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  • Tout sur les populismes !...

    Les éditions du Cerf viennent de publier, sous la direction des universitaires Olivier Dard, Christophe Boutin et Frédéric Rouvillois, un Dictionnaire des populismes. Les mêmes auteurs avaient déjà dirigé la publication du Dictionnaire du conservatisme (Cerf, 2017).

     

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    " Qu'est-ce que le populisme ? D'où vient-il ? Quels sont ses théoriciens ? Que signifie la vague planétaire qui l'incarne ? En 260 notices et entrées et une centaine de contributeurs internationaux, la somme qui manquait sur la question.

    Eu égard aux polémiques qui l'accompagnent et à son omniprésence dans l'espace public, il faut prendre au sérieux la question populiste.
    Mais qu'est-ce que le populisme ? Depuis un demi-siècle, les auteurs butent sur une définition. Sans doute parce que la réalité renvoie moins à un populisme qu'à des populismes. D'où le choix assumé du pluriel pour rendre compte de la richesse, de l'épaisseur et de la diversité du phénomène : un choix qui explique aussi bien le titre de ce livre que sa forme de dictionnaire.
    Un dictionnaire auquel ont contribué 107 auteurs de 12 nationalités différentes, spécialistes d'histoire, de littérature, de philosophie, de droit public ou de science politique, et qui ne comporte pas moins de 263 notices traitant aussi bien de thèmes que de pays, de partis, de mouvements, d'institutions ou de personnalités – avec pour ambition de permettre au lecteur de cerner plus précisément ce qui est devenu une réalité incontournable de la vie politique contemporaine. "

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  • Silences coupables et mensonges...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Pierre Boisguilbert, cueilli sur Polémia et consacré à l'attentat islamiste qui a fait quatre mort au sein de la Préfecture de police de Paris et à son traitement journalistique.

     

     

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    Attentat à la préfecture de police : silences coupables et mensonges

    « Les pires ennemis de la liberté d’expression sont devenus les journalistes. » Cette sentence de Jean-Yves Le Gallou pourrait être complétée après la tuerie de la préfecture de police par : « Ils sont aussi les pires ennemis de la vérité. » Pendant plus de deux jours, sur toutes les chaines d’info, dans un suivisme servile du ministère de l’Intérieur du préfet de police et de la porte-parole du gouvernement Sibeth, on a tout fait pour expliquer qu’une conversion à l’islam ne voulait rien dire, qu’être musulman ne signifiait pas être radicalisé et qu’il ne fallait donc pas faire d’amalgames. Ceux-là même qui s’indignaient de présumés rétentions d’informations sur l’accident industriel de Rouen redoutaient toute information contraire à leur idéologie. Le devoir d’informer est passé une fois de plus derrière le Journalistiquement Correct. Une fois de trop, sans doute, car ce qui s’est passé donne raison à Eric Zemmour et pourrait lui éviter, d’extrême justesse, le bûcher médiatique.

    Un féminicide terroriste

    Marié à une Marocaine, l’informaticien Mickaël Harpon, 45 ans, était agent administratif au très sensible département du Renseignement à la préfecture de police depuis 2003. Et cela, selon les premiers éléments de l’enquête, malgré plusieurs alertes sur une possible radicalisation après sa conversion à l’islam, qui remonte tout de même à 2008. Son geste est prémédité puisqu’il s’est procuré un couteau en céramique de 33 centimètres de long. A-t-il privilégié les cibles féminines, dont sa supérieure hiérarchique ? L’enquête le dira mais c’est fort possible. On verra alors si les militantes vent debout contre les féminicides montent cette fois au front et dénoncent pour les femmes l’extrême dangerosité d’une lecture radicale du Coran…

    Quant au terroriste, toujours présumé, il était idéologiquement « intouchable » puisque antillais, noir, musulman et handicapé. Le signaler était plus que courageux car c’était s’exposer en une seule fois à être accusé de racisme, d’islamophobies et de discrimination vis à vis des malentendants. C’est pourquoi, bien sûr, les alertes n’ont pas été concrétisées.

    Alors que tout le monde sait depuis des années que les Français des Antilles et de La Réunion (voir les frénétiques frères Clain, « émirs » de l’Etat islamique en Syrie) sont très ciblés en métropole par les salafistes qui jouent sur les frustrations pour les amener à l’islam en instrumentalisant les discriminations réelles ou ressenties dont ils seraient victimes.

    On savait, on n’a rien fait

    Le Parisien donne des détails accablants. Mickaël Harpon, chargé de la maintenance des ordinateurs du millier de fonctionnaires du renseignement parisien, avait accès à des informations ultrasensibles, entre autres celles en lien… avec l’islam radical ! Il disposait d’une habilitation secret-défense, situation qui impose pourtant une enquête administrative approfondie. « Il disposait notamment des adresses de chaque fonctionnaire », s’inquiète aussi un policier qui se souvient sans doute du drame de Flamanville où un couple de policiers fut égorgé devant son domicile. Ces quatre dernières années, le comportement de ce fonctionnaire avait « plusieurs fois attiré l’attention » mais rien n’a été fait. Et le pire est arrivé.

    Le ver est dans le fruit, c’est sûr. Castaner a menti ou alors a révélé une incroyable incompétence. C’est le déni de trop. Les journalistes sont embarrassés et cachent leur mauvaise foi en prétextant du respect de l’instruction — qu’ils foulent au pied quand ça les arranges. Le pouvoir démontre qu’il est tétanisé face à l’islamisme.

    Les Français ne sont pas protégés contre les ennemis de l’intérieur — la preuve par la préfecture de police. Il faut agir, sinon un drame similaire peut se produire dans une caserne… ou à bord de notre unique porte-avions, le Charles De Gaulle, déjà gangrené par des problèmes de drogue fourni par certains matelots venus des « quartiers ».

    Ils ne pourront plus dire en tout cas qu’ils ne savaient pas. Ils savent, bien sûr, mais ne veulent pas admettre pour ne pas donner raison à ceux qui voient clair depuis des lustres et que l’on veut bâillonner. Ils ont plus peur de la vérité que du terrorisme, car la vérité les condamne aux yeux de plus en plus de Français.

    Pierre Boisguilbert (Polémia, 6 octobre 2019)

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