Les éditions Payot publient prochainement un essai du groupe Ippolita intitulé J'aime pas Facebook. Ippolita est un groupe italien interdisciplinaire qui rassemble des compétences diverses, de la philosophie à l'informatique. Un ouvrage de ce groupe, Le côté obscur de Google, a déjà été publié aux éditions Rivage, en collection de poche.
"FaceBook est sur le point de compter un milliard d'usagers. FaceBook, a réussi à créer, dans le domaine de la sociabilité, ce que Google avait expérimenté dans celui de la gestion de la connaissance humaine : l'illusion que l'ordinateur peut nous donner un accès neutre et ordonné à l'ensemble des relations et des informations que nous tissions sur le web. Tout cela pour le bien de l'humanité, la sociabilité et le partage, au nom de la libre information. Nos libertés garanties par des machines automatiques. Mais Facebook est surtout un dispositif hors du commun, capable de faire du profit à partir du moindre des mouvements que nous effectuons sur sa plateforme. Il nous fait croire que nous sommes en train de nous distraire : en réalité, il nous met au travail pour développer un nouveau type de marché : le commerce relationnel.
Facebook, comme tous les instruments privés de réseaux sociaux, n'est ni libre ni désintéressé : nous, utilisateurs, sommes la valeur à échanger.
Ippolita fait une incursion dans les coulisses de Facebook et analyse les théories des libertariens californiens - faisant apparaître le fil conducteur qui relie Facebook et Wikileaks et révélant les effets des algorithmes utilisés pour la publicité ciblée par les géants du profilage en ligne (Facebook, Apple, Google, Amazon...)."