoche « à l’image de ce temps, pesant, bourbeux, noirâtre, qui cultive l’absurde et la médiocrité », conçu au Fouquet’s, financé par le CNC et joué par Isabelle Huppert (« Un pays où Isabelle Huppert est considérée comme la plus grande actrice est un pays qui va mal »). Se taper le dernier Assayas ou le nouveau Claire Denis, c’est la corvée. Antoine Doinel, le Beau Serge et Pierrot le Fou se sont fait la malle, il ne reste que des personnages qui sentent le « faux, la naphtaline, le second degré » et le comble de la modernité, c’est Kechiche, qui est « Lelouch classé X » . Il bastonne, Neuhoff, et, nom de nom, que c’est bon ! » François Forestier (L'Obs, 5 septembre 2019)

     

    Les éditions Albin Michel ont publié en septembre un essai polémique d'Eric Neuhoff intitulé Très cher cinéma français. Journaliste au Figaro, Eric Neuhoff est également romancier et critique cinématographique.

     

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    " « HS. Kaputt. Finito. Arrêtons les frais. Le cinéma français agonise sous nos yeux. Il est à peine l'ombre de lui-même. Bientôt, on punira les enfants qui n'ont pas fini leurs devoirs en les obligeant à regarder les nouveautés. C'est ainsi, le plaisir est devenu une corvée. Si tu n'es pas sage, tu iras voir le dernier Ozon. » Eric Neuhoff "

     

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  • Les Pikkendorff, une famille européenne...

    Les éditions Albin Michel viennent de rééditer un roman de Jean Raspail initialement intitulé Hurrah Zara ! sous le titre Les Pikkendorff, dans lequel il raconte l'histoire de cette famille européenne qui lui a fourni quelques uns de ses personnages dans plusieurs de ses livres (Septentrion, L'île bleue, Sept cavaliers, Les Royaumes de Borée, Le Jeu du Roi...). Aventurier, journaliste et romancier, Jean Raspail a notamment écrit Le Camp des Saints, grand roman visionnaire, mais aussi Le tam-tam de Jonathan, Sire ou encore La hache des steppes .

     

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    " « Ce livre a vu le jour en 1998, sous le titre flamboyant de Hurrah Zara ! Nous ne pouvions, mon éditeur et moi, prévoir que ce nom sacré de Zara, première souveraine von Pikkendorff, allait devenir l'enseigne d'une chaîne de prêt-à-porter féminin ! Pour l'honneur des innombrables Pikkendorff et pour le mien, il fallait, dès la première opportunité, laver l'affront, et redonner au livre un titre qui reflétât la grandeur de cette prestigieuse famille.
    Les Pikkendorff, c'est l'Europe. La vieille et éternelle Europe. La vraie. La nôtre. La mère de la civilisation occidentale. Von Pikkendorff pour les Germaniques, de Pikkendorff pour les Français, Pikkendoe pour les Britanniques... Je les ai cherchés, je les ai trouvés, je les ai connus, je les ai enviés. Leur élan, c'est un socle sûr, un recours, une forme d'exemple.
    Je ne veux pas qu'on les oublie, de telle sorte qu'ils nous abandonnent, qu'ils nous dédaignent. Telle est la raison principale, profonde, essentielle  de la présente réédition. Fermez le ban ! » Jean Raspail "

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  • Sur les traces de George Orwell...

    Les éditions des Equateurs viennent de publier un essai d'Adrien Jaulmes intitulé Sur les traces de Georges Orwell. Grand reporter au Figaro, Adrien Jaulmes est l'auteur d'Amérak (Equateurs, 2009), un extraordinaire témoignage sur la guerre américaine en Irak.

     

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    " « Me demandant ce qui le rendait encore aussi passionnant à lire plus d'un demi-siècle après sa mort, je me suis aperçu qu'au delà de son style littéraire et de son esprit souvent visionnaire, c'est sa brutale honnêteté qui conserve toute leur force à ses textes. Il regarde les choses en face. Non pas de façon froide et dépassionnée, mais au contraire en s'impliquant le plus totalement possible. Sa dénonciation de l'impérialisme et du colonialisme, de la pauvreté et de l'injustice du capitalisme est d'autant plus efficace qu'il en connaît les mécanismes de l'intérieur. Quand il s'engage dans la guerre d'Espagne en 1936, c'est un peu comme si un intellectuel occidental contemporain partait se battre contre les Serbes à Sarajevo ou contre l'Etat Islamique en Irak ou en Syrie. J'ai réalisé en allant sur les lieux où se sont déroulés les principaux évènements de la vie d'Orwell à quel point ils avaient été formateurs dans sa carrière d'écrivain. La précision de ses descriptions, son oeil pour le détail, sa compréhension des phénomènes qu'il observe et de leur effet sur les êtres humains font de lui un auteur qu'il faut lire et relire. Du collège d'Eton, le bastion de l'élite britannique, où il est boursier jusqu'à l'île écossaise de Jura, où il use ses dernières forces à écrire 1984, en passant par la Birmanie où il est un rouage de l'impérialisme, les taudis de Manchester et de Paris, le front de la guerre d'Espagne et la Barcelone des luttes intestines de la République espagnole, on découvre avec combien étroitement la vie et les expériences d'Orwell inspirent et irrigue en permanence son oeuvre » . A. J. "

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  • Quand Rome inventait le populisme...

    Les éditions du Cerf viennent de publier un essai de Raphaël Doan intitulé Quand Rome inventait le populisme. Ancien élève de l’École Normale Supérieure et de l’ENA, âgé de 26 ans, Raphaël Doan est agrégé de lettres classiques.

     

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    " Il y a du Cicéron chez Emmanuel Macron, et du Clodius chez Donald Trump. C'est en historien de l'Antiquité que Raphaël Doan démontre que nous n'avons pas inventé le populisme. Les Romains, à la fin de la République, connaissent une lutte à mort entre ce qu'ils appellent les populares et les optimates. Appel au peuple, goût des solutions radicales, recours à la figure de l'homme fort : ces tribuns en toges et en sandales ressemblent trait pour trait à ceux du XXIe siècle.
    Dans cette époque, avec son sénat et sa plèbe, ses discours et ses émeutes, ses guerres et ses violences, tout est d'actualité. Y compris la question essentielle : le populisme est-il le bouclier des humbles contre une élite sourde à ses revendications, ou le futur glaive des tyrans contre la liberté ?
    Un premier essai époustouflant, écrit avec une plume exemplaire. "

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