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La soumission librement consentie...

Les Presses universitaires de France viennent de rééditer un essai de Robert-Vincent Joule et Jean-Léon Beauvois intitulé La soumission librement consentie. Enseignants-chercheurs en psychologie sociale, les deux auteurs ont notamment publié l'excellent Petit traité de manipulation à l'usage des honnêtes gens (PUG, 1987), maintes fois réédité. Par ailleurs, Jean-Léon Beauvois a aussi écrit seul plusieurs essais, dont Les illusions libérales, individualisme et pouvoir social - Petit traité des grandes illusions et Les influences sournoises (Bourin, 2005).

 

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" Amener quelqu’un à faire en toute liberté ce qu’il doit faire est finalement moins compliqué qu’on ne le croit. Il existe aujourd’hui une somme impressionnante de connaissances scientifiques sur lesquelles on peut s’appuyer pour influencer les gens sans même qu’ils s’en rendent compte. Évidemment, cela s’appelle de la manipulation. Mais, qu’on le veuille ou non, la manipulation peut être mise au service des causes les plus sombres comme des causes les plus nobles. On peut par manipulation amener quelqu’un à s’aliéner dans une secte, comme on peut par manipulation amener quelqu’un à conduire plus prudemment, à dévorer les auteurs au programme du Bac, à s’investir dans le boulot, etc. Ces connaissances relèvent de la psychologie de l’enga­gement. Elles sont au cœur de ce livre qui illustre leurs applications dans des domaines aussi va-riés que la formation, la lutte contre les accidents de travail ou contre le Sida, le management, le marketing et même la thérapie. "

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Commentaires

  • Jacques Attali et Macron,
    lors de la réunion du Bilderberg à Copenhague, juin 2014

    C'est là qu'Attali a présenté son jeune protégé à ceux qui comptent.
    Et c'est probablement là qu'a été concoctée la stratégie pour faire du petit jeune homme le candidat synthétique au silicone, puisque leur Hollande était ruiné dans les sondages et le parti dit «socialiste» devenait imprésentable aux élections.
    Il devra devenir le champion du pop-futurisme, transformer les Français en nomades idéaux à la Attali: une classe de précaires qui ont acquis une certaine compétence et un anglais passable, mais manquent d'un emploi stable, d'une profession fiable, d'un vrai salaire et d'un avenir: bref, exactement ce qu'avait prédit la Boldrini [Laura Boldrini, star de la politique italienne, ndt] la même année: «Les migrants sont l'avant-garde de la mondialisation, ils nous présentent un mode de vie qui sera bientôt très répandu pour beaucoup d'entre nous, parce qu'à l'ère de la mondialisation tout bouge. Les capitaux bougent. Les marchandises bougent. Les nouvelles bougent. Les humains bougent». Ou comme le souhaite le philosophe post-hégélien matérialiste Alain Badiou, les migrants doivent nous enseigner à devenir nous-mêmes des migrants, des étrangers dans notre propre maison, pour ne pas «rester prisonniers de cette longue histoire occidentale et blanche qui tire à sa fin».
    Aujourd'hui, nous voyons que la très grande majorité des Français a dit oui à ce projet. Autour Macron s'est formé, et il est très grand, «le parti unique de la mondialisation heureuse, de l'Europe post-nationale et de l' idéologie de la diversité» (Mathieu Bock-Côté), celle pour laquelle le mariage gay, l'invasion des immigrés, l'euthanasie , l'enseignement du genre dans les écoles maternelles, les mères porteuses et le changement de sexe sont Le Progrès. Un parti unique qui croit qu'une seule politique est possible (« plus d'Europe, plus de mondialisation, plus d'OTAN, plus de finance, plus d'inégalités»), et ses objectifs incontestables; qui unit les élites favorisées et le lumpen prolétariat des banlieues, non pas tant sans emploi qu'inemployables.

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