L'éditeur belge Mols vient de publier Indécence, un essai de Willy Deweert, qui se veut une dénonciation méthodique de la société actuelle. Ancien professeur de rhétorique reconverti dans l'écriture de polars mystiques, l'auteur a aussi été jésuite...
"Sur fond de dérèglements environnementaux et de maladies du siècle, l'indécence s'est invitée dans toute la culture occidentale. En quelques décennies, ont été balayées des valeurs qui structuraient la personne et la vie sociale depuis des siècles pour laisser place à l'individualisme outrancier, la rentabilité et la jouissance immédiate. L'homme contemporain mondialisé, prisonnier de ses propres technologies, est enfermé dans un présent stérile, hors de l'Histoire. Aveuglé par son ego, dénué de toute interrogation existentielle et inconscient des effondrements qu'il provoque, il n'est plus en mesure de se rendre compte de l'état du monde en danger qu'il laisse aux générations futures. Dans cet essai prophétique, Willy Deweert dénonce sans concession les graves dysfonctionnements de la société dans les secteurs clés de l'économie, de la politique, de l'enseignement, du sport, de la religion, des médias et de l'informatique. " Le pire n'est pas sûr ", écrit Edgar Morin, le célèbre sociologue français, et il devient urgent de prendre conscience du désastre annoncé. Mais l'auteur va plus loin : Il est non seulement temps de s'indigner, mais surtout d'agir pour ouvrir les champs du possible, relancer l'histoire de l'humanité et inaugurer un ère nouvelle. Comment ? C'est aussi l'objet de ce livre. Loin de se contenter de répandre la peur et l'angoisse, Willy Deweert fait le pari que le choc qu'il provoquera sera thérapeutique et aidera à la prise de conscience, notamment chez les jeunes. L'originalité du livre est l'approche sous 7 angles différents de notre société, aboutissant aux mêmes conclusions, c'est-à-dire l'omniprésence des mêmes maux dont elle ne viendra à bout, selon l'auteur, qu'en investissant massivement dans l'éducation."
Commentaires
Encore une piste de lecture intéressante. Merci.