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  • Le RER comme principe évacuateur du peuple français...

    Les éditions de La Nouvelle Librairie viennent de publier un essai de Richard Millet intitulé Paris bas-ventre - Le RER comme principe évacuateur du peuple français. Il est suivi d'un Éloge du coronavirus.

    Romancier, essayiste et polémiste, Richard Millet est l'auteur, notamment, de La confession négative (Gallimard, 2009),d'Arguments d'un désespoir contemporain (Hermann, 2011), de Fatigue du sens (Pierre-Guillaume de Roux, 2011), de Langue fantôme (Pierre-Guillaume de Roux, 2012), de Tuer (Léo Scheer, 2015) ou de Français langue morte (Les Provinciales, 2020).

     

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    " Le peuple de Paris ? Il y a longtemps qu’il n’existe plus, qu’il est devenu méconnaissable. Paris elle-même est devenue un musée, et un égout à ciel ouvert. Oubliés Balzac, Hugo, Zola : au lieu du « ventre de Paris », en voici le bas-ventre : le RER et son quotidien million d’usagers. La plus grande gare souterraine d’Europe est aussi une projection de l’Enfer humain, civilisationnel ; une figure de l’effondrement de la France dans le multiculturalisme mondialisé où la langue française elle-même est évacuée, où la guerre civile a commencé. Un voyage au bout de ce système où l’humain rencontre sa propre négation. "

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  • Quand les romanciers d'hier chroniquent le monde d'aujourd'hui...

    Les éditions Vendémiaire viennent de publier un essai de Maryan Guisy intitulé Panorama de nos moeurs politiques - Quand les romanciers d'hier chroniquent le monde d'aujourd'hui. Docteur ès lettres, Maryan Guisy est spécialiste de la littérature du XIXe siècle.

     

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    " Ambitions personnelles, manœuvres électorales, règlements de comptes internes aux partis, suspicion portée sur toute une classe politique du fait des malversations avérées de certains de ses membres, mondanités parisiennes, fascination pour l'homme fort ou providentiel, pour la vie privée des dirigeants aussi, rébellions contre l'arrogance de la caste au pouvoir, contre les taxes, contre la censure, exigence de plus de démocratie, insurrections embrasant la rue, irrépressible voix des foules... Assurément, nous n'avons rien inventé : ce panorama de nos moeurs politiques est trait pour trait celui qu'ont dessiné les écrivains du XIXe siècle, qui dans ce paysage neuf d'une république naissante ont tout décrit de ce qui fait notre actualité.
    On se souvient de Lucien Leuwen et d'Eugène de Rastignac, d'Eugène Rougon et de Bel-Ami, mais au-delà de ces figures emblématiques c'est toute la société de leur temps, et tous les rouages de la démocratie représentative que Stendhal, Balzac, Zola ou Maupassant, ces pionniers du roman politique, ont impitoyablement analysés.
    Pour qui veut comprendre les mouvements sociaux d'aujourd'hui, le discrédit de la parole publique, les mensonges des uns, la révolte des autres, il n'est que de lire L'Argent ou Le Député d'Arcis... "

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