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squadrisme

  • La culture politique du squadrisme...

    Les éditions Ars Magna viennent de publier un essai d'István Leszno intitulé Prolégomènes à une étude de la culture politique du squadrisme. L'auteur est le traducteur du recueil de textes de Julius Evola publié récemment aux éditions Ars Magna sous le titre de L'école de mystique fasciste.

     

    Lezno_Prolégomènes à une étude de la culture politique du squadrisme.jpg

    " La particularité du squadrisme est d’être un moment charnière entre l’engagement de l’Italie dans la Première Guerre mondiale et le revirement qui mène le pays vers le fascisme. Il relève donc à la fois de la guerre et de la politique, et montre comment une mentalité issue des tranchées se manifeste après la guerre et trouve appui dans le mouvement fondé à Piazza San Sepolcro en mars 1919.

    En tant que garde prétorienne du fascisme et milieu à part entière, le phénomène squadriste est un lieu où s’est formée une mentalité caractéristique d’un groupe humain possédant ses propres valeurs et principes, à la croisée de l’engagement combatif et de la lutte politique. Traiter de la culture politique et de la « culture de guerre » des squadristes place d’emblée ce livre dans l’analyse des sensibilités des acteurs de cette période troublée de l’histoire italienne. Prendre la voie de l’histoire des sensibilités et adapter ses principes à une analyse du squadrisme, et plus largement du fascisme, est sans aucun doute un moyen de renouveler les nombreuses questions entourant la genèse des mouvements de droite radicale qui émergeront dans l’Europe de l’immédiat après-guerre.

    Une approche ethnologique du squadrisme enfin permet d’isoler ses membres et de mettre en lumière ce qui en fait un ensemble de personnes absolument distinct du reste de la population italienne des années 1920. Cette approche souhaite par-là donner une autre vision du squadrisme, en misant avant tout sur ses caractéristiques culturelles, mystiques et symboliques, qui font qu’il porte en lui de nombreuses caractéristiques du fascisme comme culture. "

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  • Le journal de combat d'un chef fasciste...

    Les éditions Ars Magna viennent de publier le Journal des temps de lutte et de combat (1919-1922) de Roberto Farinacci. Figure du squadrime du nord de l'Italie, il est avec Mussolini un des fondateurs du parti national fasciste et devient membre de son Grand conseil. Tenant d'un fascisme pur et dur, puis partisan d'une alliance avec l'Allemagne, il reste jusqu'à la fin un aiguillon du régime. Fondateur et directeur du quotidien Il Regime fascista, il confie à Julius Evola, à partir de 1934, une rubrique régulière dédiée aux idées. Il meurt le 28 avril 1945 sous les balles des partisans.

     

    Farinacci_Mon journaldes temps de lutte et de victoire.jpg

    " Roberto Farinacci, dit « le Ras de Crémone », fut un des fondateurs des Faisceaux italiens de combat et leur organisateur dans le Nord de l’Italie.

    Son Journal des temps de lutte et de victoire, que l’on peut comparer à Combat pour Berlin de Joseph Goebbels relate l’action qu’il mena de la réunion fondatrice des Faisceaux, place du Saint Sépulcre à Milan, jusqu’à la Marche sur Rome contre les rouges et pour la grandeur de l’Italie. À ce titre, c’est un document historique important qui était cependant, jusqu’à maintenant, resté inédit en français. "

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