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  • Tolkien aujourd'hui ?...

    Les Presses universitaires de Valenciennes viennent de publier Tolkien aujourd'hui, un ouvrage collectif dirigé par Michaël Devaux, Vincent Ferré et  Charles Bridoux.

    A Michaël Devaux, on doit déjà la direction de l'ouvrage collectif intitulé Tolkien, les racines du légendaire (Ad solem,  2003), à Vincent Ferré l'essai Sur les rivages de la terre du milieu (Bourgois, 2001) ainsi que la direction de l'ouvrage collectif Tolkien, 30 ans après, quant à Charles Ridoux, il est déjà l'auteur d'un essai intitulé Tolkien, Le Chant du Monde (Encrage, 2004)...

    Bref Tolkien aujourd'hui doit figurer dans la bibliothèque de tous les inconditionnels de Tolkien !

     

    Tolkien aujourd'hui.jpg

    "A-t-on tout dit de J.R.R. Tolkien, l’auteur du Seigneur des Anneaux, repris et imité par les littératures de l’imaginaire depuis un demi-siècle, avant d’être adapté au cinéma et oscarisé ?
    Certainement pas ! Des spécialistes français et européens font ici le pari de confronter leurs approches et leurs lectures, pour révéler des aspects moins étudiés de son oeuvre, en croisant littérature, musique, cinéma, théologie, philosophie, histoire et jeux, afin de replacer Tolkien dans son époque et dans le genre qu’il a contribué à refonder, la fantasy. Sont ainsi examinés, de manière neuve et ambitieuse, le dialogue de Tolkien avec Lewis, S. King ou encore Wagner, la place des femmes et des Hobbits, la tentation et l’héroïsme. Par ces approches inédites, cet ouvrage entend ainsi montrer à quel point Tolkien est actuel et protéiforme, éloigné des clichés auxquels on le réduit trop souvent :Tolkien aujourd’hui est une formidable invitation à découvrir sous un angle nouveau un univers qu’on pensait bien exploré."
     
     
    Au sommaire :
     
    Dédicace à Christian Bourgois
    Introduction – Michaël Devaux, Vincent Ferré et Charles Ridoux
    Thomas Honegger : A good dragon is hard to find ; or from draconitas to draco
     

    Lectures spirituelles de Tolkien

    Michaël Devaux : L’esprit de l’espoir chez Tolkien. Considérations sur l’Estel
    Sébastien Hoët : Des corps épuisés. L’effort et la fatigue dans le Seigneur des Anneaux
    Annie Birks - J.R.R. Tolkien et C.S. Lewis : deux approches du thème de la tentation
    Christian Chelebourg : « ‘Subcreation’ in a special way » : Métalecture du Professeur Tolkien
    Sébastien Marlair : Le Seigneur des Anneaux ou l’art du palantίr. Considérations sur l’art du récit tolkiénien -
    Laurent Alibert : L’héroïsme chez Tolkien. Une étude de Farmer Giles of Ham
    F. Guglielmo Spirito : Gandalf the Wiser. Trough the Wisdom of the Desert Fathers
    Charles Ridoux : Le Légendaire d’Âge en Âge

    Sources et filiation

    Leo Carruthers : Ælfwine de Leithian et la Chronique anglo-saxonne
    Angela Braito : La question de l’influence wagnérienne dans l’oeuvre de Tolkien -
    Anne Besson : Fécondités d’un malentendu : la postérité de Tolkien en fantasy
    Chrystel Bourgeois : Le système tripartite dans le Seigneur des Anneaux -
    Antoine Dauphragne : Le jeu de rôles et la Terre du Milieu
    Grégory Bouak : De la high à la dark fantasy : Tolkien et Stephen King -
    Thomas Fornet-Ponse : Intertextuality in Tolkien and the (un)informed reader : The Lord of the Rings & The Silmarillion

    Peuples et figures

    Mirella Vadéan : L’entrée royale d’Aragorn II, roi du Gondor et d’Arnor, dans la cité de Minas Tirith
    Aurélie Brémont : Les Hobbits dans le Seigneur des Anneaux
    Marie Burkhardt : La représentation des personnages féminins dans The Lord of the Rings : de Tolkien à Jackson
    Eric Flieller : Évolution et permanence de la figure des Nains dans le Légendaire -

    Conclusion

    Anne Larue : Tolkien ancêtre de lui-même ?
    Isabelle Pantin : Tolkien et l’histoire littéraire : l’aporie du contexte
    Vincent Ferré : Cinq ans après Trente ans après… Post-scriptum sur les recherches francophones

     
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  • La pensée unique contre-attaque !...

    Nous avons cueilli sur le Blog gaulliste libre un texte de Laurent Pinsolle consacré aux réactions furieuses des libres-échangistes et autres défenseurs du système face à l'offensive résolue des économistes et intellectuels hétérodoxes. Les premiers craquements...

     

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    Protectionnisme, euro, démondialisation : la pensée unique contre-attaque

    Alors que les intellectuels alternatifs amènent le débat économique sur tous les fronts (sortie de l’euro, protectionnisme, démondialisation), les tenants de l’ordre établi, néolibéral et monétariste, se crispent et refusent de débattre, préférant la caricature et l’outrance à la confrontation des idées.

    Les caricatures du politiquement correct

    Outre une interview de Christian Noyer dans le Figaro, c’est le Monde (qui avait, il est vrai, accueilli une interview de Jacques Sapir), qui mène la charge avec pas moins de trois papiers : une tribune d’Alain Faujas, qui fait du protectionnisme une « ligne Maginot », une autre, d’un professeur de Sciences Po, Zaki Laïdi, qui dénonce « l’absurde démondialisation » et un entretien avec Pascal Lamy pour qui « la démondialisation est réactionnaire ».

    Christian Noyer affirme qu’une « réduction modeste des revenus permet d’obtenir les mêmes effets économiques qu’une dévaluation importante ». Non seulement cela est malhonnête puisque les deux doivent être équivalentes, mais cela montre aussi que les salaires vont devoir baisser. La comparaison entre la zone euro et les Etats-Unis est d’une sacrée mauvaise foi. Enfin, il refuse tout plan B. En revanche, il faut noter la justesse des questions de Jean-Pierre Robin.

    Pascal Lamy ne fait pas dans la dentelle et ose affirmer que la compétitivité salariale indue n’est « pas évidente » tout en évoquant des écarts de salaires allant de 1 à 8 entre France et Chine du fait de la hausse des salaires chinois. Il faut noter qu’il minore volontairement les écarts (qui vont de 1 à 30 en Asie et de 1 à 10 en Europe). Le directeur de recherche de Sciences Po n’est pas moins caricatural en invoquant un « autocentrage économique » rappelant l’Albanie…

    Il évoque le cas de l’Iphone, dont 4% de la valeur ajoutée est réalisée en Chine pour affirmer que les chiffres ne veulent rien dire, feignant d’ignorer que les composants issus des autres pays ont bien été importés dans un premier temps. ! Il ose même affirmer que « en achetant plus d’Airbus, on ne protège pas nécessairement plus l’emploi européen » ce qui est faux puisque 10% des composants de Boeing sont européens, contre 50% pour ceux d’Airbus (et il faut y ajouter le montage).

    Le débat interdit

    Ce qui est assez impressionnant, c’est la faiblesse de l’argumentation des défenseurs de la pensée unique. Quand ils ne réfutent pas tout simplement les chiffres du commerce extérieur, ils recourent à la caricature pour dénigrer tous ceux qui remettent en cause les dogmes libre-échangistes ou européistes. Pire, ils disent tout et son contraire, comme Christian Noyer qui affirme bien miraculeusement qu’une réduction modeste des revenus équivaut à une dévaluation importante.

    Pourtant, ce n’est pas faute d’avoir des intellectuels de tous bords qui défendent ces idées, y compris des prix Nobel comme Paul Krugman, Joseph Stiglitz, Maurice Allais ou Amartya Sen. En France, des intellectuels de gauche (Jacques Sapir, Emmanuel Todd, Frédéric Lordon) comme de droite (Jean-Luc Gréau, Alain Cotta, Jean-Jacques Rosa, Gérard Lafay) remettent en cause la libéralisation excessive ou le choix d’une monnaie unique en Europe.

    En outre, il devrait tout de même être possible de débattre du degré de libéralisation du commerce. Tous les pays sont un peu protectionnistes et cela ne devrait pas être un drame que de dire qu’il en faut davantage. Personne ne propose l’autarcie, même les plus radicaux. Il est tout de même normal de débattre démocratiquement des grands choix économiques. La crispation des grands partis et de nombreux médias sur la question est franchement révoltante.

    Naturellement, les défenseurs de la pensée unique ne manquent pas une occasion de citer Marine Le Pen pour discréditer les idées alternatives. Cela fait plus peur que Paul Krugman ou Jospeh Stiglitz… Il serait temps de pouvoir avoir un débat sérieux sur ces questions.

    Laurent Pinsolle (Blog gaulliste libre, 5 juillet 2011)

     
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  • L'éternel retour...

    Vous pouvez trouver en kiosque en ce moment un numéro hors-série du journal Le Monde, dans la collection Une vie, une oeuvre, consacré à Friedrich Nietzsche. On y trouve une sélection d'extraits de l'oeuvre et de points de vue sur la pensée du solitaire de Sils-Maria...

     

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    "Excellent pianiste, Nietzsche (1844-1900) composait, voulait être musicien, avant de devenir professeur de philologie. Fatigué de l’université, il voyage dans toute l’Europe, philosophe « sans patrie ». Ami de Wagner, il rompt ensuite avec lui. Amoureux de Lou von Salomé, il mène une vie solitaire. De santé fragile, il entre dans une frénésie d’écriture, avant de tomber malade et de mourir fou, méconnu de ses contemporains.

    Aphorismes, poèmes, fragments, textes rigoureux toujours stylés, Nietzsche laisse une oeuvre foisonnante, scandée par quelques  livres inoubliables : Ainsi parlait Zarathoustra, Le Gai Savoir, Par-delà bien et mal, L’Antéchrist... Avec Dorian Astor, grand connaisseur de Nietzsche, nous présentons plusieurs textes clefs et les grands concepts d’une philosophie contemporaine de Marx et de Darwin, annonçant Freud : la critique du nihilisme, la volonté de Vie, l’Amor fati (l’amour du destin), le dionysiaque.

    Dans la revue L’Acéphale de janvier 1937, Georges Bataille réhabilite Nietzsche, dont l’oeuvre a été récupérée par les nazis par l’entremise de sa soeur Elisabeth, dont Roland Jaccard trace un portrait redoutable. Michel Foucault puis Mazzino Montinari reviennent, à l’occasion de la publication des Œuvres complètes, sur le concept de « Volonté de puissance ». Roger-Pol Droit prend le contre-pied de Luc Ferry et de ses amis, auteurs de Pourquoi nous ne sommes pas nietzschéens.

    Nietzsche l’inactuel n’a jamais été autant d’actualité. L’entretien avec Philippe Sollers, les textes inédits de Bernard Edelman et Peter Sloterdijk, ainsi que ceux de Tahar Ben Jelloun, Gilles Deleuze, Michel Onfray et Clément Rosset témoignent de la richesse et de l’influence de l’oeuvre du philosophe poète.

    Et également : bande dessinée, chronologie, lexique et bibliographie."

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  • Préférence nationale ?...

    Vous pouvez visionner ci-dessous une chronique d'Eric Zemmour, sur RTL, consacrée à la préférence nationale. Le débat est lancé en Grande-Bretagne. Et en France ?...

     


    Eric Zemmour : "Grande-Bretagne/France : le... par rtl-fr

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  • Aleister Crowley ?...

    Les éditions Camion noir viennent de publier une biographie d'Aleister Crowley, sous la plume de Christian Bouchet, qui en est l'un des meilleurs spécialiste français. Intitulé Aleister Crowley - La Bête 666, l'ouvrage présente les multiples facettes de cet étrange occultiste anglais, poète, joueur d'échecs, peintre, magicien, réactionnaire radical et anticolonialiste, qui a influencé la contre-culture des années 60 et notamment le monde du rock, de Jimmy Page à David Bowie, en passant par Mick Jaeger.

     

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    "En 1898, fut initié au sein de la Golden Dawn, une société secrète alors célèbre, un jeune anglais du nom d’Aleister Crowley. Dès 1900, il prit son indépendance et fonda son propre ordre, l’Astrum Argentinum, ce avant d’accéder à la direction, quelques années plus tard, de l’Ordo templi orientis, une structure néo-templière. A la tête de ces deux organisations, et dans un parfum de scandale et de débauche, Crowley rénova totalement le courant magique de l’occultisme. Ceci en renforçant sa tendance au mysticisme et en détachant la pratique magique de toute croyance religieuse particulière. Le présent ouvrage est issu d’une thèse de doctorat consacrée à celui qui se faisait appeler “la Bête 666”. C’est la seule biographie de Crowley disponible en français et le seul travail qui aborde les multiples aspects d’une vie qui ne fut pas seulement celle d’un magicien mais aussi d’un militant politique, d’un explorateur, d’un artiste, d’un romancier et d’un poète."

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  • Vers un nouvel ordre géopolitique et économique mondial ?...

    Vous pouvez visionner ci-dessous un exposé d'Hervé Juvin, qui brosse en moins de quinze minutes, d'une manière brillante, un panorama des enjeux essentiels de l'avenir...

     


    Hervé JUVIN – Colloque Xerfi : Quelle place pour... par GroupeXerfi

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