Les éditions du lore viennent de rééditer Méditations du haut des cimes, un recueil de textes de Julius Evola consacrés à l'expérience de la montagne. Figure de proue du traditionalisme révolutionnaire, Julius Evola, qui a écrit notamment des essais essentiels comme Révolte contre le monde moderne (1934) ou Chevaucher le tigre (1961), fut également un alpiniste accompli, avant d'être grièvement blessé dans un bombardement et de finir sa vie dans un fauteuil roulant. Ses cendres seront déposées dans un crevasse du Mont Rose, sur la frontière suisse, par un de ses disciples.
" Eminent métaphysicien de l’Ecole de la Tradition , fin connaisseur des doctrines ésotériques d’Orient et d’Occident, doctrinaire politique aussi radical qu’inclassable, le penseur italien Julius Evola (1898-1974) fut également un alpiniste singulier.
Dans ce recueil d’articles, il nous livre ses méditations sur le symbolisme de la montagne, sur « l’art des neiges », et surtout sur sa pratique, à savoir la conquête du sommet, là où règne le démon des cimes.
Toujours considérée, par l’humanité traditionnelle, comme un lieu réservé uniquement aux héros et aux initiés, la montagne apparaît aujourd’hui comme une des rares voies - voire une des seules en Occident - offerte à l’homme pour une réalisation spirituelle authentique et intégrale.
En tant qu’action pure et libre, en tant que guerre sainte totale, l’ascension permet la « renaissance de quelque chose de transcendant » qui peut mener jusqu’à l’éveil, jusqu’à la grande libération qui est l’objet de toute vie véritable.
Cette traduction de Bruno Cariou comprend 5 articles inédits par rapport à la première traduction française de 1986. "