Les éditions Via Romana viennent de publier un essai de Guillaume Malkani intitulé L'idéal de Jean Lartéguy. Homme d'action, journaliste et correspondant de guerre, Jean Lartéguy a également été un écrivain prolifique et talentueux auquel on doit, notamment, Les Centurions et Les Prétoriens, deux romans qui se déroulent dans le cadre de la guerre d'Algérie, mais aussi Les Baladins de la Margeride ou Le mal jaune. Hubert le Roux, le préfacier de cet essai, lui a récemment consacré une biographie intitulée Jean Lartéguy - Le dernier centurion (Tallandier, 2013).
" Lartéguy : un demi-siècle d'aventures, de combats et d'écriture flamboyante. Un anticonformiste inclassable animé d'un idéal auquel il a consacré toute son œuvre : la défense des valeurs d'une civilisation qu'il savait sur le déclin. Prix Albert Londres 1955, pionnier des grands reporters de guerre, il est l'un des écrivains les plus lus et les plus controversés de son époque.
Son sens inné et novateur du journalisme, sa rigueur, son honnêteté et sa lucidité d'historien servi par une plume épique ont la vérité du terrain comme leitmotiv et l'honneur pour guide.
Qui s'en souvient aujourd'hui, cinq ans seulement après sa mort ?
L'analyse de son œuvre, à laquelle se livre ici Guillaume Malkani, dépasse le cadre de la seule étude littéraire. Elle vient à point rappeler que les grands auteurs ne meurent pas et que les leçons tirées de leur travail n'ont rien à voir avec les phénomènes de mode.
Entrez dans la légende et retrouvez Lartéguy : comme si l'éclat vibrant de sa voix résonnait encore."