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tourisme de masse

  • Le tourisme comme une des modalités de destruction de la vie intérieure...

    Nous reproduisons ci-dessous un entretien donné par Marin de Viry au Figaro Vox et consacré au tourisme de masse. Critique littéraire à la Revue des Deux Mondes, Marin de Viry est l'auteur d'un court essai intitulé Tous touristes (Flammarion, 2010) et vient de publier Un roi immédiatement (Pierre-Guillaume de Roux, 2017).

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    Marin de Viry: «Le tourisme est une des modalités de destruction de la vie intérieure»

    FIGAROVOX. - Vous écrivez dans Tous touristes: «Si le monde est un vaste dance floor sans frontières, quel sens a le mot tourisme?». Pouvez-vous expliquer ce paradoxe? La mondialisation, en tuant la possibilité d'un «ailleurs» par l'uniformisation du monde, aurait-elle tué le tourisme?

    Marin DE VIRY. - Le tourisme n'a plus rien à voir avec ses racines. Quand il est né au XVIIIe siècle, c'était l'expérience personnelle d'un homme de «condition», un voyage initiatique au cours duquel il devait confronter son honneur - c'est-à-dire le petit nombre de principes qui lui avaient été inculqués - à des mondes qui n'étaient pas les siens. Il s'agissait de voir justement si ces principes résisteraient, s'ils étaient universels. Un moyen d'atteindre l'âge d'homme, en somme. Le voyage, c'était alors le risque, les accidents, les rencontres, les sidérations, autant de modalités d'un choc attendu, espéré, entre le spectacle du monde et la façon dont l'individu avait conçu ce monde à l'intérieur de sa culture originelle. Au XIXe, tout change: le bourgeois veut se raccrocher à l'aristocrate du XVIIIe à travers le voyage, qui devient alors une forme de mimétisme statutaire. Le bourgeois du XIXe siècle voyage pour pouvoir dire «j'y étais». C'est ce qui fait dire à Flaubert lorsqu'il voyage avec Maxime Du Camp en Égypte: mais qu'est-ce que je fais ici? - C'est-à-dire qu'est-ce que je fais à me prendre pour un aristocrate du XVIIIe siècle-? Avec l'époque contemporaine, on a une totale rupture du tourisme avec ses racines intellectuelles. Même chez ceux qui aujourd'hui veulent renouer avec le voyage, pour s'opposer au tourisme de masse, il n'y a plus de profonde résonance, de profond besoin, car le monde est connu, et le perfectionnement de leur personne ne passe plus forcément par le voyage. Là où le voyage était un besoin, au XVIIIe, pour devenir un homme, se former, parachever son âme et son intelligence, il devient quelque chose de statutaire au XIXe, puis une simple façon de «s'éclater» aujourd'hui. C'est devenu une modalité de la fête permanente, laquelle est devenue banale. Le monde est ennuyeux parce qu'il est le réceptacle de la fête, devenue banale. Solution: il faut «rebanaliser» le monde et débanaliser la fête.

    Dans notre monde globalisé, est-il encore possible de voyager?

    Toute la question est de savoir s'il reste des destinations ouvertes à la curiosité. Or, plus elles sont organisées, balisées par le marketing touristique de la destination, moins elles sont ouvertes à la curiosité. L'exemple du musée Guggenheim à Venise est éclairant. Je l'ai connu avant qu'il ne soit aseptisé, on avait l'impression de visiter en catimini une maison privée, comme si Peggy Guggenheim l'avait quitté la veille, c'est tout juste s'il n'y avait pas un œuf à la coque encore tiède dans la salle à manger. Dans sa version actuelle, avec des faux plafonds traités par des architectes néo-suédois et une signalétique d'aéroport, la curiosité ne fonctionne plus. Ce qui fait qu'on articule ce qu'on est avec ce qu'on voit, c'est que ce que l'on voit n'est pas préparé, organisé de façon à produire une impression prédéterminée. De la même manière dans les musées, les panneaux explicatifs à côté des œuvres ont pris une importance incroyable. Il est devenu impossible d'avoir un regard spontané, vierge, ouvert sur les œuvres, bref de les regarder vraiment, en prenant le risque d'être désorienté et renvoyé à son absence de culture.

    Les dispositifs marketing et commerciaux des destinations ont tué toute possibilité de l'ailleurs, toute curiosité. Pour être un touriste authentique, désormais, c'est dans le quotidien, dans la banalité du réel, qu'il faut se promener. Pour être dépaysé, il faut aller visiter la réalité, des usines, des champs, des bureaux. Le tertiaire marchand est devenu authentiquement exotique. D'une façon générale, le monde réel est plus exotique que le monde touristique définitivement balisé.

    Cette perte de sens n'est-elle pas due tout simplement à la démocratisation du voyage et à l'avènement du tourisme de masse qui fait perdre toute prétention intellectuelle au voyage?

    Je vais être néo-marxiste, mais je crois que c'est le salariat, plus que la démocratisation, qui change tout. Les congés payés font partie du deal entre celui qui a besoin de la force de travail et celui qui la fournit. À quoi s'ajoute la festivisation, qui est d'abord la haine de la vie quotidienne. Et il est convenu que la destination doit être la plus exotique possible, car la banalité de la vie quotidienne, du travail, est à fuir absolument. Au fur et à mesure de l'expansion du monde occidental, la fête se substitue à la banalité, et la banalité devient un repoussoir. Il n'y a pas d'idée plus hostile à la modernité que le pain quotidien.

    Autour de ce deal s'organise une industrie qui prend les gens comme ils sont, individualisés, atomisés, incultes, pas curieux, désirant vivre dans le régime de la distraction, au sens pascalien du terme, c'est-à-dire le désir d'être hors de soi. Le tourisme contemporain est l'accomplissement du divertissement pascalien, c'est-à-dire le désir d'être hors de soi plutôt que celui de s'accomplir. Promener sa Game boy à 10 000 kilomètres de la maison, si ce n'est pas s'oublier, qu'est-ce c'est?

    Où, quand et par qui est inventé le tourisme de masse?

    C'est Thomas Cook qui invente le tourisme de masse. Cet entrepreneur de confession baptiste organise, en juillet 1841 le premier voyage collectif en train, à un shilling par tête de Leiceister à Loughborough, pour 500 militants d'une ligue de vertu antialcoolique. C'est la première fois qu'on rassemble des gens dans une gare, qu'on les compte, qu'on vérifie s'ils sont bien sur la liste, qu'on déroule un programme. Les racines religieuses puritaines ne sont pas anodines. Il y a comme un air de pèlerinage, de communion collective, dans le tourisme de masse. Le tourisme est très religieux. Et il y a en effet quelque chose de sacré au fait de pouvoir disposer de la géographie du monde pour sortir de soi. S'éclater à Cuba, c'est une messe!

    Vous essayez dans votre livre de ne pas tomber dans la facilité qui consiste à opposer «bons» et «mauvais touristes», les ploucs contre Paul Morand, les touristes sexuels de Houellebecq contre les voyages de Stendhal. Est-ce à dire pour autant qu'il n'y a pas de bons touristes?

    Les poulets de batterie, je veux dire les touristes de masse, ont une âme. Faire une distinction entre un globe-trotter qui fait du «tourisme éthique» et un hollandais en surcharge pondérale et en tongs qui ahane à Venise, c'est d'une goujaterie incroyable vis-à-vis du genre humain. C'est pourquoi je déteste le livre Venises de Paul Morand: c'est un bourgeois du XIXe qui essaie d'imiter l'aristocrate du XVIIIe en crachant sur le peuple du XXe, alors qu'il est moralement inférieur à lui.

    Comme l'homo «festivus festivus» décrit par Muray, qui «festive qu'il festive» et «s'éclate de s'éclater» le touriste moderne se regarde voyager, et il ne semble voyager que pour vérifier que ce qu'il a lu dans son guide est bien réel et pour «prendre des photos». Que vous inspire cette dimension spectaculaire du tourisme?

    Nous sommes dans la culture de l'éclate, de la distraction permanente, sans aucune possibilité de retour sur soi. Le monde moderne est une «conspiration contre toute espèce de vie intérieure», écrivait Bernanos. Je crois que le tourisme est une des modalités de destruction de la vie intérieure.

    Prenons l'exemple du «syndrome de Stendhal». Stendhal s'est senti mal à force de voir trop de belles choses à Rome et à Florence. Trop de beauté crée un état de sidération, puis de délire confusionnel: en Italie, on est souvent submergé par le superflu. C'est l'expérience limite de la vie intérieure: la beauté vous fait perdre la raison. C'est exactement le contraire que vise l'industrie touristique, qui cherche à vendre la beauté par appartements, en petites doses sécables d'effusions esthétiques marchandisées. Elle ne veut pas que ses clients abdiquent leur raison devant la beauté, mais qu'ils payent pour le plaisir. Immense différence.

    Pourquoi faites-vous du romantisme le terreau idéologique du tourisme tel qu'il est pratiqué aujourd'hui?

    Lamartine écrit Graziella en 1852. C'est l'histoire du tour en Italie complètement raté d'un jeune aristo français. Quand un jeune homme du XVIIIe siècle (car Lamartine appartient encore au XVIIIe, ou en tout cas le voudrait) va tester son honneur de par le monde pour le renforcer, il doit en revenir plus fort, raffermi dans ses principes. Mais Lamartine tombe amoureux d'une jeune fille de 16 ans en Sicile, qu'il n'a pas le courage d'épouser pour des raisons sociales, car elle est fille de pêcheur, et lui d'un comte. Lamartine revient à la niche à l'appel de sa mère et Graziella meurt de chagrin. Le romantisme, c'est l'histoire d'un voyage raté. L'ailleurs devient le lieu, où, au lieu de se trouver, on se perd. L'expérience de la découverte de soi dans le voyage devient une expérience malheureuse. Donc, il faut se venger du voyage en lui interdisant de devenir une expérience intérieure. Les générations suivantes ont parfaitement compris le message.

    Dans La Carte et le territoire, Michel Houellebecq décrit une France muséale, paradis touristique, vaste hôtel pour touristes chinois. Est-ce là le destin de la France?

    Dans un éditorial, Jacques Julliard écrivait que la France avait 60% de chances de finir dans un scénario à la Houellebecq, 30% de chances de terminer selon le scénario de Baverez, et 10% de chances de finir autrement. Je ne suis pas totalement dégoûté par le scénario de Houellebecq. C'est une France apaisée, bucolique. On retournerait tous à la campagne pour accueillir des cohortes d'Asiatiques et de Californiens. On leur expliquerait ce qu'est une église romane, une cathédrale, une mairie de la IIIème République, un beffroi. Ce serait abandonner notre destin pour se lover dans un scénario tendanciel dégradé mais agréablement aménagé, et nous deviendrions un pays vitrifié plutôt qu'un pays vivant. Nous aurions été détruits par la mondialisation, mais notre capital culturel nous sauverait de l'humiliation totale: on nous garantirait des places de médiateurs culturels sur le marché mondial. Si on pense que Dieu n'a pas voulu la France, ou que l'histoire n'a pas besoin de nous, on peut trouver ça acceptable.

    Marin de Viry, propos recueillis par Eugénie Bastié (Figaro Vox, 17 août 2017)

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  • Les touristes au service du mondialisme ?...

    Nous reproduisons ci-dessous un article de Michel Geoffroy, cueilli sur le site de Polémia et consacré aux touristes, agents actifs du mondialisme.

     

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    Les touristes, symboles du mondialisme

    C’est en général à l’été qu’ils arrivent. En avion, en train, en bateau, en auto ou encore à pied, chargés comme des baudets. Mais le printemps est aussi propice à leurs déplacements. Ils se répandent partout dans le monde comme des sauterelles. Il y en a des millions chaque année qui franchissent les frontières. On reconnaît facilement ces personnes déplacées à leurs tenues exotiques et bariolées et à leur idiome et leur comportement bizarres. Car partout où ils arrivent, les touristes se font remarquer.

    Les ploucs sont là

    Dans les temps anciens, quand on se rendait en voyage à l’étranger, on s’habillait bien pour honorer ses hôtes et pour donner une bonne image de son pays. On faisait aussi des efforts pour respecter la langue et les usages des pays où l’on se rendait.

    Les modernes touristes, eux, ont pris le parti inverse, à l’exception encore des Japonais. Au prétexte qu’ils sont en vacances à l’étranger, ils adoptent des tenues qu’ils n’oseraient pas porter chez eux. « Slips trop courts et shorts trop longs », comme chantait jadis Gilbert Bécaud, déplorant déjà l’invasion des vacanciers dans sa Provence natale. Depuis, les touristes ont imposé au monde la vêture « décontractée » des Américains. Et, au surplus, ils trouvent souvent que les indigènes « sont bien habillés » : ils ne voient pas que ce sont eux, en réalité, qui sont vêtus comme des ploucs, en arborant des tee-shirts publicitaires comme les hommes-sandwichs de l’ancien temps : sauf que ce sont eux qui payent pour faire la publicité des marques… Nuance.

    Ils visitent le Parthénon ou le Louvre en bermuda, ils exhibent des casquettes de base-ball sur la Grande Muraille de Chine, ils vont en tee-shirt au Kremlin. Et tous portent des sacs à dos comme s’ils allaient faire une course en montagne. Car ils sont « sportifs », n’est-ce pas ?

    Et, bien sûr, pas question de faire l’effort d’apprendre quelques mots de la langue du pays. Le « basic English » suffira. Pas gênés les touristes : n’ont-ils pas tous les droits puisqu’ils ont payé ? All included !

    Une espèce humaine particulière

    Autre signe distinctif : les touristes ont toujours une bouteille d’eau en plastique à portée de main. N’importe où. A croire que les touristes occidentaux sont une espèce humaine à part, toujours à la limite de mourir de soif. Lawrence, quand il était jeune, s’entraînait pourtant à ne pas boire pendant plusieurs jours, expérience qui lui fut précieuse plus tard dans la lointaine Arabie. Mais nos contemporains ne peuvent plus se passer d’avaler un liquide toutes les demi-heures. Il suffit de voir les packs d’eau minérale et de Coca-Cola jonchant les engins blindés de la coalition durant les guerres du Golfe ou de l’Irak, pour se rendre à l’évidence : l’Occidental, militaire ou touriste, est une espèce perpétuellement assoiffée. Evidemment pour le plus grand bonheur des marchands locaux de boissons et de la société Coca-Cola.

    Un monde de voyeurs

    Les touristes ont aussi ceci de particulier qu’ils « prennent » tout en photo, en particulier les indigènes, comme dans un zoo. Avant, la photographie ou le film était un art difficile : il fallait trouver la bonne pose, le bon éclairage et s’encombrer d’un matériel cher et pesant. Mais à l’âge du numérique et du portable tout est devenu plus simple. Alors on mitraille tout, au hasard et à tout instant, comme des pilotes de l’US Air Force. Le touriste occidental ne voit plus le monde qu’au travers de son viseur numérique. J’ai même croisé à Paris des touristes qui photographiaient avec leur portable tout en marchant, sans s’arrêter. Les touristes sont devenus des voyeurs, accros ridicules de l’audiovisuel. Et que font-ils de ces millions de photos banales qu’ils ont « prises » comme autant de trophées dérisoires ? Les regardent-ils le soir en famille à la veillée sur leur micro-ordinateur ? Vous rêvez ! Une fois, peut-être, puis tout disparaît dans le grand néant numérique. Ils ont l’habitude.

    Les glorieuses campagnes

    Et puis, écoutons ces touristes énumérer leurs voyages : ils ne disent pas qu’ils ont visité, ce qui serait encore une marque d’humilité de leur part. Non. Ils disent qu’ils ont « fait » tel ou tel pays, comme autant de glorieuses campagnes à mettre à leur actif. Mais que reste–t-il de ces incessantes pérégrinations ? De vagues souvenirs, où tout finit par se ressembler et se mélanger. Et quelques trucs « exotiques » achetés dans un magasin, rangés maintenant dans un tiroir ou mis à la cave. Il suffit d’ailleurs de regarder ce que l’on vend à Paris dans les magasins pour touristes pour s’imaginer la haute idée que ceux-ci se feront de notre pays, avec ces « souvenirs »-là. Mais c’est partout comme cela maintenant.

    En fait, les touristes modernes parcourent le monde en tout sens et en troupeaux, mais ils ne voient rien et n’apprennent rien.

    Le symbole du bougisme

    Le touriste est un symbole de la mondialisation, l’archétype de l’homme aux semelles de vent vanté par l’oligarchie occidentale. Le symbole d’un homme qui ne fait partout que passer, dans un monde devenu petit et réduit à l’état de spectacle (« folklorique », évidemment), le MP3 dans les oreilles et le Coca-Cola à la main.

    Car, bien sûr, un bon touriste doit consommer. C’est d’ailleurs à cette seule condition qu’on lui adressera des sourires dans les pays qu’il parcourt. Ici comme ailleurs, pas de place ni pour les pauvres ni pour le don. Car le tourisme n’est qu’une marchandise, qui doit procurer des bénéfices dans les pays de départ et les pays d’arrivée. Sans oublier les compagnies aériennes.

    On en vient même à considérer que le tourisme serait un signe de bonne santé économique. Les médias ne présentent-ils pas comme un symptôme de crise qu’un plus grand nombre de Français « vont devoir passer leurs vacances dans l’Hexagone » ? Quelle punition, en effet, de passer ses vacances dans son pays ! Car il faut bouger, n’est-ce pas, surtout vous, les jeunes ? Il vous faut « voir le monde », à défaut, bien sûr, d’avoir le droit de le changer…

    Car le tourisme repose sur un monde de liberté et de facilité factices ; il suffit de regarder la publicité des agences de voyage et des « tour operators » : de grandes plages noyées de soleil, des filles souriantes en maillot de bain, des autochtones gentils et des palaces avec piscine. Bienvenue au pays de Cocagne ! Mais avec votre carte de crédit.

    Une économie parasite

    Mais le tourisme véhicule en réalité une économie parasite : les rivages bétonnés pour construire des hôtels ou des « villages » de luxe, les cultures réduites au rang de folklore ou de produits à vendre, la multiplication des petits jobs saisonniers, les écarts de niveau de vie explosant à la figure des autochtones.

    Il ne faut donc pas s’étonner que le tourisme mondial, même s’il se prétend « vert » ou « équitable » dans les agences de voyage, ne contribue pas à renforcer l’amitié entre les peuples. Il contribue plutôt à susciter l’envie et l’hostilité, ce que ne comprennent pas les croyants dans la religion du « doux commerce ».

    Alors, par pitié, si vous allez à l’étranger, ne vous comportez pas en touristes !

    Michel Geoffroy (Polémia, 7 juillet 2011) 

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