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Un massacre oublié...

Le cinquantième anniversaire de la fin du conflit algérien nous vaut une riche actualité éditoriale sur ce thème. Dans le flot des nouveautés ou des rééditions, on notera Oran 5 juillet 1962, l'enquête documentée de Guillaume Zeller, publiée aux éditions Tallandier, qui relate le massacre, à Oran, de plusieurs centaines de Français, hommes, femmes et enfants, par les Algériens, qui fêtent dans le sang leur indépendance, ainsi que la coupable inaction de l'armée française...

 

Oran juillet 1962.gif

"5 juillet 1962 : l'Algérie est officiellement indépendante.
Mais à Oran, la liesse et les défilés de voitures chargés de musulmans vont se transformer en un véritable massacre. Il suffira d'un coup de feu, encore sujet à polémiques (a-t-il été tiré par l'OAS ou par le FLN ?), pour que la chasse aux pieds-noirs s'ouvre dans toute la ville. On égorge, on tue au revolver ou à la mitraillette, on pénètre dans les magasins et les appartements. Ce massacre fera plusieurs centaines de morts et de disparus chez les civils européens, le bilan reste inconnu chez les musulmans.
Après huit années de conflit, d'attentats, de tueries et de pressions psychologiques intenses menées par l'OAS, l'heure est venue de la vengeance. Ceux qui ne meurent pas lynchés sont conduits dans des centres d'exécutions de masse. Les 18 000 soldats français, cantonnés dans la ville, attendront de longues heures avant de recevoir enfin l'ordre d'intervenir. Lorsqu'ils sortent enfin de leurs casernes, les cadavres jonchent la ville...
Le massacre du 5 juillet aurait fait près de 700 victimes, dont plusieurs centaines de disparus qui n'ont jamais été recherchés. Aujourd'hui, leurs familles n'espèrent plus mais souffrent toujours. 50 ans après ce drame, Guillaume Zeller livre enfin le récit inédit, impartial et précis des événements, en s'appuyant sur des témoignages exclusifs de survivants, de leurs familles, de témoins, et sur des archives inédites, en particulier celles de l'ambassade de France en Algérie.
Il révèle tous les tenants et les aboutissants de cette tragédie méconnue."

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Commentaires

  • DEVOIR DE MEMOIRE

    hocine le combat d'une vie par croaclub

    lien vers http://www.dailymotion.com/video/xl0lyn_hocine-le-combat-d-une-vie_news

    En 1975, quatre hommes cagoulés et armés pénètrent dans la mairie de Saint Laurent des arbres, dans le département du Gard. Sous la menace de tout faire sauter à la dynamite, ils obtiennent après 24 heures de négociations la dissolution du camp de harkis proche du village. A l¹époque, depuis 13 ans, ce camp de Saint Maurice l¹Ardoise, ceinturé de barbelés et de miradors, accueillait 1200 harkis et leurs familles. Une discipline militaire, des conditions hygiéniques minimales, violence et répression, 40 malades mentaux qui errent désoeuvrés et l' isolement total de la société française. Sur les quatre membres du commando anonyme des cagoulés, un seul aujourd'hui se décide à parler.

    35 ans après Hocine raconte comment il a risqué sa vie pour faire raser le camp de la honte. Nous sommes retournés avec lui sur les lieux, ce 14 juillet 2011. Anne Gromaire, Jean-Claude Honnorat

    Et pour compléter le documentaire, réécoutez sur SUD RADIO, « podcasts » l'émission du 8/11/11, de Karim Hacene, Enquêtes et Investigations, sur les harkis le camp de saint maurice l'ardoise

    Sur radio-alpes.net, Infos Générales - Audio -France-Algérie : Le combat de ma vie (2012-03-26 17:55:13)

    Ecoutez: Hocine Louanchi joint au téléphone...émotions et voile de censure levé ! Les Accords d'Evian n'effacent pas le passé, mais l'avenir pourra apaiser les blessures. (H.Louanchi)

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