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Grandeur et décadences de l'Europe...

Les éditions Via Romana viennent de publier Grandeur et décadence de l'Europe, un recueil des éditoriaux de Dominique Venner publiés dans Enquête sur l’histoire puis La Nouvelle Revue d’Histoire, avec une préface d'Olivier Maulin.

Fondateur et directeur d’Enquête sur l’histoire et de La Nouvelle Revue d’Histoire, Dominique Venner (1935-2013) a notamment publié Dictionnaire amoureux de la chasse (Plon, 2000), Le Siècle de 1914 (Pygmalion, 2006), Les Blancs et les Rouges : histoire de la guerre civile russe (Rocher, 2007), Ernst Jünger (Rocher, 2012), Un Samouraï d’Occident (P.-G. de Roux, 2013) et Le Blanc Soleil des vaincus (Via Romana, 2015).

 

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" Voici les célèbres éditoriaux de l’historien Dominique Venner  de 1991 à 2013. L’observation aiguë de l’actualité est prétexte à méditer l’éternel retour de l’Histoire, là où à l’imprévu se mêlent volontiers l’ambiguïté des apparences, le mensonge des beaux discours et les retournements de situation. Alors que le débarquement américain de novembre 1942 révèle la mort de la puissance française, l’Afrique du Nord met vingt ans à entériner sa chute… La guerre d’Algérie entraînant par ailleurs des flux migratoires toujours d’actualité. La chute du Mur en 1989 ouvre à nouveau les perspectives d’une alliance avec la Russie, occidentale dès ses origines, pour pallier le jeu américain de division de l’Europe. Déclin de la civilisation européenne, perte des repères, islamisation de nos sociétés, montée du terrorisme, Dominique Venner n’est dupe d’aucun piège de l’Histoire. Convaincu de la vitalité des civilisations, il affirme la nécessité de rester fidèles à nous-mêmes et à l’esprit critique hérité de nos racines. « La culture se rapporte à la permanence des mentalités profondes. Elle est créatrice de sens. […] La tradition est l’âme d’une culture et d’une civilisation. »
   Comment ainsi traiter à la légère le fait religieux qui fonde la civilisation ? On ne peut, quand on aborde le rôle du christianisme, faire l’économie des liens étroits et conflictuels établis au cours des âges entre l’Église et l’État, le Sacerdoce et l’Empire, le Trône et l’Autel.  C’est également parce qu’il porte son regard sur le cycle des empires et des conquêtes que Dominique Venner ne craint pas la mort. « La part romaine de la civilisation européenne avait semblé mourir quand lui fut imposé le christianisme. Mais un regard non convenu repère sa survivance en Occident durant les siècles chrétiens et au-delà. Les révolutionnaires et Napoléon ne se voulaient-ils pas romains jusqu’à la caricature ? » S’il se méfie de l’esprit de système ou des utopies qui engendrent Révolution et Terreur, l’historien appelle à un renouveau spirituel comme en témoigne notamment sa lecture de Jeanne d’Arc, archétype de l’héroïne européenne et de la reconquête qui vient. "

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